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Colère bretonne (3/3) : faire un nouveau miracle économique breton

Texte tiré du projet de la liste « Bretagne, phare du nouveau monde », présentée par S&P aux élections régionales de mars 2010.

(…) La Bretagne est, au sein d’une économie-monde, à la conjonction de l’Armor, la mer, et de l’Argoat, la terre. Avec la qualité de ses hommes et de ses femmes, c’est son atout. Elle est aujourd’hui parvenue à un point où, comme au milieu des années cinquante, elle doit sortir par le haut de la situation où elle se trouve. A la fois par la mobilisation de technologies de pointe, la mise en place d’une agriculture du futur redéfinissant les relations homme-sol-agro-alimentaire, le désenclavement et l’intégration par la construction de réseaux électriques et de transports à grande vitesse, la reconversion des industries et le maillage culturel du territoire, ainsi qu’une nouvelle approche des ressources de la mer.

L’urgence agricole

(…) La situation actuelle, dans laquelle les prix des produits agricoles varient selon les pressions des géants de l’agroalimentaire, de la distribution et de la finance, ne peut plus durer. Si l’on continue à livrer les prix aux cartels, on détruira la production.

A la mise en concurrence de tous les agriculteurs du monde et à l’abandon de la fixation des prix aux spéculateurs, il faut donc substituer une organisation des marchés sur la base de prix justes et stables, c’est-à-dire de prix permettant de maintenir les exploitations, d’acheter les matériels, de réinvestir et de rembourser les dettes contractées et d’assurer aux exploitants un niveau de vie qui soit en moyenne toujours supérieur à au moins deux SMIC. C’était l’approche de la première politique agricole commune (PAC) et de l’administration Roosevelt aux États-Unis.

C’est l’orientation opposée qui a été choisie depuis par l’Union européenne et au niveau mondial : une dérégulation au profit des plus forts. L’on dira que la région n’y peut rien et que cette question fondamentale dépasse ses compétences. C’est vrai sur le papier, mais dans la réalité, la région peut d’une part se constituer en lobby pour un retour à une juste régulation, et d’autre part, refuser d’être un relais complaisant pour une politique manifestement injuste et anti-économique. On ne peut laisser jouer les producteurs les uns contre les autres, au détriment de l’intérêt général, à l’intérieur de la France, de l’Europe et à l’échelle du monde.

(…) La solution est un protectionnisme intelligent, les Etats retrouvant leur rôle de protecteurs des consommateurs et des producteurs contre l’exploitation financière et la spéculation.

Cela suppose une autre politique européenne et mondiale, autre que celle qui nous a conduit au désastre de la crise. En Europe, il est indispensable de créer les conditions d’un prix unique, pour arrêter les jeux spéculatifs, et des Offices par produit, pour réguler les marchés.

La régulation n’est d’ailleurs pas seulement en faveur des producteurs, elle doit servir la santé des consommateurs. On ne peut plus tolérer qu’en Bretagne, première région française pour la production laitière, ce qu’on boit s’appelle « lait » mais en a perdu une partie des qualités nutritives. La décomposition du lait cru en fonction de critères de rentabilité immédiate fait perdre au produit une partie de sa graisse et de ses protéines. Dans le beurre et les fromages, on ajoute de la graisse et des protéines végétales. Dans les pays du Sud, on détruit des forêts pour produire l’huile de palme qui les fournit et on assure le profit financier au détriment des producteurs et des consommateurs là-bas et chez nous !

La région, au nom des producteurs qui en ont fait la richesse, doit entreprendre un grand effort pédagogique d’information et de formation. C’est notre engagement, pour créer les conditions d’un soutien de l’opinion à une autre politique, cohérente avec notre système de crédit productif public opposé à la catastrophique dérégulation financière actuelle, qui conduit fatalement à une crise alimentaire dans le monde si nous ne nous ressaisissons pas.

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  • Eric • 09/11/2013 - 21:10

    "La solution est un protectionnisme intelligent, les Etats retrouvant leur rôle de protecteurs des consommateurs et des producteurs contre l’exploitation financière et la spéculation."
    C’est en effet la solution, mais elle ne sera appliquée que si la France cesse d’être une République (une Réprivée en fait) et devient une Démocratie. Ne comptez pas sur les oligarques qui gouvernent les Français ou qui aspirent à les gouverner (les cadres des funestes partis politiques) pour servir l’intérêt général.

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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Jacques Cheminade
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