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Entretien avec le professeur Renaud Piarroux

Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.
Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.

Pédiatre et biologiste, le Pr Renaud Piarroux est chef de service au CHU de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est spécialiste des épidémies et membre de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique, rattaché à l’INSERM. Il a participé à de nombreuses missions humanitaires et projets de recherche en Afrique et à Haïti sur la dynamique des épidémies, permettant à plusieurs reprises de les stopper. Il est l’auteur de Choléra. Haïti 2010-2018 : histoire d’un désastre (2019, CNRS éditions), La vague : l’épidémie vue du terrain (2020, CNRS éditions) et co-auteur de Pourquoi les pandémies (2022, éditions du Ricochet).

Dans cet entretien avec Agnès Farkas, chargée des questions de santé chez S&P, le Pr Piarroux souligne qu’une véritable prévention pandémique, comme c’était le cas au temps des premiers pasteuriens, passe avant tout par des investissements massifs dans les infrastructures de base, permettant en particulier l’accès à une eau de bonne qualité pour tous les habitants de la planète.

Agnès Farkas : En 1817, une épidémie de choléra a démarré au bord du Gange, elle a atteint la France en 1832. Depuis, le monde a subi sept pandémies de choléra...

Professeur Piarroux : Plus précisément, les six premières pandémies sont issues de la même souche du bacille du choléra (Vibrio cholerae O1 classique). Mais le microbe a changé entre la sixième et la septième pandémie. Cette dernière, qui a débuté en 1961, a été causée par une nouvelle souche (V. cholerae O1 El Tor). Elle perdure encore aujourd’hui. Mais là, on ne parle plus de nouvelles pandémies, on dit première, deuxième, troisième vague de la septième pandémie… Voici qui donne à réfléchir sur le fonctionnement des pandémies et notamment sur celle du Covid 19.

Rien n’a donc changé depuis le début du XIXe siècle ?

Plusieurs choses ont changé la donne, comme l’accès à l’eau potable, le tout à l’égout et la connaissance des microbes. Pour le choléra comme pour d’autres épidémies.

Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.
Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.

La différence entre les pandémies du XIXe siècle et celles du XXe et XXIe siècle, c’est que la plupart d’entre elles n’atteignent plus les pays développés. Les pandémies ciblent à la fois un espace vulnérable et le cœur économique en quelque sorte. Lorsque le choléra est arrivé en Europe, la migration vers les villes était intense. La qualité de l’eau de boisson était très mauvaise, et pire, elle était souvent contaminée par les eaux d’égout, favorisant la transmission des maladies. Londres et Paris, qui étaient le centre du monde à l’époque, ont ainsi favorisé l’expansion de pandémies de par leur insalubrité. L’Amérique a été touchée parallèlement.

La dernière peste en France est celle des chiffonniers à Paris, en 1920.

Les Européens ont cru que les pandémies n’existaient plus…

C’est une petite épidémie de peste. Il y a eu peu de cas en comparaison avec l’Inde qui a compté, à la même époque, 12 millions de morts. Aujourd’hui, exception faite des virus à transmission respiratoire comme la grippe ou les coronavirus, les pandémies touchent principalement les pays en développement qui n’ont pas les moyens de mettre en place des stratégies pour protéger leur population. Tout ce qui est transmis par l’eau, les puces, les ectoparasites, tout ce dont on peut se débarrasser quand on est riche et qu’on a de l’espace, épargne les pays riches. Les Européens ont cru que les pandémies n’existaient plus… ou plutôt elles existaient ailleurs.

Mais elles peuvent revenir dans un système économique défaillant.

En situation d’effondrement économique, certaines maladies peuvent resurgir. Un exemple : la Grèce a subi une importante crise économique en 2008, le paludisme est revenu. L’appauvrissement de la population et le déclin du système de santé public ont fait que les gens n’avaient plus accès aux soins, faute d’argent, ce qui a favorisé l’essor de la maladie. Les moustiques ont eu plus de chance de piquer une personne malade et les transmissions locales ont été facilitées. C’était un paludisme à transmission autochtone.

Quel rôle joue l’éducation sanitaire de la population ?

Si une minorité d’individus sont contre la vaccination, la majorité de la population accepte les mesures sanitaires. C’est une question de moyens mis dans la santé pour les familles et de ce que l’Etat peut apporter. Par exemple, l’aménagement urbain comme les égouts ou l’adduction d’eau ne peut être mis en place par la population. Au mieux, ils feront un puits qui est forcément moins « protégé ».

Avoir une adduction est une des conditions nécessaires pour maîtriser les maladies hydriques. En Afrique, il existe des villes où les gens puisent leur eau dans un lac, comme au bord du Tanganyika. Dans d’autres endroits, l’adduction existe mais l’eau est produite et traitée de manière irrégulière. Les canalisations peuvent être infiltrées par les eaux de surface, dont les microbes vont contaminer le réseau.

Exploiter la nature pour en tirer des profits financiers peut-il être source d’épidémies ?

L’exploitation de la nature par l’extraction de divers minerais comme l’or, le cuivre ou le coltan, est effectivement source d’épidémies. En RDC, en 2009, une épidémie de choléra s’est déclarée au sein d’une communauté d’orpailleurs, avec aussitôt une centaine de morts lors d’une ruée de dizaines de milliers de personnes. La population locale vit en grande pauvreté.

Souvent les mines sont « artisanales », les trafiquants se contentant de racheter le minerai à bas prix aux mineurs qui doivent se débrouiller pour le trouver, avec tous les risques que cela sous-entend.

Les épidémies de peste dans des villes minières prolifèrent aussi

Les épidémies de peste dans des villes minières prolifèrent aussi, ainsi que celle de Marburg, une fièvre hémorragique. A propos de cette fièvre qui sévit en RDC, Médecine Tropicale, la revue du Service de santé des armées rappelle une investigation menée en 1998 dans la ville de Durba. Là, des mineurs clandestins exploitent une mine dans des conditions d’hygiène et de sécurité dignes de Germinal, cohabitant avec des milliers de rongeurs et de chauves-souris. De plus, l’activité est extrêmement polluante et contamine les rivières au détriment des populations locales.

Où vont tous ces minéraux ?

Il y a plusieurs années, Eva Joly évoquait les paradis fiscaux. Au sud-est de la RDC, les exploitants de mines de cuivre revendent leur production, à un prix dérisoire, à une entreprise basée à l’Île Maurice où les bénéfices sont déclarés au détriment de la RDC. Plus au nord, au Kivu et en Ituri, le maintien d’une situation de guerre permet l’exploitation des mines de diamants et de coltan au profit de pays étrangers. Un pillage est ainsi organisé par le maintien de zones conflictuelles.

En Afrique, la corruption se fait au détriment d’une population dont les besoins vitaux ne sont pas assurés, de même que les besoins sanitaires et l’éducation.

Même en France, le budget n’est pas suffisant pour assurer en même temps les besoins de l’hôpital et les retraites, donc le choix est fait de repousser l’âge de la retraite. Nous ne sommes pas au niveau de la RDC, mais le principe est le même. La priorité est donnée à ceux qui possèdent les richesses.

En 2010, vous êtes intervenu en Haïti face à l’épidémie de choléra qui y sévissait, et vous avez fait face à une négation obstinée de la part de l’ONU sur la source de cette épidémie. Pourtant, vous aviez démontré que la source venait d’un camp de soldats népalais installé dans le pays.

Le 19 octobre 2010, la population a puisé l’eau du fleuve Artibonite, qui venait d’être contaminée par les vibrions cholériques. Des militaires de l’ONU avaient caché qu’ils avaient le choléra et les fosses septiques de leur camp avaient été déversées dans un affluent du fleuve. Les scientifiques américains ont alors élaboré une théorie climatique qui écartait l’hypothèse d’une importation par les militaires. Ces derniers évitaient ainsi d’être la cible des critiques, alors qu’ils auraient dû répondre de leurs actes. Mieux valait pour eux faire un « petit mensonge »…

Aujourd’hui, la population d’Haïti est à nouveau la proie d’une épidémie de choléra.

aucune trace d’investigation menée sur le terrain.

Le monde anglo-saxon vit de statistiques. Recherchez des articles sur la situation en Haïti, vous ne trouverez aucune trace d’investigation menée sur le terrain. Vous trouverez des articles qui vous parlent du génome de la nouvelle souche et des théories qui ouvrent des comparaisons avec la précédente épidémie. C’est ainsi que certains scientifiques poursuivent les théories environnementales élaborées par la Pr Rita Colwell il y a plus de trente ans.
On ne cherche pas la source réelle de l’épidémie.

On spécule sur la vie, la santé, l’alimentation, les sources d’énergie. Ce système crée l’indigence et la pauvreté, et donc les maladies.

Il ne faut pas toucher à l’argent de ceux qui entreprennent. Parler de santé publique et envisager de dépenser de l’argent au bénéfice du public n’a pas de sens pour le « marché ». On est dans un système où il faut que « ça rapporte ».

Même la crise Covid a permis à certains de gagner beaucoup d’argent. L’hôpital public s’est appauvri et n’a plus les moyens de remplir ses missions à cause de l’inflation. La répartition des richesses se fait actuellement au détriment des personnes qui travaillent pour le public et au profit de ceux qui ont capitalisé.

Nous pourrions faire face à d’autres flambées épidémiques ?

Avec le Covid, la France s’en est tirée « à peu près ». Au début de l’épidémie, les hôpitaux français ont bien réagi. Ce ne fut pas le cas de New York, de Londres, de Madrid ni de Milan. Mais notre système ne nous protège pas suffisamment dans ce type de crise. Nombre de décisions politiques qui ont été prises n’avaient pas beaucoup de sens. Sortis de la première vague, on n’a pas su éviter les suivantes.

Pour conclure, une question : quels conseils donneriez-vous aux autorités politiques ?

Se former aux thématiques scientifiques. Pas seulement médicales, à toutes les sciences : nucléaires, physiques… Qu’ils se forment sérieusement. S’ils prennent des décisions, qu’ils les prennent en connaissance de cause.

Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.
Nous accueillerons M. Piarroux pour notre prochaine réunion au Café du Pont Neuf à Paris.

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  • DJONDO • 07/04/2023 - 05:13

    Bravo
    en un mot
    J’habite en Guadeloupe, membre d’un Fablab autonome, je souhaite participer à la protection civile de manière souveraine.
    Grâce à ce que vous dénoncez à Haïti, vous trouverez toujours ici le soutien pour votre action.
    A commencer par un relais de cette information sur votre évènement

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

S&P et Jacques Cheminade se battent depuis plusieurs décennies pour re-nationaliser la Banque de France, afin de reprendre le gouvernail de notre avenir et recréer des millions d’emplois.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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