Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilActualités

Réforme de la santé : Les Américains se révoltent contre le fascisme financier

Par Bertrand Buisson

« Je ne fais confiance ni à vous, ni aux républicains, ni aux démocrates. Lorsqu’on parle de ma santé, je ne fais confiance ni aux conservateurs, ni aux progressistes ni à aucun politicien, mais seulement à mon docteur et à moi. »

Un citoyen en colère à son député, le 6 août dernier lors d’un Town Hall Meeting dans le Minnesota.

Plusieurs millions de familles expulsées de leur logement depuis l’été 2007, un demi-million de chômeurs supplémentaires chaque mois et un chômage réel de plus de 20%, 48 Etats sur 50 en faillite et la suppression des services publics et des services sociaux, 23 700 milliards de dollars d’argent public engagés dans le renflouement des grands de Wall Street, 81 banques régionales ayant déclaré faillite depuis le 1er janvier…Voilà l’état de l’économie américaine, voilà ce qu’endurent les citoyens américains. Et par dessus le marché, ils viennent d’apprendre que leur gouvernement veut mettre en place un système de rationnement des soins menaçant directement leur vie.

Dès lors, comment s’étonner de la défiance envers l’administration Obama ? Des centaines de milliers d’Américains, mus par la colère et l’indignation, affluent spontanément dans les traditionnels Town Hall Meetings (réunions entre les citoyens et leurs élus) pour lyncher (verbalement pour l’instant) leurs sénateurs et députés qui ont laissé faire cela.

La colère choisit son camp et sa bannière

Depuis le mois de mai, Lyndon LaRouche et son comité d’action politique (LaRouche PAC) dénoncent la réforme Obama comme une résurgence du programme médical d’Hitler, documents à l’appui. Le 19 mai, Lyndon LaRouche avait prévenu la classe politique américaine en déclarant publiquement que « la révolte contre la tournure que prennent les politiques d’Obama gronde au tréfonds du pays ». Lors de sa conférence internet du 1er août, il avait de nouveau averti : « Nous entrons dans une période de révolte et les membres du Congrès vont devoir se cacher en retournant dans leurs circonscriptions car les citoyens vont vouloir les lyncher. » Depuis, l’affiche du LaRouche PAC affublant Obama d’une petite moustache carrée et barrée du slogan « J’ai changé » est devenue le symbole de la mobilisation, débarquant même dans les pages du Monde, du Figaro, de Libération, de Marianne et sur le site de France Info !

Peu importe le qu’en dira-t-on de ceux qui classent cette affiche dans la catégorie « extrémiste ». La révolte est en marche et le LaRouche PAC apparaît partout comme son catalyseur. Rien d’étonnant à ce que les élites bien-pensantes qualifient d’outrageante une campagne plébiscitée par les citoyens mobilisés ! Les Français qui ont vu comment, en 2005, les opposants à la Constitution européenne furent systématiquement vilipendés par leurs adversaires et les médias, comprennent très bien de quoi il s’agit. Dans ces moments particuliers de l’histoire, plus l’establishment en rajoute et plus s’accroît la défiance populaire.

Que propose donc la réforme Obama ?

Contrairement à ce qu’on en dit, le but de cette réforme n’a jamais été d’accorder à la majorité des Américains un accès adéquat aux soins. Si Obama répète qu’il veut donner une couverture maladie aux 47 millions d’Américains qui en sont dépourvus, il a aussi stigmatisé les programmes de santé publics destinés aux personnes âgées, aux malades chroniques, aux handicapés et aux pauvres : « la cause première de notre déficit public est l’explosion des coûts de Medicare et Medicaid », mais pas un mot sur Wall Street. Déjà, dans le budget 2010 présenté le 26 février par le chef de la Gestion et du Budget à la Maison Blanche, Peter Orszag, la Présidence annonçait 300 milliards de coupes budgétaires dans les dépenses de santé publique, grâce à la mise en place d’un système informatique d’« e-records » compilant les données médicales et personnelles des patients et indiquant au médecin le traitement le mieux adapté. Selon Orszag, ce système servirait à éliminer les procédures « non nécessaires ». Mais selon quel critère veut-il les choisir ?

