« Les variations solaires pourraient causer le réchauffement climatique », tel est le titre de l’entretien du magazine Discoverer avec Henrik Svensmark le directeur du Centre de recherche sur le climat solaire au Centre national de l’espace danois de Copenhague.
14 juillet 2007 (LPAC) - « Les variations solaires pourraient causer le réchauffement climatique », tel est le titre de l’entretien du magazine Discoverer avec Henrik Svensmark le directeur du Centre de recherche sur le climat solaire au Centre national de l’espace danois de Copenhague. Svensmark y évoque ses recherches et les réactions hostiles de l’Establishment scientifique aux affirmations qu’il avait déjà faites en 1996 : il a osé dire que les variations dans l’activité solaire peuvent expliquer la plupart des hausses récentes des températures sur terre.
« L’idée essentielle c’est que l’activité solaire peut modifier la couverture nuageuse à la hausse ou à la baisse, ce qui a un effet sur le réchauffement ou le refroidissement des températures à la surface de la Terre. » Il explique que les rayons cosmiques doivent traverser le champ magnétique du soleil pour atteindre la Terre. Lorsque le soleil et les vents solaires sont très actifs, peu de rayons cosmiques atteignent la Terre. Lorsque les rayons cosmiques sont diminués, il y a plus de nuage et donc la Terre est plus chaude.
Svensmark fait remarquer que ces travaux sont en cours de réalisation et que des expériences supplémentaires conduites par le projet CLOUD (nuage) de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire nous fournirons de plus amples résultats sur les effets des rayons cosmiques.
A la question sur le rôle du CO2 dans le réchauffement, Svensmark répond que « Tout ce que nous savons sur les effets du CO2 est en fait basé sur des modèles climatiques (...) qui ne peuvent absolument pas modéliser les nuages, ils sont donc sans consistance (...) les modèles se trompent de plusieurs centaines de pourcents. »
La journaliste Marion Long ne manque pas de remarquer qu’aujourd’hui « il n’y a pas plus grande hérésie scientifique que de remettre en question le rôle du CO2 dans le réchauffement ». Citant Eugene Parker, le découvreur des vents solaires, elle rappelle que le réchauffement climatique est devenu un enjeu politique dans la communauté scientifique et que « les lignes ont été tracées par les scientifiques éminents et que toute idée nouvelle est un intrus indésirable. Il dérange l’orthodoxie établie. »
Svensmark fait parti des scientifiques ayant eut le courage d’aller contre l’opinion dominante - ce qu’on peut appeler être un « vrai » scientifique. Combattant l’escroquerie du réchauffement climatique, il avait notamment participé au documentaire de Channel 4 réfutant l’exposé superficiel mais commercial d’Al Gore.