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De l’incendie du Reichstag au carnage d’Oslo, le terrorisme au service de l’oligarchie

26 juillet 2011 (Nouvelle Solidarité) – Il y a plus de 80 ans, le 30 janvier 1933, Hitler, avec le soutien de la City et de Wall Street, fut nommé Chancelier d’Allemagne et exigea que l’on organise de nouvelles élections pour renforcer le Parti nazi qui, jusqu’alors, ne disposait que de deux ministres au sein du gouvernement. Vint ensuite un incendie criminel qui ravagea, la nuit du 27 au 28 février, le siège du Parlement allemand (Reichstag) à Berlin. Les communistes furent immédiatement tenus pour responsables et accusés de fomenter un complot contre la démocratie.

Pour « sauver » celle-ci, un « décret de l’incendie du Reichstag » fut pris par le Président Hindenburg dès le 28 février, annulant les libertés civiles et politiques établies par la Constitution et préparant l’établissement d’un pouvoir totalitaire.

Dans les années 1970, l’Italie vécut un scénario similaire connu sous le nom de « stratégie de la tension ». Plusieurs enquêtes ont démontré par la suite que les attentats aveugles, comme celui de Bologne en 1980, attribué à la gauche mais commis par les néofascistes, ou les liquidations sanguinaires entrepris par les « Brigades rouges » contre les symboles et représentants du capitalisme, étaient guidés en sous-main par des forces internationales qui visaient à susciter délibérément un climat de violence politique, dans le but de favoriser l’émergence d’un État autoritaire. Dans la nuit du 7 au 8 décembre 1970, le prince néofasciste Valerio Borghese tenta même un coup d’Etat, mais échoua.

Aujourd’hui, comme dans les années 1930, le système financier mondial est désespérément en faillite et les élites le savent. Pour tenir, comme à l’époque, certains événements désagréables, surtout s’ils prennent des vies humaines et menacent de plonger le monde dans le chaos, conduiront les populations à réclamer d’elles-mêmes des régimes forts et des lois d’exception. Ce qui vient de se passer en Norvège semble être le début de ce processus.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont popularisé la fiction d’une croisade islamique organisée d’une façon centralisée contre le monde occidental et menée par des kamikazes djihadistes. L’attentat d’Oslo, ainsi que le carnage perpétré par le jeune norvégien Anders Behring Breivik contre des jeunes socialistes réunis pour leur université d’été sur l’île d’Utoeya, vient de mettre en scène une autre caricature sortant tout droit des laboratoires géopolitiques à l’origine de la thèse du Choc des civilisations.

Cette fois-ci, il s’agit de kamikazes « conservateurs chrétiens », eux aussi partis en croisade, mais « contre l’islamisation » et ceux qu’ils accusent d’en faciliter la pénétration chez nous, en particulier une gauche caviar, ramollie par un relativisme culturel moribond promu depuis 1945 par l’Ecole de Francfort et devenu le paradigme culturel triomphant depuis mai 68.

En opposant faussement un multiculturalisme politiquement correct, qualifié de « marxisme culturel », d’un côté, et un monoculturalisme qui s’est substitué au culte du sang, de la race et du sol de l’autre, ils nient l’universalité de l’homme et l’unicité de l’humanité. Tout en plaidant pour davantage de libre-échange et de mise en concurrence, ils critiquent une Europe supranationale aux frontières ouvertes à l’immigration.

Chez Breivik, cette angst identitaire a mariné pendant 9 ans dans un jus franc-maçon et a été épicée par une surconsommation de jeux vidéo violents du type World of Warcraft et Modern Warfare 2, facilitant le passage à l’acte.

Ce qui fait peur, c’est qu’il existe sans doute des dizaines de kamikazes potentiels de ce type. Les désarmer avant qu’ils fassent exploser leur ceinture et couper les ficelles qui les relient à leurs maîtres est une tâche importante. Cependant, mettre hors d’état de nuire l’oligarchie qui les manipule passe avant tout.

Pour cela, il faut simplement changer le système financier mondial en retournant aux principes de la Loi Glass-Steagall. Rien d’autre ne permettra réellement d’inverser la dynamique actuelle.


Anders Behring Breivik,
un fruit pourri tombé du panier de Geert Wilders


Si le jeune norvégien Anders Behring Breivik a froidement tué 76 de ces concitoyens, sans se sentir criminel et coupable, c’est pour « défendre l’Europe et son pays ». Le but du carnage ? Pour cet ancien responsable de communication, il s’agit de provoquer une prise de conscience et de faire connaître à la terre entière son manifeste. « Les gens doivent savoir ce que les merveilleuses doctrines multiculturalistes ont fait à l’Europe : la destruction systématique de la chrétienté européenne, des traditions, de la culture, de l’identité nationale, et de la souveraineté. Ces mécanismes politiques n’ont pu conduire qu’à l’islamisation de l’Europe », écrit-il.

2083, Une déclaration européenne d’indépendance, le manifeste de 1518 pages de Breivik qu’il orne de la croix de Saint Georges, symbole de l’Ordre des Templiers et de la City de Londres, décrit sa stratégie pour bouter les Musulmans hors d’Europe avant 2083, 400e anniversaire de la bataille de Vienne quand l’armée ottomane battit les troupes chrétiennes.

Inutile d’analyser le nouveau discours avec une grille de lecture du passé car il s’agit d’un chef d’œuvre de la novlangue orwellienne. En se disant judéo-chrétienne, cette mouvance ne veut pas dire l’amour de l’humanité mais le rejet du musulman. Au nom d’un prétendu combat contre le fascisme, elle combat, en citant Churchill, cet Islam qu’elle caricature comme une simple idéologie totalitaire et s’en prend au Coran qu’elle veut interdire autant que Mein Kampf d’Hitler.

Constatons d’abord que le profil de cet ancien fils de diplomate, analyste financier et trader, est bien le fruit pourri d’une idéologie synthétique promue par ce que l’on peut qualifier – d’après celui qu’il aurait tant aimé rencontrer – d’ « international Geert Wilders », souvent qualifié de « droite populaire ».

Reconnaissons ensuite que même si Breivik a pu agir en solitaire, il est loin d’être seul. Cette mouvance, comme nous l’avons déjà amplement documenté sur ce site, dispose d’appuis considérables à l’étranger, en particulier à Londres (la baronne Cox), aux Etats-Unis (les néo-conservateurs Daniel Pipes et David Horowitz), dans certains rangs du Vatican (les Légionnaires du Christ), sans oublier une poignée de colons juifs extrémistes habitant les territoires occupés.

Après le massacre en Norvège, sur les sites pro-Wilders au Pays-bas, en particulier sur le Forum voor de vrijheid, certains sympathisants de Wilders se sont carrément réjouis du massacre perpétré par le nouveau croisé Breivik : « dans ce cas les attentats sont la seule réponse juste à un État totalitaire de gauche où les gens de droite sont bâillonnés. Si l’on ne peut plus conduire le débat avec des paroles, faisons-le avec des bombes. Honneur à celui qui a commis ces actes. » Le débat a été si vif que Wilders, via Twitter, s’est vu obligé de condamner le carnage d’Oslo aussitôt, et que les médias ont demandé à Wilders de préciser ce qui le différentie de Breivik.

Il n’empêche que celui qui est récemment devenu le chef de cabinet de Geert Wilders n’est autre que le belge Paul Beliën, animateur du journal online le Brussels Journal où, d’après le magazine Spiegel online, de longs chapitres du manifeste de Breivik ont été publiés ces dernières années. Précisons que Beliën est une annexe des néo-conservateurs anglo-américains en Europe et travaille directement avec Daniel Pipes qui par ailleurs a pris financièrement en charge la défense juridique de Wilders. Beliën est notamment le correspondant du Wall Street Journal et du quotidien de la secte Moon, le Washington Times. Son militantisme pour la dissolution de la Belgique s’explique aisément puisque son épouse est Alexandra Colen, une députée fédérale belge du parti séparatiste Vlaams Belang.

D’autres chapitres du manifeste de Breivik sont des longues citations de Fjordman qui ont été publiés sur le site Gates of Vienna (Portes de Vienne, également en référence à la victoire des Ottomans de 1683), autre tribune pour Wilders et sa mouvance.

Le site internet libertiesalliance, proche de l’International Freedom Alliance, l’organisation lancée par Wilders en juillet 2010 pour mondialiser sa mouvance, propose d’ailleurs en lien aussi bien Gates of Vienna que la English Defense League (EDL) britannique dont Breivik se voit si proche.

En France, Tommy Robinson, le porte-parole de l’English Defense League a participé en décembre 2010 à Paris aux Assises de l’Islamisation, organisées conjointement par Riposte laïque et le Bloc identitaire.

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  • ie lhenri • 03/08/2011 - 21:51

    Extrapolations hâtives : un prof qui veut que l’ordre règne en classe et que les perturbateurs protégés par le Ministère et un discours complaisant soient remis à leur place ou recadrés, c’est à dire exclus de la classe pour un temps, n’est pas responsable d’un prof qui pète les plombs et arrive en classe pour faire un carton d’élèves.
    On peut aimer conduire vite sans prou autant être un criminel de la route etc ;.boir eun verre ou deux, sans être un assassin ivrogne.
    Tous ces amalgames hâtifs ont deux conséquences
    1) Ils nient la liberté humaine, on est responsable et non uniquement conditionné , sachant qu’il est mal de franchir certaines limites
    2) Ils s sont une incitation à une pensée faible ou à une non pensée, , c’est àdire le refus de faire les distinctions nécessaires , donc de faire acte d’intelligence
    Serviteur