A la recherche de « l’efficacité comparative »

Obama est entouré de conseillers « comportementalistes », qui utilisent l’étude des comportements animaux afin de domestiquer politiquement la société humaine. Avec eux, une vie humaine peut donc tout à fait être réduite à une question comptable. Ils ne se considèrent pas plus responsables de la vie humaine que de celle d’un animal. Si, pour le bien du troupeau, il faut abattre quelques têtes, aucun problème éthique, c’est une question objective.

Dans le plan de relance de la nouvelle administration adopté en février, cette clique a obtenu 1,1 milliard pour la création d’un Conseil fédéral sur la recherche en efficacité comparative (FCCER), chargé de préparer la réforme.

Pour comprendre ce qu’est la méthode d’efficacité comparative, il faut aller en Grande-Bretagne, où le gouvernement Blair en a fait sa doctrine. Créé en 1999, le programme NICE promulgue les interdictions de soins selon le profil personnel. Le fonctionnement est très simple : si un alcoolique a besoin d’une greffe de foie, on la lui refusera car on ne peut être sûr qu’il ne recommencera pas à boire. Mieux vaut économiser l’argent et le foie pour des personnes qui en valent le « coût ».

Peter Orszag revendique ouvertement l’efficacité de cette méthode, que l’on appelle QALY et qui consiste plus généralement à rationner les soins en fonction du nombre d’années en bonne santé qu’il vous reste à vivre. Voilà ce que les « e-records » seront chargés de dire aux médecins : tel ou tel traitement est trop coûteux pour un malade chronique, une personne âgée, un obèse ou un fumeur.

Le problème c’est qu’Obama baigne dans ce milieu depuis l’université. Le 3 mai dernier, dans une interview au New York Times, le Président parlait de « l’importance d’utiliser les études sur l’efficacité comparative afin de ralentir les dépenses », évoquant « les études objectives faite par des gens qui s’y connaissent en la matière ». L’un de ces fins connaisseurs, et conseiller spécial de la Maison Blanche sur la Santé, n’est autre que le Dr Ezekiel Emanuel, membre du collège d’expert du FCCER, qui expliquait dans un article de 1996, que « les soins fournis aux individus qui ne peuvent plus, de manière irréversible, être ou devenir des citoyens participatifs, n’ont rien de fondamental et ne doivent pas être garantis. Un exemple évident est la non garantie des soins aux patients atteints de démence. » Comme dans l’Allemagne de 1939, il s’agit de se débarrasser des « bouches inutiles » et des improductifs.

Le défenseur de la Sécurité sociale universelle américaine désavoue Obama

Le député démocrate progressiste John Conyers, qui promeut depuis plusieurs années une sécurité sociale universelle, a qualifié la réforme Obama de « foutaise » et l’attitude du président de « mauvaise ». Conyers a déploré l’influence du chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, qui « ne cherche qu’à réussir et est prêt pour cela à passer des accords sur tout et n’importe quoi » (rassurant, lorsque l’on parle de santé publique, a-t-il ajouté), alors que jadis le sénateur Obama soutenait le programme de sécurité sociale universelle. « Il n’y a pas plus déçu que moi au sujet de Barack Obama », a-t-il dit.

Les « tribunaux de la mort »

Pour appliquer ces méthodes et garantir les coupes budgétaires prévues, la Maison Blanche a fait de la création d’un Comité indépendant d’experts médicaux (IMAC) l’enjeu essentiel de sa réforme. Le 22 juillet dernier, lors de sa conférence de presse télévisée, Obama a appelé à cinq reprises à l’établissement d’un tel comité, que LaRouche qualifie de nouveau T-4, en référence au décret sur l’euthanasie signé par Hitler en septembre 1939 (voir encadré). Si Obama est désormais obligé de dire et répéter qu’il n’y aura pas de « tribunaux de la mort », il en a pourtant reconnu et souhaité la vertu anti-démocratique : « Les malades chroniques et les patients en fin de vie sont potentiellement responsables de 80% des dépenses de santé (…) Il y aura un débat démocratique très difficile. Il est très difficile d’imaginer que le pays puisse prendre ce type de décision par les voies politiques normales. C’est pourquoi il faut avoir des groupes indépendants qui puissent nous guider », a-t-il déclaré le 3 mai dans le New York Times. Début août, 75 députés des deux partis ont écrit à la présidente de la Chambre pour lui signifier que le projet IMAC était inacceptable et conduirait à la mort du projet de loi.

