Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilActualités

Désobéissance civile, Snowden, et la Constitution américaine

une lettre au Président Obama

Lettre adressée au Président Obama par l’avocat du père d’Edward Snowden, Bruce Fein et son père lui-même, Lon Snowden.

Bruce Fein & Associates, Inc.
722 12th Street, N.W., 4th Floor
Washington, D.C. 20005
Tél : 703-963-4968
bruce thelichfieldgroup.com

26 juillet 2013

Président Barack Obama
The White House
1600 Pennsylvania Avenue, N.W.
Washington, D.C. 20500

Re : Désobéissance civile, Edward J. Snowden, et la Constitution américaine

Monsieur le Président :

Vous ne pouvez ignorer que l’histoire de la liberté est celle de la désobéissance face à des lois ou pratiques injustes. « Pour que le mal triomphe, disait Edmund Burke, il suffit que les hommes de bien s’abstiennent d’agir. »

La désobéissance civile n’est pas la première mais plutôt l’ultime option. Dans De la désobéissance civile, Henry David Thoreau écrivait avec circonspection :

« Si l’injustice est intrinsèque à la friction qu’implique nécessairement la machine de gouvernement, elle peut encore passer : il se peut que cela s’estompe, tandis que la machine sûrement s’arrêtera d’elle-même. Si l’injustice dépend d’un ressort, d’une poulie, d’une corde ou d’une manivelle ne desservant qu’elle-même, l’on peut éventuellement conclure que le remède serait pire que le mal, mais si l’injustice devient telle qu’elle fait de vous l’instrument d’une injustice frappant des tiers, alors j’affirme qu’il faut violer la loi. Vous devez faire de votre vie l’obstacle qui arrêtera la machine. »

La philosophie morale de Thoreau a trouvé une nouvelle expression pendant les Procès de Nuremberg : a été jugé inadmissible l’argument des accusés selon lequel « je ne faisais qu’obéir aux ordres ». D’ailleurs selon le code de loi martiale, tout ordre illégal doit être désobéi.

Si le Ministre de la Justice (Attorney General) avait démissionné plutôt que de participer à l’organisation de camps de concentration racistes où furent parqués 120 000 citoyens américains d’origine japonaise ainsi que des étrangers résidents aux USA, une page très noire de l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale n’aurait jamais été écrite.

C’est la désobéissance civile face au Fugitive Slave Act et aux lois Jim Crow qui mit fin à l’esclavage et ouvrit l’époque révolutionnaire des droits civiques.

Nous affirmons que les révélations faites par Edward J. Snowden concernant la surveillance massive des Américains en vertu de l’article § 215 du Patriot Act, de l’article § 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act Amendments, etc., sont comprises dans le périmètre de la philosophie morale de Thoreau et de ses arguments en faveur de la désobéissance civile.

Depuis 2005, Monsieur Snowden travaillait pour les services de renseignement. Il s’est trouvé à participer à la surveillance secrète et massive de millions de citoyens innocents, état de fait qui contredit sinon la lettre du moins l’esprit des 1er et 4° amendements à la Constitution et empêche la transparence pourtant indispensable à tout gouvernement par une citoyenneté responsable (self-government).

Alors que le contrôle [de telles opérations] relève de leur responsabilité, les membres du Congrès concernés sont soit restés silencieux soit se sont bornés à faire des commentaires sibyllins. Monsieur Snowden s’est ainsi retrouvé confronté à choisir entre ses devoirs comme citoyen et la passivité. Il a pu se rappeler les mots de Martin Luther King : « Celui qui tolère le mal, sans intervenir, y participe autant que celui qui aide à le perpétrer. » Monsieur Snowden a choisi le devoir. Ce à quoi votre Administration a répondu dans un esprit de vengeance en affirmant qu’il avait violé l’Espionage Act et en lançant, sur ce fondement, des poursuites judiciaires.

