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Interview : le Sénateur Bob Graham

Bob Graham : faisons enfin la lumière sur le rôle saoudien dans les attentats du 11 septembre

L'ancien sénateur démocrate Bob Graham, ancien vice-président de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre, veut rendre public les dernières 28 pages du rapport parlementaire qui dérangent aussi bien la famille Bush qu'Obama.
L’ancien sénateur démocrate Bob Graham, ancien vice-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre, veut rendre public les dernières 28 pages du rapport parlementaire qui dérangent aussi bien la famille Bush qu’Obama.
Crédit : Wikepedia Commons

Voici un entretien accordé par l’ancien sénateur démocrate Bob Graham à Matthew Ogden, du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC), le 11 novembre à Naples, en Floride.

Le Sénateur Graham, ancien gouverneur de la Floride, a été le vice-président de la Commission d’enquête conjointe du Congrès sur les attentats du 11 septembre.

Graham souligne l’urgence absolue de rendre enfin public les 28 pages du rapport d’enquête, un chapitre qui a été placée par le gouvernement Bush sous le sceau du secret, et qui couvre le rôle de l’Arabie saoudite dans le financement des attentats du 11 septembre 2001. Le financement des organisations terroristes comme Daech par l’Arabie saoudite est également mentionné.

Le journaliste d’enquête Dan Christensen du site d’information Broward Bulldog, ainsi que le constitutionnaliste Tom Julin de Miami, ont également participé à l’entretien. Ces derniers ont joué un rôle décisif dans la bataille contre l’obstruction systématique du FBI aux enquêtes sur les liens entre des familles saoudiennes influentes et une cellule de terroristes ayant participé aux attentats du 11 septembre, installée à Sarasota, Floride, avant les attentats eux-mêmes.

Matthew Ogden : Sénateur Graham, vous avez déclaré que la publication des 28 pages ne vise pas seulement à rétablir la vérité historique et à rendre justice aux familles et victimes des attentats, mais qu’elle aurait un impact direct sur la politique étrangère actuelle des États-Unis, incluant la prévention d’attaques futures. Vous avez déclaré par exemple dans une interview récente, avec la chaîne canadienne CBC, que nous n’aurions peut-être jamais été confrontés au danger que pose aujourd’hui par Daech, si le rôle des Saoudiens avaient révélé dans les attentats du 11 septembre 2001.

Avec les annonces récentes concernant un vote à venir pour une nouvelle autorisation de recours à la force militaire dans le cadre de nos efforts pour neutraliser Daech, pouvez-vous nous parler de l’urgence, non seulement pour les députés qui seront appelés à voter sur cette question et qui devraient d’abord lire ces 28 pages, mais aussi pour qu’elles soient rendues publiques afin qu’un débat puisse avoir lieu au sein de la population américaine en général ?

Senateur Graham : La chaîne de causalité que je vois est que ce qui est arrivé au cours des 15 ou 20 dernières années dérive d’une série d’organisations ayant débuté avec Al-Qaïda et maintenant Daech, qui sont le produit d’une forme extrême de l’Islam et qui sont soutenues par l’énorme richesse de l’Arabie saoudite. Si nous avons décidé de nous attaquer à ce problème, il faut aller aux-delà des conséquences, il faut remonter aux causes. Je crois que le pas initial le plus important pour réduire la capacité de l’Arabie saoudite à nourrir le feu de l’extrémisme, est de permettre au peuple américain et au monde de prendre connaissance de ce qu’ont fait les Saoudiens, et de ce qu’ils continuent à faire.

Je crois que cela conduirait à une condamnation substantielle des Saoudiens à l’échelle mondiale, et cela représente notre meilleur espoir pour stopper leur soutien au terrorisme. Nous pourrions vaincre Daech, cela est dans le pouvoir des capacités militaires américaines et européennes et de nos autres alliés, mais cela ne serait qu’une victoire à la Pyrrhus si d’autres groupes devaient émerger peu de temps après, car ils auront été nourris par la même main qui a nourri al Qaïda et Daech.

Les raisons du refus d’Obama

Vous avez déclaré dans le passé que même si l’étroite relation entre la famille Bush et la Maison des Saud pouvait apporter certaines clarifications sur la raison pour laquelle l’administration Bush a décidé de placer les 28 pages sous le sceau du secret, il reste à découvrir pourquoi l’administration Obama cherche à maintenir la censure décrétée par Bush, en dépit de sa promesse d’y mettre fin. Pourriez-vous nous faire part de vos pensées à cet égard ?

Graham : Cela reste pour moi énigmatique. Il y avait une histoire concernant la famille Bush et l’Arabie saoudite, qui nous permettait de faire certaines hypothèses sur ce qui pouvait motiver notre gouvernement à traiter l’Arabie saoudite avec autant d’égard. Pourquoi l’administration Obama persiste dans cette direction reste un mystère.

Une explication pourrait être liée au fait que la décision a été prise qu’il est préférable de faire face à un ennemi que l’on connaît plutôt qu’à un que l’on ne connaît pas, et que l’on ne souhaite pas perturber l’Arabie saoudite et compliquer davantage la situation au Moyen-Orient. Je crois personnellement que si c’est là la raison, qu’elle ne tient pas la route car la conséquence réelle est de permettre à cet enchevêtrement au Moyen-Orient de s’étendre au-delà d’une seule personnalité comme Osama ben Laden ou une seule organisation comme Daech, et de permettre à l’Islam extrêmiste d’acquérir une influence de plus en plus grande dans toute la société au Moyen-Orient.

Nous savons que de nombreux membres du Sénat s’étaient prononcés en 2003 en faveur de la publication de la section de 28 pages du rapport d’enquête, au moment de sa publication. Plusieurs de ces sénateurs sont encore en poste aujourd’hui, le sénateur Shelby, par exemple, ainsi que Nancy Pelosi à la Chambre des représentants. Par rapport à leur volontarisme de l’époque, pourquoi pensez-vous qu’ils soient aussi réticents à déposer au Sénat une résolution complémentaire à celle qui a été déposée à la Chambre [H.R. 428] ?

Les membres du Congrès ont plusieurs choses dont ils doivent s’occuper à tout moment. Il est possible que le temps ait passé, et que d’autres préoccupations aient accaparé leur attention. C’est l’un des problèmes pouvant découler d’une attente trop longue dans la publication de cette information. Lorsqu’un événement même aussi déchirant que celui du 11 septembre laisse la place à d’autres plus récents dans les mémoires, on a tendance à l’oublier.

« Les clés du Royaume »

Permettez-moi de vous poser une question concernant le roman que vous avez publié : Les clés du Royaume. [1] Dans ce livre, le personnage principal, Carol Watson, conduit une enquête sur l’accord armes-contre-pétrole conclu entre l’Arabie saoudite et la société britannique BAE. Je crois que cette entente était baptisée Al-Yamamah, ou la Colombe. Le Prince Bandar, ancien dirigeant des services de renseignement saoudiens et ambassadeur aux États-Unis, a signalé que dans le passé de l’argent généré par cet accord a été utilisé pour créer un fonds dissimulé pour financer la création des moudjahidines en Afghanistan et autres opérations spéciales de ce type. Lorsque cet accord Al-Yamamah s’est retrouvé sous l’attention des enquêteurs en Grande-Bretagne, l’enquête a été stoppée au nom de la Loi sur les secrets officiels par le Premier ministre de l’époque, Tony Blair.

En fait, l’enquête qui aurait mis en lumière la relation entre BAE et les Saoudiens a été interrompue, mais pas la relation elle-même.

Oui, la relation se poursuit encore aujourd’hui, pour autant que l’on sache. J’aimerais savoir, pourquoi pensez-vous que Tony Blair et d’autres responsables en Grande-Bretagne se sont donnés tant de mal pour empêcher que des indications aussi cruciales soient examinées à fond ?

Les raisons que j’ai mises de l’avant pour expliquer pourquoi Obama est aussi accommodant à l’égard des Saoudiens peuvent aussi s’appliquer au Royaume-Uni. Il y a aussi le fait qu’il s’agissait d’un contrat très important pour BAE, dans les dizaines de milliards de dollars pour la vente d’avions de combat britanniques aux forces aériennes saoudiennes, et Blair peut avoir estimé qu’il ne souhaitait pas mettre en danger les avantages économiques et les emplois dépendant de la relation entre BAE et les Saoudiens. Mais nous sommes, ici encore, en train de spéculer. Si on avait accès à l’information, on serait en train de parler de la vérité.

La Sarasota Connection

J’aimerais poser une question à M. Christensen. Votre site d’information, The Broward Bulldog, a accompli un immense travail grâce aux procédures d’accès à l’information [FOIA], qui ont permis d’obtenir des documents du FBI concernant les familles de Saratosa et leur connexions. Je crois comprendre que vous avez entrepris des démarches similaires avec les 28 pages, en parallèle avec les efforts associés à la résolution déposée à la Chambre [HR 428]. Pouvez-vous dire quelque chose concernant ces efforts et les résultats obtenus par votre site ?

Dan Christensen : Nous n’avons pas encore de résultat. Tout est en attente. Il y a deux démarches. La première concerne la poursuite en vertu de la Loi d’accès à l’information, et puis il y a une démarche appelée Mandatory Declassification Review (Examen pour déclassification obligatoire.) Notre avocat, Tom Julin, a découvert l’existence de cette procédure ; je n’en n’avais jamais entendu parler auparavant. Je pense que Tom serais le mieux placé pour vous expliquer comment cette procédure a été enclenchée, il y a plus d’un an maintenant je crois.

Essentiellement, le département de la Justice et le FBI s’est complètement joué de nous, et le cas se trouve devant un comité qui devra en dernier recours prendre la décision. Tom m’a dit, toutefois, après avoir effectué de recherches considérables sur cette question, que ce comité ne se contente pas d’une approbation systématique ; est-ce exact ?

Thomas Julin : C’est exact.

Christensen : Quel est l’historique de leurs décisions, y a-t-il une possibilité réelle de les voir recommander au Président la levée du secret ?

Julin : Il s’agit d’un organe consultatif auprès du Président ; il intervient après que toutes les démarches administratives ont été épuisées. Si le FBI refuse, ainsi que le ministère de la Justice, de publier les pages en question, alors la demande est envoyée à un comité interministériel sur lequel siègent des représentants du ministère de la Justice, du département d’Etat, des agences de renseignement, et des Archives nationales.

Ils se rencontrent tous les deux mois pour examiner les requêtes, dans le cadre du Décret exécutif qui établit le processus de déclassification. Et l’historique de leur décisions montre qu’ils ont une certaine indépendance dans leurs analyses pour déterminer si le sceau du secret doit être maintenu ou non. Ils font une recommandation au Président ; ils peuvent dire oui ou non. On ne peut faire appel de leur décision devant les tribunaux, il s’agit tout simplement d’un organe consultatif auprès du Président. Et nous attendons une décision quelque part cet hiver, c’est ce que le personnel nous a dit, en tant que scénario probable. Mais il n’y a aucune règle, aucun calendrier. Ils agissent comme ils l’entendent.

Le prochain pas

Ogden : Une dernière question pour le Sénateur Graham. Quelle serait la prochaine étape ? Que doit faire la population américaine ?

Graham : Je pense qu’il faut continuer à exercer avec détermination toutes les options pouvant conduire à la publication de cette information, afin que le peuple américain puisse connaître la vérité. En plus d’une loi pour la publication des 28 pages, et le processus d’examen administratif que viennent de décrire Tom Julin et Dan Christensen, il y a une troisième possibilité, où le Président a demandé au directeur des services de renseignement nationaux, M. [James] Clapper, d’examiner les 28 pages et de faire une recommandation sur ce qu’il faut faire, à savoir si les pages doivent être rendues publiques ou non. Ainsi, toutes les trois voies sont des possibilités pour arriver à la publication de ces 28 pages.

J’aimerais souligner que ces 28 pages, même si elles sont importantes et apporteront des éclaircissements, ne sont qu’une partie de l’information retenue jusqu’à aujourd’hui. Il y a le cas de Saratosa, où de forts indices conduisent à penser qu’il existe un lien entre trois des terroristes et une famille saoudienne influente, mais nous n’en savons pas plus puisque le FBI bloque la publication de toute information. Il y a plusieurs périodes de temps au cours desquelles plusieurs des terroristes impliqués dans les attentats du 11 septembre ont vécu à divers endroits aux Etats-Unis, tels que Falls Church (Va), Patterson (N.J.), Palm Beach County (Fla), et nous savons très peu de choses sur ce qu’il s’est passé dans ces endroits. Est-ce que les gens [des responsables saoudiens] comme ceux qui sont soupçonnés d’être intervenus à Saratosa, et que nous savons avoir été présents à San Diego, étaient présents également dans ces régions ?

Tout cela sont des choses que nous ne savons pas. Je pense que lorsque nous serons en possession de tous les faits, à moins que les délais soient tellement longs que seuls les historiens s’en soucieront, cela provoquera une réévaluation majeure de notre relation avec l’Arabie saoudite, et de la manière d’affronter cette vague d’organisations extrémistes.


[1Pour une critique du livre de Graham, voir « Réalité ou fiction ? Ce que le sénateur Graham sait vraiment », (« Fact or Fiction ? What Senator Graham Really Knows »), EIR, 18 janvier 2013.

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