    Répondre à ce message

  • acouphènes • 28/07/2011 - 18:38

    Merci pour cet article, c’est toujours plus pertinent et juste que le Figaro et autres journaux à oeillères (et brides).
    Quel cauchemar pour les familles et les survivants...
    Paix à leurs âmes.
    tout à fait d’accord avec le point de vue de " arcane ". La Norvège est moins consensuelle que le reste de l’Europe vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.
    @ID naze : s’agira-t-il d’une exploitation politique faisant suite à un événement non prévu ou bien cela a été réfléchi à l’avance ?
    repensons au 11 septembre...
    Sinon, en suivant le lien de l’auteur sur Hitler et Wall Street et en fouillant dans l’article, j’ai trouvé un livre qui pourrait être intéressant de Josiah Ellis Dubois, les chimistes du diable, mais je ne trouve aucune référence sur la toile ! Merci si vous avez des tuyaux à ce propos...

    • ID naze • 30/07/2011 - 19:27

      Je suis assez convaincu qu’il y a un bon nombre d’intèrvenants "sous influance", qui sèrvent des plans qui visent trés haut en general.
      Pour faire parler l’emotion rien de tel qu’un "petit massacre collèctif",pendant que discrètement nombre de sujets sans visage neurent des suites de la ruine de l’industrie de leur region, il me semble .
      Bye .

    Répondre à ce message

  • Elie • 28/07/2011 - 07:51

    Prenez des tomates, des aubergines, des courgettes et vous ferez de la ratatouille. Vous n’êtes pas sérieux et vous mélangez tout. La preuve, cet article est un mélange de n’importe quoi, c’est de la ratatouille. Ce type est un fou, un malade mental isolé se sentant investi d’une mission quasi divine et sa place place est dans un asile de fous. Ce genre de personnage a toujours existé et certains arrivent à passer à l’action en faisant un mort ou dix morts. On en voit des flopées aux Etats Unis par exemple. Celui là a fait une centaine de pauvres victimes alors vous lui donnez une telle importance que le voilà téléguidé par une mouvance nébuleuse de banquiers et de technocrates planqués dans les sous sols de wall street. Reprenez vous...

    Répondre à ce message

  • arcane • 27/07/2011 - 12:19

    c’est un coup monté, l’homme est un lampiste qui a été choisi manipulé fabriqué.
    Cela rappel le GLADIO armée secrete qui travaillait pour l’otan sous la conduite de la cia et qui fabriquai des attentats terroristes pour faire pression sur les gouvernement en désignant l’extreme gauche ou l’extreme droite pour la population mais les hommes concernés savaient tres bien d’ou venait le message.
    Rappelons que la norvege soutien les palestiniens, elle a participé sous fortes pressions des états unis à l’attaque contre la lybie en envoyant 10 avions qu’elle avait prévu de retirer au bout de trois mois. La norvege marque son indépendance en voulant retirer des fonds financiers d’israel. Il est clair que cet attentat est un message au 1er ministre de la norvege et à ceux qui voudraient s’opposer aux financiers. Pour le peuple on lui raconte une histoire de templier et de fou d’extreme droite anti ce que l’on veux.
    ouvrons les yeux

    Répondre à ce message

  • ID naze • 27/07/2011 - 08:29

    Bonjour.
    J’aime relativiser ces "evènements" helas tragiques vu des canapés profonds.
    Quelques dixaines de victimes rasemblées et mise en scène ,dans un meme moment ,est bien plus chargé d’emotion que des centaines d’autres discrètement éparpillées sur le territoire ,meme si c’est bien plus cruel pour les victimes naives,en fin de compte ?
    L’exploitation politique est helas evidente a mon avis.
    Salutations.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 27/07/2011 - 09:50

    Merci Karel !
    Toujours excessivement bien documenté...

    Aujourd’hui, comme dans les années 1930, le système financier mondial est désespérément en faillite et les élites le savent. Pour tenir, comme à l’époque, certains événements désagréables, surtout s’ils prennent des vies humaines et menacent de plonger le monde dans le chaos, conduiront les populations à réclamer d’elles-mêmes des régimes forts et des lois d’exception

    Les même causes produisent souvent les mêmes effets.
    Une loi du type "Glass-Steagall Act" serait effectivement la bienvenue et aux stètes et ici dans nos pays d’europe.

    Ce qui a été possible après la grande dépression sera plus difficile aujourd’hui à cause de la mondialisation.

    "Ils" ont mis le monde dans un piège, là est la grande différence.
    Le défi et le combat sont d’une ampleur telle que le chaos et les dictatures fascistes sont la préférence de ceux qui nous ont "volé" nos votes pour agir en marionnettes de ceux qui les ont payés...

    J’aimerai que la vie des petites souris soit de plus en plus longue pour être sûre de voir le renouveau de mon vivant... pour mes enfants, mes petits enfants.

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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L'euro, et pourtant il coule

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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