Depuis les prémices de votre Administration, le secret qui entoure les programmes Orwelliens de surveillance du National Security Agency a entravé tout débat national concernant leur légalité, leur nécessité ou leur moralité. C’est ce rideau de secret (ainsi que l’inaction du Congrès) qui a conduit Edward à faire ses révélations, provoquant alors précisément le débat national que vous avez fort tardivement et avec cynisme, accepté. Des projets de loi ont été présentés au Congrès et au Sénat visant à circonscrire ou à mettre fin aux programmes du NSA, tandis que le peuple américain commence à s’informer des choix stratégiques le confrontant. Une puissante majorité exprime désormais sa préoccupation par rapport à la surveillance massive des Américains qu’a révélée Edward, et que vous avez dissimulée. Il nous semble étonnant que vous poursuiviez Edward pour avoir mis en œuvre ce que vous aviez vous-même déclaré comme étant à faire de toute urgence !

Le droit d’être à l’abri d’un gouvernement fouineur – le droit le plus précieux de tout peuple civilisé – est la clef de voûte de la liberté. Le Magistrat de la Cour Suprême Robert Jackson avait été Procureur en chef à Nuremberg, où il a pu appréhender la dynamique du Troisième Reich qui avait broyé une société auparavant libre, et dont nous tirons des leçons pour les Etats-Unis aujourd’hui.

Dans la sentence dite Brinegar v. United States, le Magistrat Jackson écrivait :

« Selon le 4° Amendement à la Constitution, ‘Le droit du citoyen d’être protégé contre toute perquisition ou saisie déraisonnable dans sa personne, son domicile, ses documents et possessions ne saurait être bafoué ; aucun mandat ne saura être délivré à moins d’être fondé sur un grave soupçon, lequel sera corroboré par serment ou déclaration sur l’honneur, et à moins [que ce mandat] ne décrive par le menu l’endroit à fouiller et les personnes ou objets à saisir.’

« J’insiste sur le fait que ces droits ne sont pas d’ordre mineur, mais prennent place dans le catalogue des libertés fondamentales. Parmi les privations de droit, [l’absence de ces droits] est l’instrument le plus efficace, quand il s’agit d’intimider un peuple, de broyer la volonté de l’individu, et de semer la terreur dans chaque cœur. Les perquisitions et saisies incontrôlées sont l’un des premiers instruments, et parmi les plus efficaces, dans l’arsenal d’un gouvernement arbitraire. Il suffit – même pour une brève période – d’avoir vécu et travaillé au milieu d’un peuple doté de nombreuses grandes qualités mais privé de ces droits, pour se rendre compte que la personnalité humaine dégénère et la dignité et l’autonomie personnelle disparaissent lorsque le domicile privé, la personne et ses possessions peuvent être à tout instant et devenir sans avertissement la proie d’une perquisition et d’une saisie. »

Ainsi, le zèle avec lequel votre Administration cherche à punir Monsieur Snowden pour avoir fait son devoir, qui est de protéger le processus démocratique et protéger les libertés, est inadmissible et indéfendable.

D’autre part, nous sommes consternés par le mépris dont fait montre votre Administration des règles d’un procès équitable, de la primauté du droit, de la justice et de la présomption d’innocence en ce qui concerne Edward.

Le 27 juin 2013, Monsieur Fein avait rédigé une lettre à l’intention du Ministre de la Justice, expliquant que le père d’Edward était au fond persuadé que son fils reviendrait aux USA pour se défendre contre les accusations en question, à condition que trois éléments essentiels à un procès équitable lui soient assurés. Ladite lettre ne représentait pas un ultimatum mais plutôt une invitation à débattre des éléments nécessaires à tout procès équitable. En négligeant tout simplement de répondre, le Ministre de la Justice s’est de fait moqué de ce geste d’ouverture.

