Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilActualités

Avec Manuel Valls, l’€uro met la France sous tutelle

En se soumettant à l’euro et aux banques, François Hollande et Matteo Renzi (ci-dessous) se condamnent à faire une politique de casse sociale.

Une faillite irrémédiable menace le système financier. Et quiconque préfère l’ignorer se rend incapable de saisir le pourquoi des mesures d’austérité et du démantèlement brutal de l’Etat qu’on nous impose.

En refusant d’opérer une véritable séparation entre banques de dépôt et banques d’affaires, en refusant de sortir de l’euro pour construire une Europe de grands projets, d’emploi qualifié et de justice sociale, François Hollande a organisé son propre Waterloo.

Après la défaite, c’est la mise sous tutelle et le passage à la caisse. Le 23 avril, Paris doit présenter pour validation son budget à la Commission européenne pour les trois ans à venir.

Le spectre de la déflation

Ce qui serait presque drôle si la réalité n’était pas tragique, c’est la soumission de François Hollande à un système lui-même au bord du gouffre. Que disent les grands prêtres du système ? Sans admettre qu’il s’agit simplement de la conséquence logique de leurs propres politiques, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le gouverneur de la BCE, Mario Draghi, s’affolent.

Hausse trop modérée des prix des biens de consommation depuis un an, croissance en berne, euro surévalué par rapport au dollar, faible inflation, faible marge pour les entreprises, chômage élevé : comme dans les années 1920, avant que l’hyperinflation ne fasse exploser la bulle, le « spectre de la déflation » frappe à la porte de la maison euro, menaçant brutalement de bloquer l’économie réelle et de précipiter plusieurs pays vers la faillite.

Pour sauver « le système », c’est-à-dire les banques casinos qui se goinfrent avec une spéculation toujours plus folle, pour les tenants de l’orthodoxie libérale, il n’existe que deux outils : l’injection de liquidités et les réductions budgétaires.

Ainsi, à la surprise générale, le Commissaire européen Michel Barnier a appelé à la reprise de la « titrisation », une pratique délaissée car sentant le soufre depuis l’affaire des subprime de 2008.

La BCE s’en réjouit, car elle pourra alors échanger généreusement les titres ainsi créés. En faisant marcher la planche à billets, on pourra contrer la déflation par l’inflation, c’est-à-dire injecter de nouveau les liquidités qu’il faut pour maintenir en vie le moribond. Autant Bruxelles se montre avenante avec les banques, autant elle se révèle sans pitié pour les États et les peuples européens.

L’UE a visiblement perdu toute capacité d’auto-correction. Fièrement, Bruxelles se vante que la Grèce ait pu retourner sur les marchés et y trouver 3 milliards d’euros, mais oublie de préciser que les gens y meurent faute de soins médicaux. Alors qu’Athènes vient de décider pour 2014 une nouvelle réduction de 12,5 % des dépenses sociales et de 19,7 % des dépenses publiques de santé, Adonis Georgiadis, le ministre grec de la Santé a décrété que « les maladies comme le cancer ne sont urgentes qu’en phase avancée ».

Quant à la France, les conseillers de Hollande ont été « très mal reçus » par le cabinet du président de la Commission européenne. Pas question pour Bruxelles (et Berlin) de nous accorder de nouveau délai pour satisfaire aux sacro-saints critères de Maastricht : le déficit public doit, coûte que coûte, être ramené à 3 % du PIB d’ici 2015, alors que nous en sommes à 4,3 %. Faillir à ce diktat conduirait les agences de notation à baisser la note de la France, la 5e puissance économique mondiale, dont la chute entraînerait l’explosion de toute la zone euro…

Matteo Renzi fait école

Ce que Cameron a fait en Angleterre et ce que l’Espagne a concédé sous la pression de la Troïka, l’Italie et la France se l’infligent désormais à elles-mêmes ! Matteo Renzi, qui hurle « contre l’austérité », a été reçu le 15 mars par Hollande à l’Élisée. Pour faire avaler les coupes budgétaires (35 milliards d’euros) et le dégraissage du « mille-feuille » administratif – mesures qui plomberont fatalement la croissance et aggraveront la menace de déflation – le Premier ministre italien a décidé, pour tenter de provoquer un électrochoc économique, de distribuer « dix milliards pour dix millions d’Italiens » et de baisser les charges des entreprises. Démarche trompeuse qui semble faire école, puisque l’on vient d’adopter une démarche similaire en France.

Ainsi, pour rentrer dans les clous (de ce cercueil), Hollande a chargé Valls de faire le sale boulot et de « mettre en musique » sa politique de soumission. Au menu, le « pacte de responsabilité » (20 à 25 milliards d’euros de réduction de charges et d’impôts pour les entreprises) et de « solidarité » (suppression des charges sociales pour les salaires de 1,5 Smic), suivi d’une cure d’austérité « à l’espagnole ». Valls, sans en informer au préalable les élus socialistes, a détaillé le 16 avril comment et où il compte trouver ces 50 milliards d’euros.

Prendre l’argent là où il y en n’a pas

Seul point positif, le gouvernement ne renoncera pas à embaucher 60 000 enseignants. Pour garder la haute main sur l’appareil de l’État, on ne coupe pas non plus dans la défense, la justice et la sécurité.

Par contre, l’État coupe 18 milliards dans ses frais de fonctionnement, exige 11 milliards de coupes des collectivités territoriales et 21 milliards de la Sécurité sociale.

Première cible : les retraites. La baisse d’un point du rythme de réévaluation des retraites, décidée par Valls dans un contexte de faible inflation, revient de fait à un gel. La plupart des autres prélèvements sociaux (logement, famille, invalidité) seront eux aussi gelés jusqu’en octobre 2015. Ce sont près de 4 milliards d’euros qui n’iront plus dans les poches des retraités, locataires et autres familles. C’est autant de pouvoir d’achat amputé. Et les mesures pré-vues du plan de pauvreté (revalorisation exceptionnelle pour le RSA, allocation de soutien familial) seront retardées d’un an.

Les collectivités mises au pain sec

Ayant été mise sous tutelle par Bruxelles, Paris compte infliger à son tour le même traitement aux collectivités territoriales.

Si en 2014, la baisse de la dotation de l’Etat de 1,5 milliards d’euros aux collectivités locales a pu être récompensée par des nouvelles ressources, notamment par la hausse des droits de mutations que payent les acquéreurs d’un bien immobilier et l’augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, Valls prévoit une baisse de 11 milliards d’euros sur trois ans sur les dotations générales des collectivités.

En Italie, Renzi a décidé d’éliminer les 107 provinces et prépare la suppression du Sénat. En France, le projet Valls-Hollande, prévoit de réduire de moitié le nombre de régions (Balladur en voulait 15, Raffarin en propose 8) d’ici janvier 2017, de supprimer les « conseils départementaux » (mais pas les départements, dont la suppression nécessiterait un changement constitutionnel), en transférant leurs prérogatives aux régions et aux intercommunalités et métropoles qui avaleront les 36 700 communes indépendantes à l’horizon 2021. Suivra la réorganisation des 240 sous-préfectures et des 15 000 syndicats intercommunaux.

Sera supprimée également la fameuse « clause de compétence générale », comme le réclamait le rapport Lambert-Malvy en écho à la Cour des comptes. Alors qu’on affirme vouloir « lutter contre la bureaucratie », les élus se retrouveront réduits au statut de simples fonctionnaires, gérant chacun une caisse (vide) pour des tâches limitées et prédéfinies. Pourront-ils encore faire voter un vœu en conseil pour la séparation bancaire ? Il est permis d’en douter.

Parmi les 53 mesures préconisées par le rapport Lambert-Malvy, le gel des dépenses des administrations et de la taxe d’habitation, ainsi que l’encadrement des hausses d’impôts collectés par les communes. En d’autres termes, la seule marge de manœuvre laissée aux élus, c’est de réduire les budgets et les activités ! Et s’ils refusent de se prêter au jeu, on les met sous tutelle. Pas un mot sur les emprunts toxiques que les collectivités sont sommées d’honorer alors que les tribunaux en ont constaté l’illégalité !

Reste à savoir s’il serait rentable de regrouper conseils généraux et conseils régionaux (90 milliards d’euros de dépenses à eux deux). Une étude de l’Assemblée des départements de France menée en 2009 montre qu’en cas de fusion, seules les dépenses de fonctionnement (soit 6 milliards d’euros sur 200) diminueraient, et que cette baisse ne dépasserait pas 10 %, soit 600 millions d’euros, ou encore 0,7 % des 90 milliards d’euros de dépenses globales…

Car, comme le précise Charles Buttner, président du Conseil général du Haut-Rhin, dans Le Monde : « Ce n’est pas parce que l’on va supprimer des collectivités locales que les dépenses liées aux services et prestations aux habitants disparaîtront. Il faudra toujours payer le revenu de solidarité active (RSA), construire des routes, des lycées et des collèges ! »

Pour le nouveau ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui présente en modèle la fusion (donc la disparition) de la commune d’Octeville avec Cherbourg dont il fut le maire, l’économie « proviendra de la réforme structurelle ».

En outre, alors qu’aucune politique européenne de grands travaux ou de relance industrielle n’est proposée pour absorber ceux qui quitteraient la fonction publique, les pays qui ont entamé ce type de réformes se sont rapidement transformés en machines à broyer des emplois. Ainsi, en Espagne, 340 000 emplois publics ont été supprimés, un demi-million au Royaume-Uni.

En conséquence, au lieu de faire des économies et de relancer l’économie, la baisse de 1,5 milliards d’euros des dotations cassera l’investissement dans les territoires, qui représente 70 % de l’investissement public ! Selon une simulation de La Banque postale, une baisse de 10 milliards d’euros des dotations d’ici 2017 pourrait conduire à une chute des investissements de près de 35 % d’ici trois ans !

Politiquement, Hollande pense jouer malin. En 2015, dans la foulée des élections municipales, l’UMP risque de rafler bon nombre de régions et de départements. « Le choc va être rude », écrit La Tribune.

En 2015, des hommes et des femmes politiques vont faire campagne lors des élections cantonales puis des élections régionales en sachant que leur seule mission sera ensuite de négocier la suppression de la collectivité où ils viennent d’être élus.

Face à cette dérive, une partie de la gauche commence à se frotter les yeux en se réveillant en plein cauchemar. Le 12 avril, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté « contre l’austérité » à Paris et ailleurs.

Après l’annonce de Valls, Christian Paul, député PS de la Nièvre, à l’origine d’un appel pour un « contrat de majorité » ayant recueilli une centaine de signatures, a déclaré :

Nous n’avons pas été élus en 2012 pour faire cette politique-là !

En l’état, il ne votera pas le programme de stabilité le 30 avril. Une vingtaine d’autres risquent d’en faire autant. Dès le lendemain de son annonce, Valls a dû s’entretenir un à un avec les contestataires pour tenter de les rallier à sa thérapie de choc mortifère.

Le retour de l’Europe des régions

Avec une surconcentration de pouvoirs donnés à des métropoles (Lyon sera le modèle) et des régions construites autour de « bassins de vie » (quid de nos 34 départements ruraux ?), tout est mis en place pour la prochaine étape : l’éclatement des Etats-nations au profit de régions appelées à devenir les provinces d’un empire européen.

En effet, crise aidant, on peut craindre qu’elles généralisent ce qu’elles font déjà : négocier directement avec la capitale de l’Empire, c’est-à-dire Bruxelles, contre la capitale du pays auquel elles appartiennent.

La carte des superrégions, des mini-Etats d’environ 5 millions d’habitants autour d’une eurométropole (Lyon sera la référence), ressemble étrangement à ce qu’avait imaginé le magnat hollandais de la bière Freddy Heineken en 1992 (ci-contre).

Les référendums à venir en Écosse et Catalogne, et les élections du 25 mai en Belgique, où les séparatistes flamands risquent de prendre une fois de plus le pays en otage, serviront d’accélérateur au processus.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • petite souris • 23/04/2014 - 18:53

    petit problème d’orthographe ?
    petit problème de lecture ?
    une politique de casse sociale ou de classe sociale ...............
    ou bien un gros problème de vision ?

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Approfondir

Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

En savoir plus
HelgaZepp
30 janvier 2014
Déclarations
Déclaration d’indépendance des nations européennes
NS
13 novembre 2013
Nouvelle Solidarité N°21/2013
Quittons tous l’euro pour sauver l’Europe !
Santé publ.
16 avril 2014
Actualités
Avec l’austérité imposée à la Grèce, les gens meurent faute de soins
glasssteagall
17 décembre 2013
Actualités
S&P vous avait bien prévenus : avec la directive européenne sur le bail-in, le vol deviendra légal

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard