Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilActualités

Astéroïdes : l’appel à une collaboration internationale s’amplifie

Au lendemain du double avertissement de vendredi concernant le danger potentiel des astéroïdes pour l’avenir de notre planète (le passage de l’astéroïde 2012 D14 à proximité de la Terre et l’explosion le même jour de la météorite de Chelyabinsk en Russie), plusieurs responsables politiques ont tiré la sonnette d’alarme et demandé à ce que se mette en place une collaboration internationale pour une Initiative de défense de la Terre.

Andrei Kokoshine, membre de l’Académie russe des sciences et doyen du département de politique internationale à l’Université d’Etat de Moscou, a déclaré à l’agence Iter-Tass samedi le 13 février que « nous avons déjà des gens qui ont été blessés en raison d’une chute de météorite » et averti que « si un corps céleste plus gros doit frapper la Terre, les effets seront dévastateurs, en particulier si cela arrive dans une grande ville. Dans certains cas, comme ont prévenu beaucoup de scientifiques, la chute d’un astéroïde provoquerait la fin de l’humanité ».

Kokoshine a été membre du U.S. and Canada Institute, et secrétaire du Conseil de défense de la fédération russe entre 1997 et 1999. Il est maintenant premier directeur-adjoint du Comité de la Douma sur la science et la haute technologie.

Kokoshine a insisté sur le fait que la menace des corps célestes doit devenir un sujet politique international, et a demandé qu’un effort concerté en ce sens soit lancé, impliquant les pays qui ont la technologie et la connaissance nécessaires pour faire face au problème. « De telles technologies existent en Russie, aux Etats-Unis, en Chine, dans l’Union européenne et dans une certaine mesure en Inde », a-t-il spécifié. Il faut des discussions tant bilatérales que multilatérales. « Il est grand temps de créer un centre international commun pour la surveillance et pouvant répondre aux menaces naturelles en provenance de l’espace. (…) Les Nations Unies peuvent créer un comité spécial au sein même de leur structure pour coordonner les efforts des membre du Conseil de sécurité et d’autres pays membres de l’ONU dans ce domaine. »

Réponse américaine

Aux Etat-Unis, qui se sont jusqu’à présent concentrés presque exclusivement sur la construction de boucliers antimissile controversés en Europe et en Asie, des politiques ont enfin montré le bout de leur nez pour mettre la question sur la table. C’est notamment le cas pour deux députés démocrates, Rush Holt du New Jersey et Donna Edwards du Maryland, qui ont publié un éditorial dans le Washington Post intitulé « Nous aurons été avertis ».

Holt est physicien et ancien assistant-directeur du Laboratoire de physique des plasmas à l’Université de Princeton, et Edwards est la représentante démocrate auprès du Comité de la Chambre pour les questions spatiales.

Après avoir expliqué comment les événements de vendredi « illustrent à quel point il est crucial pour les nations d’identifier rapidement ce qui tombe du ciel et de déterminer la nature du danger », ils appellent à un accroissement du budget pour la détection des objets géocroiseurs, et affirment que « Washington devrait faire plus pour établir un système international pouvant fournir, sur une base quasi instantanée, une information crédible à tous les pays ».

A part les dangers directement associés à une collision, il font remarquer que l’explosion de météorite comme celle de Chelyabinsk vendredi pourrait être confondue avec une attaque nucléaire et provoquer une réaction excessive. « Les dommages pouvant arriver si un pays venait à mal identifier une explosion de météorite et lancer une contre-attaque donnent froid dans le dos », écrivent-ils.

L’ancien astronaute de la NASA Mark Kelly soulignait lors d’une interview à l’émission Meet the Press que l’espace est un endroit peuplé, contrairement à ce que l’on pourrait penser, et que ce genre d’objet entre dans l’atmosphère tout le temps. « Lorsque vous êtes à bord de la Station spatiale internationale, c’est déconcertant car ils passent tout près de vous. Avec autant de roches entrant dans l’atmosphère terrestre, il y a certainement un risque », a-t-il affirmé.

Les préoccupation russes ont été relayées par le Los Angeles Times. Son correspondant à Moscou, Sergei Loiko, a interviewé Vladimir Lipounov, directeur du Laboratoire de surveillance spatiale de l’Université d’Etat de Moscou. Lipounov a déclaré qu’il « est temps que la Russie investisse sérieusement, non seulement dans la construction d’un système de surveillance mais également de défense, capable de détruire ces objets qui nous tombent du ciel ».

Le premier Ministre adjoint Dimitri Rogozine avait déjà fait remarquer que « ni les Etats-Unis ni la Russie ne disposent des moyens technologiques permettant de détruire les objets en provenance de l’espace », et qu’il allait « soumettre dès lundi au premier Ministre [Medvedev] un rapport objectif sur ce qu’il s’est passé dans l’Oural, ainsi que des propositions sur la possibilité de prévoir les dangers et d’y faire face ».

Réactions européennes

La presse allemande revient quand à elle sur l’initiative NeoShield lancée il y a un an, un programme d’une durée de trois ans consistant à identifier les moyens les plus appropriés pour une surveillance accrue des objets géocroiseurs et les éliminer en cas de besoin. Le projet vise à rassembler les données pouvant aider les pouvoirs publics à prendre les décisions pour le financement de tels programmes. De par leur nature même, ces programmes exigent une meilleure collaboration entre les pays, explique Peter Hintze, le principal responsable pour les questions spatiales en Allemagne, lors d’une entrevue publié dans le Rheinische Post.

NeoShield mobilise dix scientifiques travaillant dans des centres situés à Darmstadt, Brême et Friedrichshafen pour l’Allemagne, à Toulouse et aux Mureaux pour la France et à Stevenag en Angleterre. Tous ces programmes sont sous financés et plusieurs scientifiques espèrent que la situation va changer rapidement. Alan Harris, coordinateur en chef de NeoShield et directeur de l’Institut planétaire de Berlin, a déclaré qu’il estimait que des observatoires situés dans l’espace seront nécessaires pour une surveillance en profondeur permettant de détecter les danger suffisamment à l’avance pour prendre des mesures d’urgence. Harris et plusieurs autres scientifiques ont fait remarquer que si l’astéroïde 2012 DA14 s’était trouvé sur une trajectoire de collision avec la Terre, sa détection en 2012 aurait été trop tardive pour que l’on eût pu agir à temps. Il aurait fallu dans son cas le détourner de son orbite au moins trois ans d’avance.

L’appel d’urgence de Rogozine pour une collaboration avec les Etats-Unis a également été repris dans le Guardian de Londres, qui rapporte : « Le Président Vladimir Poutine et le premier Ministre Medvedev ont été informés de l’incident, et Poutine a convoqué une réunion des chefs des situations d’urgence de tous les ministères ». « Le premier Ministre adjoint Dimitri Rogozine, ancien ambassadeur de Russie à l’OTAN, a utilisé Twitter pour en appeler à un effort international pour créer un système d’avertissement pour tous les objets d’origine étrangère... Ni les Etats-Unis ni la Russie n’ont les capacités de détruire de tels objets ».

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
La défense stratégique de la Terre, but commun de l’humanité
9 janvier 2013
Science
La défense stratégique de la Terre, but commun de l’humanité
Espac
16 février 2013
Actualités
Météorite russe : l’urgence de l’Initiative de défense terrestre

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard