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Big Brother Obama : le petit frère de Big Brother la Reine

Siège du Global Communications Headquarters (GCHQ), les grandes oreilles de la Reine d'Angleterre.
Siège du Global Communications Headquarters (GCHQ), les "grandes oreilles" de la Reine d’Angleterre.

Les révélations retentissantes de l’ancien contractant de la NSA Edward Snowden sur la surveillance électronique systématique de la population mondiale, offrent une confirmation officielle de ce que nous écrivons ici depuis des années : les Etats-Unis sont le partenaire junior d’un Empire britannique monétariste opérant à partir de la City de Londres et de Wall Street.

Non seulement l’étendue très large du programme d’espionnage du Royaume-Uni dépasse de loin les programmes américains, mais les cibles de ces opérations, dignes de l’ancienne Stasi est-allemande, comprennent aussi des hommes politiques et des militants qui s’opposent à l’Empire.

En témoigne la révélation sur le sommet du G20 d’avril 2009 à Londres, centré sur la crise financière. A la demande de Gordon Brown, le Global Communications Headquarters (GCHQ, plus de 5000 employés) britannique a espionné les délégués et chefs d’Etat et de gouvernement étranger.

Des cybercafés avaient été installés pour l’occasion, où le GCHQ pouvait intercepter les communications et surveiller les courriels et appels téléphoniques passés par les délégués sur leurs appareils BlackBerry. L’agence GCHQ avait également installé un dispositif permettant de savoir quand les délégués prenaient contact entre eux et elle avait ciblé certaines personnalités, en particulier le ministre des Finances turc. Des ordinateurs sud-africains ont également été identifiés pour être l’objet d’une attention spéciale, d’après un des documents.

Le GCHQ a reçu un rapport de son homologue américain, la National Security Agency (NSA), concernant ses tentatives pour écouter le président russe de l’époque, Dmitri Medvedev, en train de faire un appel à Moscou par satellite.

Pour Londres et Washington, il s’agissait avant tout d’obtenir des informations utiles pour « parvenir au résultat voulu » au sommet, c’est-à-dire déjouer toutes les tentatives de réformer le système bancaire en fermant son secteur spéculatif, et permettre à la City de Londres de prendre le contrôle d’un système de renflouements bancaires en pillant les contribuables et les déposants.

Londres y est effectivement parvenu. On peut lire dans la déclaration officielle à l’issue du G20 qu’il avait été décidé que le Forum de stabilité financière (FSF), une branche de la Banque des règlements internationaux (BRI) elle-même contrôlée par l’oligarchie financière, devait centraliser et mettre en avant des propositions de « réforme bancaire ». Ce fut le point de départ officiel des programmes de « résolution bancaire » qui sont adoptés aujourd’hui. Lors du sommet, le Forum a été renommé « Conseil de stabilité financière » (CSF) et doté du pouvoir de dicter des réformes aux gouvernements.

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a établi le même lien le 17 juin. Londres, 2 avril 2009 : Gordon Brown a un objectif, écrit le FAZ : « De l’argent public pour sauver les banques sans conditions douloureuses. C’est ce qu’il veut, et par hasard c’est aussi ce que veulent ses amis les lobbyistes de la City de Londres. Est-ce que les autres chefs d’Etat le voulaient, eux aussi ? Brown avait besoin de l’aide des agents de sa Majesté. »

Comme le montrent les récentes révélations faites par le quotidien britannique The Guardian, les services secrets britanniques ont effectivement aidé le Premier ministre.

Le projet de soutenir les banques grâce à l’argent public, sans mise en place de contrôles gênants, était risqué à l’époque. Mais Brown et ses [James] Bonds ont réussi. Aujourd’hui, les nations sont surendettées, à la place des banques.

Le G20 de 2009 n’est qu’un exemple. Un autre ancien de la NSA, Russ Tice, était l’une des sources clé du premier rapport du New York Times en 2005 sur le programme d’écoutes illégales mené sans mandat judiciaire par le gouvernement Bush. Tice explique que les véritables cibles des programmes d’espionnage des Etats-Unis et du Royaume-Uni sont des responsables gouvernementaux, des juges, des chefs militaires, ainsi des élus allant du niveau national au local.

Dans une interview avec Peter B. Collins le 19 juin, Tice a déclaré :

Je pourrais vous donner les noms d’une flopée de personnes différentes qu’ils ont surveillées, que j’ai vus ! Les noms et les numéros de téléphone de membres du Congrès. Non seulement leurs noms, mais aussi ceux qui étaient apparemment leurs assistants, et des assistants non seulement dans les bureaux de Washington mais (…) aussi dans leurs circonscriptions. (…) C’est incroyable ce que la NSA a fait. A mon avis, ils se sont simplement transformés en agence voyou disposant de moyens dopés, dignes de J. Edgar Hoover, [le dirigeant du FBI pendant de longues années] à une échelle monstrueuse. 

Ce qui éclate au grand jour, c’est la mise en œuvre de mesures d’Etat policier, non pas pour combattre le terrorisme, mais pour étouffer dans l’œuf toute opposition à la mise en place d’un fascisme financier.

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  • petite souris • 25/06/2013 - 23:59

    relire les Rois Maudits de Druon
    ou revoir les épisodes du feuilleton joué par Jean Piat !
    en particulier faire attention au rôle joué par le banquier Tolomei interprété par Louis Seigner
    Rien n’a vraiment changé !
    les six épisodes existent sur youtube http://www.youtube.com/watch ?

    v=BxAGrjgs1yQ

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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