Nos confrères de l’Executive Intelligence Review (EIR), le magazine fondé par l’économiste américain Lyndon LaRouche, ont appris qu’en septembre dernier des accords négociés au cours d’un voyage en Chine entre le Premier ministre irakien Adel Abdel-Mahdi et le Premier ministre chinois, M. Li Keqiang comprenaient notamment un accord « pétrole contre reconstruction » qui ouvrait la perspective d’une forte augmentation des investissements chinois dans le secteur pétrolier dévasté de ce pays et dans les infrastructures en général (routes, chemins de fer, agriculture, parcs industriels, etc.).
Quel rôle ont pu jouer ces négociations dans les troubles qui ont éclaté en Irak, dès son retour, entre factions pro- et anti-gouvernementales, et qui ont conduit à la démission de Mahdi du pouvoir, voilà ce qu’il faut déterminer désormais.
Le 24 septembre dernier, le Premier ministre irakien Adel Abdel-Mahdi, en visite officielle en Chine, rencontrait le Président Xi Jinping. Le président chinois s’était alors félicité que son pays ait été le premier à participer à la reconstruction de l’Irak et celui qui y soit resté le plus longtemps en dépit des conditions de sécurité extrêmement difficiles.
Xi Jinping s’est également dit prêt à approfondir l’intégration de l’initiative « la Ceinture et la Route » avec le plan de reconstruction de l’Irak, précisant que les deux parties devaient encourager la coopération dans les secteurs tels que le pétrole et les infrastructures.
« Huit gros contrats seront négociés dans le domaine des infrastructures, de la reconstruction des villes détruites au cours des combats avec Daech, des dettes que l’Irak devra rembourser à la Chine et de la réouverture des usines dont les…