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Geneviève Fioraso : la France soutient l’exploration martienne

Lors de la campagne présidentielle, les médias ont tenté de se moquer de Jacques Cheminade pour avoir défendu une telle perspective. Aujourd’hui, c’est sous le titre "La France soutient l’exploration martienne", que la livraison de novembre du mensuel Ciel & Espace présente un entretien avec Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et à ce titre chargée de la politique spatiale.

« Durant toute la Ve République, les gouvernement successifs ont donné au domaine spatial un haut degré de priorité qui s’est concrétisé par un effort jamais démenti en sa faveur », rappelle la ministre.

Il est vrai que début 2012, à la demande de la France, l’Agence spatiale européenne (ESA) a réalisée un audit pour savoir si les divers équipements scientifiques nécessaires à l’ambitieuse mission ExoMars, seront réalisables et prêts dans les délais.

Il s’agit d’envoyer simultanément, lors d’un premier lancement prévu pour 2016, deux composantes majeures du programme : une sonde (ExoMars Trace Gas Orbiter – TGO) qui sera placée en orbite martienne et, sur la surface de Mars, un atterrisseur stationnaire (ExoMars Entry, Descent and Landing Demonstrator Module – EDM). Ces deux engins doivent notamment permettre d’acquérir le savoir faire et l’expérience permettant de lancer en 2018, lors d’une deuxième phase, l’ExoMars Rover, capable de faire des forages à deux mètres de profondeur sur Mars.

Suite à cet audit, l’ESA affirme que, si la décision politique est prise, tout peut être prêt dans les délais.

Interrogé si la France soutiendrait le programme ExoMars, Mme Fioraso a souligné que :

L’exploration martienne est une des grandes priorités des communautés scientifiques française et européenne. Le programme ExoMars en est l’expression actuelle. Mais il a connu une existence mouvementée depuis la première décision le concernant, lors de la ministérielle de l’ESA en 2005, avec des schémas d’organisation successifs variés allant d’une mission purement européenne à une coopération avec les Etats-Unis et maintenant avec la Russie, et une augmentation constante des coûts d’achèvement. Cependant, vu l’importance scientifique de cette mission et par esprit de solidarité européenne, la France aborde la conférence ministérielle [de l’ESA] avec l’intention de maintenir sa contribution à ce programme.

A savoir si la France compte augmenter sa contribution, la Ministre répond qu’il « apparaît difficile, pour la France, d’augmenter le montant de sa contribution à ce programme ».

Précisons que la France, via le budget du Centre nationale des études spatiales (CNES), apporte chaque année 800 millions d’euros à l’ESA, ou l’équivalent de 20% du budget de l’agence qui se chiffre à 4 milliards d’euros ( = 1 Kerviel).

L’ESA, à son tour, investit l’équivalent de la même somme en France dans des programmes scientifiques et des emplois hautement qualifiés du secteur spatial. En vérité, augmenter la contribution française à l’ESA reviendrait à provoquer ce fameux « saut de productivité » dont tout le monde nous parle !

Sur le coût total d’ExoMars (1,2 milliards d’euros), les pays de l’ESA ont pris des engagements fermes sur 850 millions d’euros lors de la réunion des ministres de l’Espace de 2008. Bien que l’ESA tente de trouver d’autres financements, c’est lors de la réunion de Naples du 20-21 novembre que nos responsables politiques doivent décider de débloquer ou non les 350 millions d’euros manquants.

De retour de Naples, où s’est tenu du 1 au 5 octobre, le Congres international d’astronautique, Bill Nye, le président de la Planetary Society commentait :

Lors du premier jour, les grands patrons des principales agences spatiales, réuni en table ronde, ont répondu aux questions de la salle. Quand on écoute Jean-Jacques Dourdain (ESA), Charlie Bolden (NASA) ou Sergei Savliev (Roscosmos), j’avais l’impression que tout le monde aimerait voir le rover d’Exomars se balader sur Mars, mais personne est prête à mettre la main au portefeuille pour y arriver. Pour nous qui cherchons des réponses à des questions profondes. C’est une perte. L’un après l’autre, les patrons des agences spatiales ont évoqué les restrictions budgétaires qu’elles doivent confronter. La seule exception étant Yafeng Hu, le représentant chinois. A l’entendre, il ne semble pas douter que son programme est en bonne voie et qu’il disposera des fonds requis. Je reste convaincu qu’il existe un lien fort entre l’investissement dans l’espace et le succès économique d’un pays, plutôt que l’inverse.

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  • champion • 04/11/2012 - 10:04

    et bien mois j’adore la nouvelle unité de mesure le "Kerviel" que l’on pourrait définir comme étant l’unité de mesure de la folie financière...

    Répondre à ce message

  • petite souris • 04/11/2012 - 13:56

    Bonne Nouvelle !!!!
    Si le budget de la France n’est pas suffisant pour maintenir les recherches et cette aventure .................. l’état pourrait demander à la Société Générale
    Le budget pourrait donc atteindre la somme de 2 kerviel !!!!!!!!!

    Répondre à ce message

  • Eric • 03/11/2012 - 20:32

    Je ne comprends pas que des individus dotés de si brillantes capacités intellectuelles ne se rendent pas compte que l’obstacle financier est un obstacle imaginaire, que nous n’avons pas besoin d’un seul centime d’euro pour envoyer une sonde, un atterrisseur stationnaire et un Rover sur Mars.

    Répondre à ce message

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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