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Droits carbone individuels et surveillance de masse

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Nous le dénonçons depuis longtemps : le catastrophisme climatique alimente une véritable guerre psychologique. Une guerre contre les populations, qui vise à leur faire accepter la destruction de leur niveau de vie comme quelque chose de nécessaire pour « sauver la planète », et éviter ainsi qu’elles ne se lèvent contre la dictature des Banques centrales, du FMI, de Wall Street et de la City de Londres, et leur dogme ultra-libéral.

Ce qui est certain, c’est qu’il en faudra encore beaucoup, de l’hystérie climatique, pour faire accepter le système de « quotas carbones individuels », pondu par quelques génies de la finance verte et biberonnés au malthusianisme et à la loi des marchés.

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Une équipe de chercheurs, dans un article publié le 16 août 2021 dans Nature, « la » publication scientifique britannique de référence et à comité de lecture, vient de remettre sur la table le débat sur les « quotas de carbone individuels » (en anglais Personal Carbon Allowances ou PCA).

Puisque les accords de Paris sur le climat et toutes les mises en garde ont échoué à maintenir la température mondiale suffisamment bas, disent les auteurs, « l’introduction de quotas de carbone individuels, une proposition de politique d’atténuation élaborée dans les années 1990, nécessite d’être réexaminée ».

Pire encore, « les progrès récents de l’IA au service du développement durable », ainsi que la nécessité d’une reprise économique post-Covid à faible émission de carbone, « ouvrent une nouvelle fenêtre d’opportunité pour l’adoption d’une telle politique ».

Flicage et rationnement des individus

Concrètement, il s’agit de « lier l’action personnelle aux objectifs mondiaux de réduction du carbone. Dans le cadre d’un tel système, tous les adultes recevraient un quota de carbone égal et négociable qui diminuerait au fil du temps en fonction des objectifs nationaux. Dans sa conception initiale, le quota pourrait couvrir environ 40 % des émissions de carbone liées à l’énergie dans les pays à haut revenu, ce qui englobe les émissions de carbone des individus liées aux transports, au chauffage domestique, au chauffage de l’eau et à l’électricité. Il était prévu que les quotas soient déduits du budget personnel lors de chaque paiement de carburant pour les transports, de combustibles pour le chauffage domestique et de factures d’électricité ».

Cela fera monter la pression sur chaque individu, car « les personnes en situation de pénurie seraient en mesure d’acheter des unités supplémentaires sur le marché personnel du carbone auprès de ceux qui ont un excédent à vendre. De nouvelles propositions de PCA, plus ambitieuses, incluent les émissions à l’échelle de l’économie, englobant les émissions de carbone liées à l’alimentation, aux services et à la consommation, par exemple. »

Les PCA à l’étude dans plusieurs pays

Cela ressemble à de la science-fiction ? Pas vraiment : le Royaume-Uni, l’Irlande, les Pays-Bas, les États-Unis et la France envisagent diverses options de PCA obligatoires ou de systèmes personnels d’échange de carbone.

  • En Irlande, des certificats de plafonnement et de partage ont été proposés, « donnant à tous les adultes des certificats d’émission pour une part égale des émissions nationales ». Il a été proposé que ces certificats « soient vendus par les particuliers, via les banques et les bureaux de poste, aux fournisseurs de combustibles fossiles ».
  • En Californie, l’échange de droits d’émission de carbone par les ménages a été proposé « pour l’énergie domestique, et géré par les services publics ».
  • En France, des permis de carbone négociables pour les transports, gérés de manière centralisée, ont été évalués « en rapport avec les transports privés ».

L’article précise : « En outre, des quotas de consommation négociables ont été proposés pour couvrir toutes les émissions de consommation liées aux processus de fabrication. Les modèles obligatoires à l’échelle nationale décrits ci-dessus sont complétés par des systèmes volontaires, dont certains ont été testés dans plusieurs endroits. »

Bien sûr, l’horrible vérité, c’est qu’une telle politique implique la mise en place d’une dictature numérique et d’un État de surveillance mondiale. Ne laissons pas ces braves écolos s’occuper de notre avenir : rejoignez notre bataille pour libérer notre pays de l’oligarchie financière ! Contactez-nous au 01 76 69 14 50 ou à contact solidariteetprogres.org .

