Le 4 avril, lors d’un débat dans le cadre du Forum Eco organisé par Libération en partenariat avec Science-Po, plusieurs orateurs prestigieux se sont succédés à la tribune rue Saint-Guillaume à Paris pour conjecturer sur le thème : « l’Euro et le bonheur ».
On put entendre Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, défendre la nouvelle politique de renflouements internes par la confiscation des dépôts bancaires (bail-in) ainsi qu’Emmanuel Macron, secrétaire général de l’Elysée, promettre un avenir radieux à cette merveilleuse invention qu’est notre monnaie unique.
Vint ensuite le tour à Pierre-Olivier Gourinchas, professeur d’économie de Berkeley et professeur invité à Science-Po. Ce dernier, lorsque quelqu’un dans la salle suggéra que le bonheur ne reviendrait en France que lorsque nous aurions quitté la zone euro, eut une réponse d’une rare franchise.
Partagé entre ironie et cynisme, il répliqua :
Ecoutez, je crois que déjà, devenir membre de la zone euro, c’est un peu comme rejoindre la mafia : dès le début, ce n’est pas forcément une très bonne idée. Ensuite, vouloir la quitter, c’est une idée bien pire, car ils viendront la nuit vous casser les deux jambes avec des barres de fer… ».
C’est dit.
# petite souris
• 03/05/2013 - 23:04
.............et alors ?
rester dans l’europe c’est accepter les traités européens qui nous entrainent à une mort certaine c’est accepter l’esclavage dans lequel nous met la BCE ...
Résister c’est bien
............. impossible !!! puisque tout est verrouillé
Faut-il accepter l’inacceptable ?
To be or not to be ??????????
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# edith
• 04/05/2013 - 10:15
La lâcheté des élites mafieuses n’est plus à démontrer mais ce qui est le plus grave c’est que les masses aiment l’ignorance se croyant innocentes ,elles font preuve d’autant de lâchetés donc de pêchés !
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