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François Hollande : le tournant social-libéral se poursuit

Lors de sa conférence de presse du 14 janvier, François Hollande n’a pas opéré un virage fondamental mais a continué à négocier son tournant social-libéral.

Sa principale annonce a été de promettre une exonération des cotisations familiales d’ici 2017 en faveur des entreprises et des travailleurs indépendants, représentant un allègement de charges un peu supérieur à 30 milliards d’euros.

Cette baisse, qui ne sera pas à la charge des ménages « qui ne le supporteraient pas », sera assurée par une baisse des dépenses publiques, devant atteindre 15 milliards d’euros en 2014, auxquels viendront s’ajouter « 50 milliards de plus » que « nous devrons dégager entre 2015 et 2017 ». Par rapport aux 20 milliards de baisse du « coût du travail » déjà prévus au titre du crédit d’impôt compétitivité et emploi, les charges des entreprises seront donc allégées d’au moins 10 milliards supplémentaires.

François Hollande présidera lui-même un « Conseil stratégique sur la dépense publique » qu’il réunira chaque mois à l’Elysée « pour évaluer les efforts consentis ». Un dispositif proche du comité de pilotage de Révision générale des politiques publiques (RGPP), mis en place par Nicolas Sarkozy et alors violemment critiqué par François Hollande et ses amis socialistes !

La question qui est sur toutes les lèvres est : comment seront assurées les baisses des dépenses publiques ? Le président de la République semble compter sur des économies supplémentaires sur les dépenses de sécurité sociale et hospitalières, sur la fusion des régions en supprimant des services « pour en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions » et sur le retour de la croissance.

En année électorale, ces réductions ne seront pas populaires et d’ores et déjà, les présidents de régions, dont 21 sur 22 sont socialistes, on répondu niet à leur Président. Vaincre l’opposition de ces barons locaux pour trouver des milliards d’économies apparaît comme une tâche insurmontable ou comme la source de futurs conflits autodestructeurs.

Quant à un retour à la croissance, personne n’y croit plus au sein du système existant, et ce sont au contraire des commentaires sur la « stagnation séculaire », reprenant les thèses de Robert Gordon, professeur à l’université de Northwestern, à Chicago, qui se multiplient en France.

Daniel Cohen, professeur à l’Ecole normale supérieure et conseiller de la banque Lazard, commente :

La France doit, entre autres, corriger son déséquilibre de compétitivité vis-à-vis de l’Allemagne par la dévaluation fiscale [de fait, le transfert des charges des entreprises vers les ménages], puisque la dévaluation monétaire est exclue. C’est à cela que le Président prépare les Français.

En Allemagne, les médias ne s’y sont pas trompés et décrivent un « Schröder en miniature ». En mai dernier, lors du 150e anniversaire du Parti social-démocrate allemand à Leipzig, Hollande avait d’ailleurs manifesté son admiration pour les « choix courageux » de Gerhard Schröder et en privé, il exprime son admiration pour Tony Blair. Pascal Perrineau, du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), constate « la montée en force du libéralisme ».

Le problème est que nous sommes en 2014, et que si tous les pays européens appliquent en même temps ces politiques « d’austérité » ou de « rigueur », l’effondrement sera vite général. C’est ce que vient de dire Paul Krugman, en critiquant durement le discours de Hollande.

Pire encore, cette politique contraint le gouvernement à quémander des fonds en Arabie saoudite et au Qatar, les pays qui financent les djihadistes dont les menées risquent de créer les conditions de conflits de plus en plus généralisés, dégénérant en guerre mondiale.

François Hollande n’est ainsi pas seulement infidèle à sa « première dame », mais aux idées socialistes telles qu’elles ont été incarnées dans le programme du Conseil national de la Résistance et à ses propres promesses d’affronter le monde de la finance.

Notons pour finir que Paris vient de sortir l’île de Jersey et les Bermudes de sa liste noire des paradis fiscaux, alors qu’elles y avaient été inscrites par le ministère des Finances en août. Le capitaine de pédalo aurait-il enfourché le scooter de la City ?

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  • petite souris • 21/01/2014 - 21:48

    la fusion des régions en supprimant des services « pour en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions
    ah ! oui ?
    comment recaser tous ces doublons des régions socialistes ?
    not’président se tire une balle dans le pied !

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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