Sauver le climat grâce à la surveillance de masse ?

Source : Socialter

Dans son entretien avec Socialter (N°35), Mathilde Szuba, membre de l’Institut Momentum et maître de conférence à Sciences Po Lille, affirme que la carte carbone est une alternative à la taxe carbone. Cette piste lui semble socialement plus juste et plus efficace, à même de respecter l’engagement de la France de réduire de 75% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Extrait :


Qu’est-ce que la carte carbone ?

Au départ, c’était un projet britannique. Il n’a pas été mené à terme, mais reste une piste intéressante pour répartir équitablement les efforts en matière de climat. La carte carbone consisterait à attribuer des quotas de carbone individuels, c’est-à-dire le droit d’émettre une quantité définie de gaz à effet de serre pour l’année. Elle viserait la réduction de la consommation d’énergie liée au logement (le gaz, le fioul, l’électricité) et au transport (essence et billets d’avion).

Quelle forme prendrait-elle ?

La carte carbone pourrait prendre la forme d’une carte à puce avec un système de points représentant les unités de carbone auxquelles vous avez droit. Par exemple, si vous achetez de l’essence à une station service, vous allez à la fois payer le prix économique de l’essence (en euros) et son coût carbone (en points déduits de votre carte), qui correspond aux dégâts climatiques occasionnés par la consommation de cette énergie.

Quelle architecture institutionnelle serait mise en place ?

L’État devrait créer l’Autorité Carbone, une autorité administrative indépendante composée d’experts du climat. Sa mission principale serait de définir le budget carbone national, c’est-à-dire la quantité totale d’émissions autorisée annuellement pour toute la population du pays. Cette quantité serait définie en fonction des engagements signés par la France et des avis des climatologues. Puis, pour calculer la part de carbone annuelle allouée à chaque individu, ce budget carbone national serait divisé en autant de parts qu’il y a de résidents en France. Et cette part diminuerait au fil des années.

La carte carbone serait-elle une simple transposition à échelle individuelle des quotas de carbone européens issus des accords de Kyoto de 1995 ?

Il y a quelques points communs, mais surtout des différences. La carte carbone mettrait en place une bourse d’échange de quotas, comme dans le système européen. Les individus à qui il resterait des points carbone pourraient les vendre à ceux qui voudraient dépasser leur quota alloué. Néanmoins, il ne serait pas autorisé de mettre des quotas de carbone supplémentaires en circulation : le budget carbone national resterait fixe. C’est une différence essentielle avec le système européen qui est connu pour ses nombreuses échappatoires, et qui n’est donc pas très contraignant pour les industries.

La carte carbone est-elle plus vertueuse qu’une taxe carbone ?

Les taxes carbone cherchent à augmenter le prix de l’énergie pour « désinciter » les consommateurs. Mais cela se révèle généralement inefficace et socialement injuste, puisque les taxes ne sont pas proportionnelles aux revenus, et vont donc toucher plus durement les plus démunis, tout en restant indolores pour les plus riches. La carte carbone, au contraire, garantirait une limitation de la quantité d’émissions de carbone et permettrait de partager plus équitablement les efforts de sobriété : chaque individu aurait droit à la même quantité d’émissions de gaz à effet de serre.

Vous dites que les plus pauvres seront les principaux gagnants de ce système, pourquoi ?

La bourse d’échange de carbone ouvre une possibilité de redistribution des plus riches vers les plus pauvres. Une étude de l’Insee montre que les émissions de gaz à effet de serre augmentent en fonction du revenu – et c’est d’autant plus net quand on regarde les émissions liées à l’avion : en France comme ailleurs, ce sont les plus riches qui le prennent. Dans les premiers temps, l’allocation individuelle de carbone pour l’année serait très proche de la consommation moyenne actuelle dans notre société. Par conséquent, le quota alloué excéderait la consommation des personnes plus défavorisées. Si elles mettaient en vente leurs unités non-utilisées, comme le système le permettrait, on verrait s’opérer une redistribution économique des plus riches vers les plus pauvres. À plus long terme, au-delà de cette redistribution, la carte carbone devrait aussi se traduire par une réduction significative des écarts d’émissions existant actuellement entre les catégories sociales.

(...)

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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