Euthanasie ou simple incitation à mourir ?

Les partisans de la réforme ont qualifié de « fantasque » la préoccupation exprimée par les citoyens dans les Town hall meetings, au sujet de l’euthanasie. Les Américains ne s’y sont pourtant pas trompés. L’article 1233 du projet de loi, intitulé « Consultation pour la planification des soins anticipés », promet aux plus de 65 ans couverts par Medicare (souvent les plus pauvres et les plus malades), ainsi qu’aux malades chroniques, une visite médicale quinquennale remboursée pour se faire expliquer les procédures de fin de vie et les inciter à signer une déclaration de refus de soins. De surcroît, la loi oblige à une nouvelle visite dès lors que serait diagnostiquée « une maladie chronique, progressive, incurable, limitant l’espérance de vie ou déjà en phase terminale, ainsi qu’un accident où le pronostic vital est réservé, ou lorsque la personne est admise dans un centre de soins médicalisé, ou de long séjour ou bien à l’hospice. » Il s’agit donc de harceler les vieux jusqu’à ce qu’ils meurent pour les inciter à en finir plus vite, au nom de la « responsabilité fiscale » qu’Orszag veut d’ores et déjà étendre au système public de retraite.

Un corporatisme à la Cheney

A cela viennent s’ajouter les révélations sur les accords secrets entre la Maison Blanche et les géants pharmaceutiques et compagnies d’assurance maladie privées, qui ont mis la gauche du Parti démocrate en colère, après huit années de ce corporatisme. Le 4 août, le Los Angeles Times a révélé la nature de ces accords conclus entre février et juin, après vingt-sept réunions secrètes entre le cabinet d’Obama et ces lobbies : plafonner à 80 milliards de dollars sur 10 ans les économies réalisées sur les dépenses de médicaments (alors que dans le même temps, le lobby pharmaceutique en vendra pour 3600 milliards de dollars) tout en refusant à Medicare le droit de négocier les prix ; et la garantie donnée aux assureurs qu’ils continueront à toucher au moins 25% du coût total de la facturation pour leurs « frais administratifs ». En retour, l’organisme qui fédère les compagnies pharmaceutiques, PhRMA, s’est engagé à financer pour 150 millions de dollars de spots publicitaires pro-réforme.
On voit que malgré le départ de Bush et Cheney, la Maison-Blanche est restée (pour l’instant…) la courroie de transmission de ce qu’il convient d’appeler le fascisme financier.

Voilà pourquoi les citoyens américains se révoltent. Non seulement il devient impossible de vivre dignement aux Etats-Unis, mais de plus, le gouvernement veut exterminer les plus faibles afin de servir les intérêts de Wall Street et de la City de Londres. Le véritable programme confié à la présidence Obama par ses commanditaires financiers n’aura pas tenu longtemps sous le vernis orwellien de l’Obamania (cf. Quand Terra Nova francise l’obamania). Plutôt que de commenter et feindre de ne pas comprendre ce qui se passe outre-Atlantique, les responsables politiques français feraient mieux d’abandonner le costume de la complaisance. Avec un chômage réel excédant les 4 millions, une pauvreté touchant plus de 8 millions de Français, des collectivités locales aux abois, des finances publiques en détresse, des agriculteurs et de ouvriers en colère, des bonus qui se distribuent là où des claques devraient l’être, personne n’est à l’abri des coups. Les élites parisiennes qui traitent les prises d’otages de patrons comme des épiphénomènes sociologiques pourraient bientôt sentir le goût de la pique. Nous ne sommes pas obligés d’en arriver là, mais tous ceux qui ont eu vent des mises en garde lancées par Jacques Cheminade depuis sa campagne présidentielle de 1995 et connaissent l’alternative qu’il a avancée, ne pourront pas dire qu’ils n’avaient pas été prévenus.