Nous soupçonnons votre Administration de souhaiter éviter tout procès, en raison des doutes qu’il peut entretenir concernant la conformité avec la Constitution et la mise en œuvre de l’Espionage Act dans les circonstances présentes, et concernant les obligations en vertu du Classified Information Procedures Act de rendre publiques des informations classifiées qui pourraient se révéler gênantes.

La décision que vous avez prise – dans l’espoir de séquestrer Edward – de forcer l’atterrissage de l’avion civil sur lequel voyageait le Président Evo Morales de Bolivie n’inspire que peu de confiance par rapport à l’engagement que vous pourriez avoir de lui accorder un procès équitable. Le même peut être dit de votre refus de rappeler au peuple américain et aux principaux Démocrates et Républicains du Congrès et du Sénat, notamment à John Boehner, Président du Congrès, ainsi qu’aux membres du Congrès Nancy Pelosi, Michele Bachmann et le Sénateur Dianne Feinstein, que la présomption d’innocence s’applique ici. On ne peut condamner Edward en amont de tout procès. Cependant, le Président Boehner a dénoncé Edward comme « traître ».

Donneuse de leçons, Madame Pelosi considère qu’Edward « aurait effectivement violé la loi lorsqu’il a fait publier les documents en question ». Et selon Madame Bachmann « cet acte n’est pas celui d’un patriote mais celui d’un traître ». Quand à Madame Feinstein, Edward serait coupable de « trahison », délit qui selon l’Article III de la Constitution signifie « mener la guerre » contre les Etats-Unis« ou, se rangeant du côté de leurs ennemis, leur apporter assistance et secours ».

Vous ne vous êtes pas élevé contre ces quatre affronts faits [à toute possibilité de] procès équitable, tandis que vous avez dénigré Edward comme « hacker » afin de noircir ses talents et ses motivations. Avez-vous oublié l’affirmation de la Cour Suprême, énoncée dans Berger v. United States, selon laquelle l’intérêt du gouvernement dans des poursuites judiciaires, « n’est pas de gagner, mais de faire en sorte que justice soit faite » ?

De même, comment ne pas trouver répréhensible les poursuites judiciaires contre Edward, fondées sur l’Espionage Act, en raison de révélations au public [dont la nature] ne diffère aucunement de celles faites et ce, de manière routinière, par des personnes que vous avez nommées à de hautes responsabilités, révélations motivées par le souhait d’obtenir un avantage politique partisan. C’est ainsi que des détails classifiés des protocoles fixés pour les drones ont été impunément remis aux New York Times afin de rehausser votre propre crédibilité en matière de sécurité nationale.

Le Magistrat Jackson écrivait dans Railway Express Agency, Inc. v. New York : « Les auteurs de la Constitution savaient, et il nous appartient de nous en souvenir, qu’en pratique, la plus efficace des protections contre un gouvernement arbitraire et déraisonnable est d’exiger que les principes du droit que les autorités cherchent à imposer aux autres, s’appliquent à tous. »

A la lumière des éléments que nous présentons ci-dessus, nous vous encourageons à transmettre au Ministre de la Justice instruction d’abandonner les poursuites judiciaires contre Edward, et de soutenir des lois qui viendront mettre fin aux abus de surveillance de la NSA qu’il a révélés. De telles directives présidentielles représenteraient point culminant de votre activité en faveur de la morale et de la Constitution.

Bien à vous,

Bruce Fein
Avocat de Lon Snowden
Lon Snowden

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • petite souris • 31/07/2013 - 23:25

    .........il s’agit donc bien d’un simple abus de pouvoir contraire à la constitution !!!!
    que peut faire ou répondre à cela une personne psychorigide ? là est la question

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Globe
13 juillet 2013
Actualités
Snowden invoque le principe de Nuremberg lors de sa conférence de presse à Moscou
Cheminade
4 juillet 2013
Analyses
Snowden/Bolivie : La France doit cesser de se soumettre à l’administration Obama
Empire Brit.
25 juin 2013
Actualités
Big Brother Obama : le petit frère de Big Brother la Reine

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard