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Fabio Porta : ce qui se joue en Argentine dépasse la question du droit international

Entretien avec Fabio Porta (Parti démocrate, centre gauche), initiateur de la pétition parlementaire italienne en soutien à l’Argentine dans sa lutte contre les "fonds vautours". Fabio Porta est membre de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des députés italienne, et président de la Commission permanente des Italiens à l’étranger. Il s’est entretenu avec Claudio Celani de l’Executive Intelligence Review le 14 juillet.

Affiches dans les rues de Buenos Aires : « Basta buitres » (Ça suffit, les vautours !)
Affiches dans les rues de Buenos Aires : « Basta buitres » (Ça suffit, les vautours !)
Crédit : NA

EIR : Le Parti démocrate italien (centre gauche) a lancé une pétition en soutien à l’Argentine, après la décision rendue par un tribunal américain en faveur des « fonds vautours ». Où en est la pétition ?

Porta : L’initiative a été démarrée par moi-même et d’autres amis au sein du Parti démocrate, ainsi que certains députés comme Enzo Amendola, dirigeant de faction au sein de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des députés, Stefano Fassina et Paolo Guerrieri, qui sont des membres du Parlement et des économistes et par conséquent des experts dans ce domaine ; et les responsables du Département de l’Amérique latine et des Italiens dans le monde Francesca D’Ulisse et Eugenio Marino.

Nous avons organisé un séminaire où d’autres experts ont été invités, comme Donato di Santo, qui a organisé des conférences sur les relations entre l’Italie et l’Amérique latine, et José Luiz Rhi-Sausi, secrétaire pour les affaires socio-économiques à l’Institut Italie-Amérique Latine. Nous souhaitions réfléchir sur ce qui est arrivé à cause de la décision judiciaire américaine, qui a de facto tenté d’empêcher l’Argentine de réorganiser sa dette, après un effort gigantesque qui a conduit ce pays à un accord avec 90 % ou plus de ses créditeurs, pour résoudre une situation dont les causes, comme nous le savons, remontent à plusieurs années.

Nous avons trouvé inquiétant, et même absurde, que 2 % des détenteurs d’obligations puissent mettre en danger un accord avec 93 % des détenteurs d’obligations argentines. C’est ainsi que nous avons décidé de faire quelque chose, et par conséquent de rédiger un appel – que nous avons ensuite soumis aux législateurs de tous les partis et pour lequel nous avons recueilli plus d’une centaine de signatures – en soutien à cet effort de la part de l’Argentine mais aussi, de manière plus générale, en soutien à un modèle pour un nouvel ordre financier mondial ou du moins à tout ce qui pourrait conduire le monde à poser des questions, afin de trouver une solution pour que des cas de ce genre ne se reproduisent plus ; car aujourd’hui c’est l’Argentine qui est menacée, mais demain cela pourrait être des pays émergents ou même des pays européens.

Considérez-vous ce cas comme faisant partie de l’attaque générale contre le droit international, comme dans le cas de ce que l’on appelle les guerres de « changement de régime » ?

Je crois qu’en ce moment, ce qui est en jeu n’est pas seulement le droit international, mais l’équité même et la justice même de ce droit. Il est clair aujourd’hui qu’au niveau financier, mais aussi au niveau politique et économique en général, qu’un régime de deux poids deux mesures règne sur le monde. Pour les problèmes concernant les Etats-Unis, ce ne sont pas seulement un ou deux yeux qui sont fermés, mais une vingtaine. Lorsque des problèmes touchent des pays qui ne sont pas dominants d’un point de vue politique et économique, d’autres normes sont appliquées. Ainsi, ce qui doit être revu est un nouvel équilibre international, au sein duquel tous les pays se voient accorder les mêmes garanties et où ce ne sont pas les puissances financières et les spéculateurs mais la loi et la souveraineté des peuples qui sont entendus.

Je crois que c’est la question que nous souhaitons placer au centre de notre appel, et que nous sommes sur le bon chemin, car le Premier ministre italien Renzi lui-même a écrit à la Présidente argentine il y a quelques jours, pour l’assurer du soutien italien à l’effort de son pays. Je crois que l’Italie a en ce moment en Europe et dans le monde une responsabilité pour initier des changements dans ces équilibres, dans ces lignes de pensée dominantes qui ont vu depuis trop longtemps, en Italie et dans le monde, la loi du marché peser plus lourdement que le politique et le droit.

Sept ans plus tard, la crise mondiale n’a toujours pas été résolue. Le Pape dit : cette économie tue. Aux Etats-Unis mêmes, où nous sommes actifs, le soutien politique en faveur d’un changement gagne du terrain. La référence devient ce que le grand président Roosevelt a fait au cours des années trente et le fer de lance pour ceci prend la forme d’une initiative du Congrès pour séparer la finance spéculative de l’économie réelle, grâce à la restauration de la célèbre Loi Glass-Steagall. La semaine dernière, 600 000 signatures ont été livrées au Congrès, rassemblées par les organisations syndicales et des associations diverses, en soutien à une proposition de loi pour rétablir Glass-Steagall. Nous croyons qu’avec une telle réforme, les Etats-Unis peuvent prendre les devants du changement. Partageriez-nous ce point de vue ?

La crise a démarré aux Etats-Unis, dans le cœur de cette économie, de ce pays qui prétendait pouvoir dicter les règles financières à tous les autres pays, en commençant par l’Amérique latine où, il y a quelques décennies, on a souffert le plus de l’imposition de certains mécanismes financiers internationaux. Il est juste et également sage qu’un nouvel effort pour réorganiser le système bancaire et financier international puisse être initié à partir des États-Unis, en commençant précisément par les règles aux États-Unis mêmes. Je considère par conséquent que ce qui est en train d’arriver est très intéressant. Le fait qu’une si grande partie non seulement du Congrès mais également de l’opinion publique et de la société civile s’est mobilisée autour de cette proposition montre que ces sept années ne se sont pas écoulées en vain. C’est un effort au-delà des partis qui doit être mené pas seulement aux États-Unis, à ce point ci, mais aussi dans d’autres pays, par les systèmes politiques et les sociétés civiles de tous les grands pays. Il me semble que c’est le moment propice et que nous sommes sur le bon chemin, j’espère.

Pour revenir à l’initiative sur l’Argentine, si j’ai bien compris vous proposez de rouvrir les négociations qui ont eu lieu au FMI jusqu’en 2003, afin de convenir de nouvelles procédures, de nouvelles règles internationales capables d’empêcher que des minorités de créditeurs puissent bloquer la réorganisation d’une dette souveraine. Est-ce exact ?

Oui. Dans le système privé cette règle de sens commun existe, et lorsqu’une large majorité d’actionnaires trouve un consensus à l’intérieur d’une entreprise pour un plan de réorganisation de cette entreprise, cet accord s’applique à tout le monde. Il n’est pas clair pourquoi le même mécanisme ne devrait pas s’appliquer à la dette d’un pays. Nous étions près il y a une décennie d’arriver à une entente, mais les négociations en ensuite échoué. Peut-être que ce qui arrive aujourd’hui autour de l’Argentine nous permettra-t-il de remettre cette question avec plus de force sur la table, et il me semble que l’endossement ou à tout le moins la compréhension à laquelle la présente discussion a conduit certains pays, des États-Unis jusqu’à la France, et le FMI lui-même, pourrait être dans un certain sens de bon augure.

Votre initiative parlementaire n’aboutira pas à une action législative, mais elle a déjà fait bouger le gouvernement italien, comme vous l’avez mentionné plus tôt. Vous avez aussi mentionné un geste plus général de l’Italie dans le cadre de sa présidence tournante de l’UE. Avez-vous déjà l’idée d’actions concrètes qui pourraient être entreprises ?

Comme je l’ai dit, l’Italie assure à l’heure actuelle la présidence tournante de l’UE. Renzi a écrit à Cristina Kirchner. Au-delà de la question argentine, l’Italie s’est déjà engagée à donner à l’UE au cours de ce trimestre, mais de manière plus générale au cours des prochaines années, une direction différente à la politique économique et dans l’organisation interne des marchés financiers.

Pour ce qui concerne l’Argentine, le prochain pas, mentionné par Renzi dans sa lettre à Kirchner, sera la visite de la ministre des Affaires étrangères Federica Mogherini à Buenos Aires le 4 août prochain. Je crois que cette visite sera placée sous le signe de cette politique et renforcera le soutien de l’Italie à l’effort argentin et, en plus de cela, à cet effort aux niveaux européen et international que nous devons tous faire pour changer un système qui s’est montré injuste et en plus inefficace.

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  • bernard • 25/07/2014 - 11:29

    Bonjour,
    Renzi ne pourra rien changer au traité de Lisbonne seul, il lui faut l’accord total de tous les signataires dudit traité.
    Il suffit que un seul, je dis bien "1" seul s’y oppose et rien ne peut être changé aux règles de fonctionnement dudit traité.
    Dire le contraire est une imposture, que l’on peut vérifier en relisant ce traité.
    Cordialement.
    Vincenzo.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
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Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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