Obama ressuscite le T-4 d’Hitler

Le Comité indépendant d’experts médicaux (IMAC), composé de cinq experts nommés par le Président, échapperait à la supervision du Congrès et serait chapeauté par un actuaire dont la mission sera de « faire plier la courbe des dépenses ». Peter Orszag a reconnu que ce comité s’inspirait directement du programme britannique NICE, qui interdit les traitements onéreux aux personnes dont l’espérance de vie ne semble pas optimale.

En 1939, Hitler demanda à son ministre de la Santé de « faire certaines économies sur les dépenses hospitalières ». Le 1er septembre, le chancelier allemand rédigea le décret sur la « destruction des vies sans valeur » :
« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt ont la responsabilité d’étendre les attributions de certains médecins désignés nominativement. Ceux-ci pourront accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon le meilleur jugement humain disponible de leur état de santé. »


Suivre : La révolution citoyenne qui nous arrive des Etats-Unis


Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • cutcut • 21/10/2009 - 23:00

    Cocasse.
    Larouche qui dénonce les accusations grotesques de négationisme et d’antisémitisme dont il fait l’objet n’a donc rien trouvé de mieux que ce parallèle "minable" Hitler = Obama pour attaquer la politique de ce dernier. Certes, l’image interpelle, au niveau de la com’ c’est plutôt bien vu. Mais sur le fond, ça n’est ni sérieux, ni honnête. Larouche s’est-il décidé à faire de la politique comme les copains d’en face ?
    En tout cas, à force de banaliser le nazisme de la sorte, il est sûr qu’on contribue à la populariser, étiqueter "nazis" toute une farandole de salopards, j’en connais qui hésiteront de moins en moins à se définir comme tel, car quoi, si tout le monde l’est pourquoi pas moi ?

    Pour en revenir à nos moutons, si l’intention d’inciter les vieux pauvres à refuser les soins en fin de vie pour faire des économies n’est certes pas très brillante ni très humaniste voire carrément dégueulasse, il y a une grande différence entre les buts poursuivis : c’est dit dans l’article :
    Pour Obama il s’agit de ne pas destiner 50% de l’aide médicale à 5% des bénéficiaires.
    Pour Hitler il s’agissait de détruire "les vies sans valeur".
    C’est quand même bien différent.
    Si Obama avait pour projet de garantir un même accès aux soins pour tous, ça se saurait, et il n’aurait pas été élu^^. Il n’aura donc bien évidemment qu’une certaine enveloppe à redistribuer aux citoyens les plus démunis. Enveloppe déjà difficile à arracher à ses homologues. Et si je trouve cela inadmissible, honteux et condamnable, il ne me viendrait pas à l’idée de rapprocher cette logique du nazisme, c’est du bon individualisme assaisonné au capitalisme tout ce qu’il y a de plus commun.
    Bref, il est dommage, alors que l’article porte de véritables et sérieuses critiques, de voir ces raccourcis dont l’efficacité politique est plus que douteuse.
    LaRouche se contente de faire plaisir à son public, aurait-t-il abandonné toute véritable volonté de transformation de la société et préfère-t-il assurer sa petite place d’extrème opposant pour ses vieux jours ? souhaitons lui qu’il ne tombe pas malade, même si je ne m’inquiète pas trop de son accès aux soins pour lui.

    "Les Français qui ont vu comment, en 2005, les opposants à la Constitution européenne furent systématiquement vilipendés par leurs adversaires et les médias, comprennent très bien de quoi il s’agit."
    Désolé, j’ai voté non, j’ai ricané jaune face à la propagande ridicule des oui-ouiste et "propagandé" à mon échelle pour le non, et pourtant je ne comprends pas le rapprochement. Votre sous-entendu me laisse perplexe.

    Répondre à ce message

  • Un citoyen francais • 27/09/2009 - 18:15

    Vous êtes vraiment une bande de misérable doublé de parfait idiots et d’abrutis. Comparer Obama à hitler est une infamie.

    Ce site est une honte

    MODERATION : pour quelqu’un de si éclairé, quelle drôle démonstration d’intelligence !

    Répondre à ce message

  • Ludwig • 31/08/2009 - 13:12

    « Je ne fais confiance ni à vous, ni aux républicains, ni aux démocrates. Lorsqu’on parle de ma santé, je ne fais confiance ni aux conservateurs, ni aux progressistes ni à aucun politicien, mais seulement à mon docteur et à moi. »

    Pourquoi commencé par cet encadré ? Vous suggérez par là que c’est aux médecins et aux patients de fixer les montants des remboursements ?

    Aussi, en quoi l’affiche d’Obama avec la moustache Hitlerienne est-elle devenu le symbole de la résistance face à la réforme ? Suffisamment choquante pour être relayée dans les médias elle n’a en aucun cas permis à Larouche de rallier à son compte les opposants à la réforme. Est-ce donc une blague quand vous dites que Larouche devient un catalyseur dans cette révolte ???

    Enfin comment ne pas bondir quand on en arrive au passage ou vous affirmez que l’administration d’Obama souhaite exterminer ses vieux ?

    Gardez pour vous votre torchon svp.

    • Bertrand Buisson • 01/09/2009 - 22:16

      Tu poses des questions dont tu refuses la réponse ! La réforme Obama est une réforme hitlérienne est c’est précisément ce qui est démontré dans cet article.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 27/08/2009 - 23:58

    "Détruire des vies sans valeurs" !!!

    Qui va décider ?
    Qui va choisir ?
    Quels sont les critères ?
    Sur quelle base se fondent ces critères ?
    Sont-ce les mêmes critères en fonction de la couleur de peau, des "catégories" socio-professionnelles, des quartiers où l’on vit, de la religion ?

    Qui sont-ils ceux qui ont pensé et écrit ces textes ?
    A quoi pensent-ils vraiment ceux qui soutiennent ces directives ?
    Ont-ils réellement juré sur la Bible d’agir avec honneur et dignité ?

    Répondre à ce message

  • Samuel • 24/08/2009 - 18:31

    Excellent article, parfaite synthèse. Même le style appelle au soulèvement. Bravo à vous tous !

    Sam (un Suisse qui vous suit de près en toute discrétion depuis quelques années et accessoirement, un déçu d’égalité & réconciliation)

    Répondre à ce message

  • Alban • 24/08/2009 - 17:15

    Je vous remercie vivement pour la clarté de ce texte, l’efficacité de l’analyse politique et l’urgence à alerter les citoyens qu’ils soient américains ou natifs d’autres nations.

    Quelle belle démonstration ! Vous avez su rassembler les données de la réalité américaine au vu de la réforme de la santé. Belle performance pour le travail d’éducation populaire ! Pertinence & clarté.

    Quelle foutaise oui, que de parler " d’économies " quand l’argent public est donné et jeté par les fenêtres par centaines de milliards de dollars aux firmes privées, aux banques et aux banquiers !!!

    Par contre, vous ne parlez pas des sommes astronomiques engouffrées dans les guerres illégales. Non seulement et pour ne parler que de l’ Irak, la guerre illégale américaine a causé la mort de plus de 1 million de personnes mais elle engouffre chaque jour des sommes astronomiques d’argent pour la destruction et la mort.

    Merci encore pour ce texte que je fais connaître autour de moi.

    J’aurais aimé que vous ayez la même pertinence de vue en ce qui concerne le Coup d’ État au Honduras, mais je sais bien que personne n’est parfait.

    Répondre à ce message

  • ptiriso • 24/08/2009 - 15:35

    Plus de 4000 ans d’esclavage lié à l’invention de la valeur de l’or ça commence à bien fer ! ! ! Le fer n’est pas mieux loti quand on voit ce qu’on fait avec, notamment des flèches, puis des obus... Cependant l’aimant attire le fer (faire) !

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard