Aux Etats-Unis, alors qu’il aurait été relativement facile d’obtenir un accord pour faire voter le budget de l’Etat américain, avec le scénario du shutdown il apparaît clairement que le président Obama, aussi bien que les républicains, entendent tirer un profit politique immédiat en laissant pourrir la situation.
Cependant, ce qui inquiète les marchés financiers et leurs porte-paroles (Christine Lagarde du FMI, Christian Noyer de la Banque de France et de la Banque des règlement internationaux, etc.), c’est qu’aucun accord ne soit trouvé pour relever le plafond de la dette américaine, actuellement fixé à 16 700 milliards de dollars (12 280 milliards d’euros). Or, sans un accord d’ici le 17 octobre, les Etats-Unis risquent le défaut de paiement, ce qui provoquerait une nouvelle crise financière mondiale.
Pour mettre fin à ce petit jeu, l’économiste et homme politique américain Lyndon LaRouche a demandé au Congrès d’agir immédiatement pour sortir le pays de l’impasse en votant la proposition de Loi pour le Glass-Steagall du 21ème siècle actuellement bloquée par les Commissions diverses de la Chambre et du Sénat.
Le président Obama fait son Néron, cherchant désespérément à exploiter la paralysie du gouvernement pour rétablir sa crédibilité. Et nombre de députés et sénateurs républicains acceptent bien volontiers de jouer son jeu. Tout ceci est une farce qui masque une réalité bien plus grave : l’économie américaine est en chute libre et tout le système financier transatlantique, allant de la Réserve fédérale jusqu’aux mégabanques de Wall Street, est sur le point d’exploser, et rien ne peut être fait pour l’empêcher. L’hyperinflation, aggravée par l’assouplissement quantitatif des dernières années, ainsi que par les renflouements, externes ou internes [bail-out ou bail-in], a atteint le point où le niveau de vie d’une majorité de la population américaine est en chute libre.
Pour éviter que l’impact de cette crise ne soit répercuté sur l’économie réelle et la population, LaRouche exige du Congrès qu’il se réunisse de toute urgence et vote le rétablissement de la Loi Glass-Steagall de 1933, afin de « mettre fin aux bail-out et aux bail-in. Laissons les gangsters de Wall Street faire faillite, car ce sont des parasites vivant aux crochets de l’économie réelle, qui ne méritent que la prison... Le Congrès doit réhabiliter les politiques du Système américain d’économie politique [Friedrich List, Alexander Hamilton, Henry Carey, etc.], avec le crédit public dédié à des projets de développement qui permettront de reconstruire l’économie réelle, tout en créant des millions d’emplois productifs et bien rémunérés. »
LaRouche a insisté sur le fait que toutes les coupes budgétaires proposées dans le contexte des négociations sur le plafond de la dette ne feraient qu’aggraver la situation. La crise gouvernementale n’est qu’un écran de fumée pour détourner l’attention de l’urgence de rétablir Glass-Steagall, et même un levier pour obtenir les coupes exigées par Wall Street. C’est exactement ce que souhaite Obama, et les élus républicains qui acceptent de jouer ce jeu ne sont que des pantins obéissant, comme le président lui-même, aux intérêts financiers de Wall Street et de la City.
# petite souris
• 04/10/2013 - 19:05
Obama est dans la droite ligne "philosophique" d’Henry Kissinger : « Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême. »................
Plus un personnage a de pouvoir, plus il devient caricature.
Ils préfèrent le chaos à la défaite !!!!!!
Un bel exemple de responsabilité ...........
Que vont-ils trouver comme alibi a posteriori ?
La guerre ! c’est tout ce qu’il reste
« Tout pouvoir est une conspiration permanente. » Balzac
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