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BRICS : ce qu’on peut attendre du sommet d’Oufa

Vladimir Poutine accueille à partir de demain 8 juillet à Oufa, capitale de la Bachkirie, le septième sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement des « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Étant donné que processus de ratification est en bonne voie, c’est dès aujourd’hui le 7 juillet que la Nouvelle banque de développement (NDB) (la « Banque des BRICS ») débutera ses activités.

Et le 9 juillet, il y aura une rencontre des leaders des BRICS, de l’Union économique de l’Eurasie (UEEA) et de l’Opération de coopération de Shanghai (OCS). L’OCS y sera représentée non seulement par les dirigeants des pays membres, mais aussi par ceux des pays observateurs.

Pour avoir un avis informé, nous reprenons ici les propos de S.E. Vadim Loukov, ambassadeur itinérant de la Fédération de Russie, sous-sherpa russe au sein des BRICS, publiés dans la revue Outre-Terre (n°42), et repris sur le site de l’Institut Schiller avec l’aimable autorisation de Christina Kisling qui les a recueillis.

L’allocution de S.E. Vladimir Loukov en Belgique au cours de la cérémonie de l’inauguration de l’exposition consacrée au 45e anniversaire du premier vol spatial de l’homme.
L’allocution de S.E. Vladimir Loukov en Belgique au cours de la cérémonie de l’inauguration de l’exposition consacrée au 45e anniversaire du premier vol spatial de l’homme.
Crédit : www.belgium.mid.ru

Outre-Terre : La Russie assure désormais la présidence des BRICS. Quelles sont vos perspectives ? Quelles seront les initiatives d’envergure ?

Vadim Loukov : La présidence russe au groupe BRICS démarre en avril 2015 et repose sur des fondements solides établis ces dernières années par nos prédécesseurs. Je tiens à souligner tout particulièrement le rôle de la présidence brésilienne qui a permis la signature des accords portants sur la création de la Nouvelle banque de développement (NBD) et du Fonds commun de réserves de change. Ainsi une base financière et institutionnelle importante a été créée pour assurer le développement à venir des BRICS. Les ressources cumulées de la banque et du Fonds atteignent 200 milliards de dollars, ce qui classe les BRICS parmi les grands acteurs de la finance internationale.

La partie russe compte poursuivre le renforcement des positions des BRICS dans le domaine économique et financier. En ce moment nous sommes en train de négocier le projet de Stratégie de partenariat économique jusqu’en 2020, celle-ci étant appelée à coordonner les axes majeurs de la coopération dans plus d’une quinzaine de secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des infrastructures. En outre, nous travaillons concomitamment sur la feuille de route de la coopération en matière d’investissements, qui doit rassembler les projets concrets d’investissements capables de servir de références aux gouvernements des BRICS, ainsi qu’à leur Conseil des représentants des milieux d’affaires et leur Forum banquier. La partie russe a déjà proposé en ce qui concerne cette feuille de route quelque 37 projets d’envergure dans les domaines de l’énergie, des hautes technologies et des télécommunications.

En outre, la Russie propose aux partenaires de développer la coopération dans de nouveaux domaines comme l’industrie extractive, l’efficience énergétique ou bien le développement durable. Nous voulons privilégier le facteur complémentarité de nos économies, de nos marchés et de nos ressources naturelles. Un chiffre parle de lui-même : le marché intérieur des BRICS c’est presque trois milliards de consommateurs.

Une coopération entre les BRICS des organisations régionales comme l’Organisation de coopération de Shanghai pourrait-elle introduire un contre-pouvoir dans l’ordre économique mondial ?

Parfois on peut entendre les journalistes et hommes politiques occidentaux se plaindre des BRICS qui constitueraient quasiment une menace pour l’ordre économique international. Bizarrement personne ne pose cette question lorsqu’il s’agit des zones de libre-échange créées par les États-Unis, l’Union européenne et certains pays du Pacifique. Ces zones où ne sont admises ni la Russie ni la Chine et dont le fonctionnement n’est pas transparent du tout.

En réalité les BRICS, avec leur coopération au sein des structures régionales africaines, latino-américaines ou eurasiatique, traduisent une tendance naturelle à la transformation du système économique international. Un système qui résulte des mutations fondamentales dans l’économie mondiale après l’émergence de tout un groupe de nouvelles économies. Ceci étant, les pays BRICS ne cherchent point à constituer une sorte de « contrepoids collectif » à qui que soit.

Nous vivons dans un monde interdépendant et toute tentative de « mener son jeu économique au détriment de qui que ce soit » serait préjudiciable pour tous les acteurs. L’histoire des sanctions économiques et financières contre la Russie le prouve d’une façon éloquente. L’échange de sanctions et de contre-sanctions touche les économies de tous les participants. La politique des sanctions est un fardeau pour la croissance économique mondiale et pas seulement par rapport à la situation en Russie.

Les partenaires BRICS ont plus d’une fois démontré leur volonté de coopérer dans le domaine économique et financier avec les pays développés. On peut le constater tout particulièrement au sein du « G20 ». Depuis le sommet de Pittsburgh toutes les décisions clés adoptées par le groupe sont le fruit de compromis entre les économies développées et les marchés émergents. D’autre part, les partenaires occidentaux devraient enfin reconnaître le bien-fondé des exigences des BRICS, qu’il s’agisse de la réforme du FMI ou du soutien à un système de commerce international fondé sur des règles.

Quelles sont les perspectives d’avenir de la Nouvelle Banque de développement des BRICS ?

Conformément à son statut la Nouvelle banque de développement (NBD) devra se concentrer sur le financement des grands projets dans le domaine des infrastructures et du développement durable.

Nous estimons qu’au cours de la présidence russe on devra créer la structure organisationnelle de la banque, y compris son directoire et le « noyau dur » des professionnels de la finance, et initier la formation de son capital social (le capital partagé de la banque sera de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par actionnaire). La banque sera appelée à coopérer avec les instituts financiers des pays membres, avec les banques privées et avec les organisations financières internationales. Sans exclure un éventuel élargissement du groupe des actionnaires à d’autres pays ou à d’autres organisations financières internationales.

La Russie a proposé aux partenaires BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) de créer une association énergétique et une banque de combustibles de réserve. Quelle est ici la vision russe ?

Nous espérons que la coopération dans le domaine de l’énergie aura de vastes perspectives au sein des BRICS. Vu leurs réserves énergétiques cumulées et l’importance de leur marché énergétique, les BRICS peuvent devenir un acteur à l’échelle de la planète.

Nos propositions portant sur la création de l’Association énergétique et de la Banque de combustibles de réserve visent à assurer la stabilité du fonctionnement des complexes énergétiques de tous les pays membres. La partie russe est actuellement en train de mettre au point tous les détails de ces propositions qui seront ensuite soumises à nos partenaires.

Une autre voie prometteuse de coopération dans le domaine de l’énergie serait de coordonner nos positions dans les organisations spécifiques. Les pays BRICS estiment que « l’architecture » de la coopération énergétique internationale doit être réformée. Sa forme actuelle ne reflète pas les rôles changés des « nouvelles économies » et des pays émergents dans la production et la consommation de l’énergie.

Face aux BRICS, la Russie détient tout une palette de compétences – nucléaire, électronucléaire, transport d’énergie électrique, etc. – avec un souci des évolutions de ses spécialités, ce qui est très appréciable dans un partenariat.

Chacun des partenaires BRICS veut apporter au « panier commun » les capacités économiques qui pourraient intéresser les cinq pays membres. Chacun privilégiant naturellement ses intérêts nationaux. D’ailleurs tous les acteurs économiques d’autres organisations agissent de la même façon.

Vous avez raison, au sein des BRICS la Russie a des positions fort avancées dans tous les domaines que vous avez énumérés. Il faudrait y ajouter les technologies de communication par satellite, les levés télémétriques de la surface terrestre, l’exploration de l’espace. Ce n’est pas un hasard si un des projets que les sociétés russes ont l’intention de réaliser au sein des BRICS concerne l’exploitation sur bases multilatérales du système russe de navigation par satellite GLONASS.

Je suis certain qu’une bonne dizaine de rencontres ministérielles prévues dans le cadre de la présidence russe contribueront à analyser minutieusement tout le potentiel de notre coopération économique, scientifique et technique. Nous attendons que ce travail aboutisse à l’établissement des conditions pour une percée qualitative de la coopération tous azimuts entre les pays BRICS.

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Face au système translatlantique, les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont décidé de poser les bases d’un autre monde : politique de développement économique mutuel, nouveau système monétaire international pour nourrir la croissance, économies physiques tirées par la recherche scientifique.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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