Un exemple probant de l’hypocrisie d’Obama et la complaisance des médias sur la soi-disant réforme de la santé aux Etats-Unis est celui de l’introduction d’une carte de crédit « toxique » destinée aux millions d’Américains privés d’assurance santé.
Alors que les mesures décidées par la loi de réforme de la santé d’Obama de 2010 (Obamacare) commencent à entrer en vigueur, le New York Times rapporte les multiples déboires encourus par les Américains :
Un nombre croissant de professionnels de la santé poussent leurs patients à payer leurs soins non couverts par leur contrat d’assurance avec des cartes et des lignes de crédit mises en place à la hâte dans le bureau de la comptabilité. (…)
Si les cartes de crédit médicales ressemblent aux autres cartes de crédit, il y a une différence cruciale : elles sont mises sur le marché par les institutions de santé à l’intention de patients se trouvant souvent en situation de vulnérabilité, par exemple lorsque ceux-ci souffrent ou lorsque l’institution recommande un traitement qu’ils ne peuvent se permettre. Plusieurs de ces cartes ne comportent pas d’intérêts au cours de la période promotionnelle, en général de 6 à 18 mois. (…) Mais si la dette n’est pas entièrement payée à la fin de cette période, les taux d’intérêt onéreux – généralement de 25 à 30 % – se déclenchent.
Cette escroquerie ressemble à s’y méprendre à celle des subprimes de l’immobilier d’il y a 10 ans. Et ce sont toujours les mégabanques qui récupèrent le pactole, jusqu’à ce que leur pouvoir ne soit brisé par une séparation des activités selon le principe de Glass-Steagall.
Le NYT avait rapporté quelques semaines plus tôt que 9 millions d’Américains ne seront toujours pas éligibles à l’Obamacare, et ce malgré le gros mensonge répandu par les médias (y compris la presse française) qui voudrait que les 40 millions d’Américains non assurés seraient pris en charge par le système.
En 2009, lorsque la loi fut rédigée, les médias avaient aussi omis de préciser qu’il s’agit de contrats d’assurance privés. Ceux qui y ont droit sont obligés d’y souscrire sous peine de sanctions financières. Ces contrats sont subventionnés par l’Etat (grâce à l’argent récupéré sur les coupes dans les programmes destinés aux personnes âgées, aux handicapés et aux plus pauvres, auxquels les 9 millions en question ne sont pas éligibles)...
Le NYT rappelle que parmi ces 9 millions se trouvent les deux-tiers des mères de famille monoparentale noires et plus de la moitié des travailleurs à bas salaire qui n’ont pas d’assurance santé.
Un trou non prévu par la loi d’Obama ? Certainement pas ! Car même si les 30 millions d’Américains éligibles pourront bénéficier pour la première fois, en théorie, d’une assurance santé privée, le secteur de la santé est en train de licencier massivement ses employés !
Le quotidien USA Today rapporte en effet que rien que depuis le début de 2013, 41 085 travailleurs de la santé ont été licenciés (20 % de ces derniers au cours du mois dernier), prouvant bien comment les compagnies d’assurance n’ont pas l’intention d’ouvrir les vannes de l’accès au soin, sans parler des effets des coupes budgétaires manigancées par l’administration Obama dans ce secteur. Beaucoup prédisent que des millions de citoyens éligibles préféreront payer une amende plutôt que de souscrire à un contrat d’assurance santé pourri !
Tous ces éléments ont conduit un haut responsable du parti démocrate à reconnaître que Lyndon LaRouche avait finalement eu raison de dénoncer l’Obamacare au moment du débat sur la proposition de loi en 2009. Il a reconnu qu’il est maintenant évident que l’intention originelle de la réforme Obama était bel et bien de détruire, à la demande des banques de Wall Street, le filet social existant pour les plus âgés, les handicapés et les plus pauvres, et le projet d’assurer les 40 millions d’Américains non couverts n’était qu’un prétexte.
Ce responsable a reconnu que tous les bras de fer entre élus républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette vs l’Obamacare depuis trois ans ont été soigneusement mis en scène pour provoquer un blocage et la « séquestration » automatique des financements publics de la santé et des retraites, sans que les élus ne puissent être tenus responsables d’avoir voté ces coupes massives.
Un autre haut responsable démocrate a également confié que l’analyse de LaRouche gagnait du terrain au sein de l’aile progressiste du parti.
LaRouche a pour sa part déclaré qu’une fois qu’il aura découvert le pot aux roses, le peuple américain saura régler le compte, au cours de la prochaine élection, de quiconque, républicain ou démocrate, aura accepté de s’associer à cette politique mortifère.
# petite souris
• 17/10/2013 - 15:49
Un très bel exemple de ce que la classe médiatico-politique est capable de " créer" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Recette :
prenez un président dont la peau est marron
donnez lui avant toute chose le prix Nobel de la Paix
faites en une marionnette de l’oligarchie de la finance
donnez lui le qualificatif de démocrate
faites en une image-icône du bien
pendant ce temps là,
préparez une réforme de santé en mélangeant beaucoup de banque et très peu de santé
saupoudrez de solidarité
faire en sorte que les républicains et les tea parties n’en soient pas
ajoutez si nécessaire le peuple qui demande cela
secouez fort
laissez retomber
attendre le denier moment
organisez une crise de "sheutedaoun"
et servir
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