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Le Glass-Steagall au PS : arme de guerre efficace ou paroles sans couilles ?

Comme nos envoyés ont pu le constater in vivo à l’Université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, plus un seul socialiste n’ose désormais sortir de chez lui sans se draper dans « la » réforme bancaire qu’encore il y a un an personne, à part Solidarité & Progrès et Jacques Cheminade, mettait au centre de la bataille contre la « finance folle » : celle d’un retour à la loi Glass-Steagall imposée par Franklin Roosevelt en 1933, obligeant la séparation totale entre d’un coté, des banques de dépôt, autorisées à collecter les dépôts et faire du crédit au service de l’économie réelle, et de l’autre coté, des banques d’affaires appelées à assumer entièrement les conséquences de leurs propres prises de risque spéculatif, voire de leur faillite.

La bonne nouvelle, c’est que le projet socialiste 2012, Le changement, adopté à l’unanimité le 28 mai 2011 à Paris, a inscrit ce thème comme figure imposée au programme des candidats aux primaires socialistes. En effet, page 14, le projet affirme qu’il « faut revenir à une stricte distinction des métiers bancaires et séparer activités de dépôt et activités financières. Les banques traditionnelles ne doivent plus prêter l’argent des épargnants et des clients aux banques d’affaires, ni acheter des titres structurés par ces banques d’affaires. »

Si la plupart des candidats aux primaires socialistes, en particulier Arnaud Montebourg, Martine Aubry et Ségolène Royal ont décliné à plusieurs reprises le sujet lors de leurs différentes interventions médiatiques, le député européen Henri Weber, dans son livre La nouvelle frontière (Seuil, août 2011) se veut plus précis. Il y écrit (p. 156) : « La gauche européenne devrait mobiliser l’opinion pour obtenir la spécialisation des banques en banques de dépôt et banques d’investissement, dans l’esprit du Glass-Steagall Act, aboli en 1999. (…) Les socialistes français proposent de séparer de nouveau les activités des banques de dépôt et celle des banques d’affaires. Les premières doivent gérer l’épargne et accorder des prêts aux entreprises, les secondes peuvent faire des paris sur l’avenir – autrement dit, spéculer—, mais avec les fonds qu’elles auront recueillis à cet effet. »

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A La Rochelle, Guillaume Bachelay, secrétaire national à l’industrie, est allé encore plus loin en soulignant qu’en 2012 le nouveau président français devra honorer trois grands rendez-vous internationaux. Cependant, c’est dès la première rencontre, celle du sommet conjoint du G8 et de l’Otan qui se tiendra à Chicago du 15 au 22 mai 2012, que le président français devra, selon Guillaume Bachelay, imposer la séparation bancaire !

Solidarité & Progrès ne peut que se réjouir d’un tel développement tout en estimant qu’il reste encore du chemin à parcourir pour donner des ailes, voire des couilles, à cette idée.

Rappelons d’abord que depuis des années, S&P a mobilisé l’opinion pour ce type de solution :

Ensuite, constatons que, si les mots Glass-Steagall et de séparation bancaire sont sur toutes les lèvres, peu de dirigeants socialistes en mesurent malheureusement la véritable portée.

Car les « principes » de la loi Glass-Steagall définissent des critères constitutionnels pratiques d’une mise en faillite ordonnée immédiate de nos banques. Il ne s’agit donc pas du tout d’une « bonne » mesure de « régulation » applicable « une fois qu’on sera au pouvoir », mais d’un principe permettant de séparer dès l’aube la bonne dette de la mauvaise, conduisant à l’annulation pure et simple de l’immense dette spéculative, impayable et illégitime qui égorge nos États et assassine nos peuples.

Sans cette application immédiate des « principes » du Glass-Steagall, souhaiter une meilleure régulation devient une illusion trompeuse voire une macabre farce. Ne fallait-il pas déjà chasser l’occupant avant de pouvoir mettre en place le plan du Conseil national de la résistance ? Ne rien dire sur cette mise en faillite ordonnée risque donc fortement de vous décrédibiliser. Où sont vos plans pour découper BNP-Paribas, la Société Générale, le Crédit agricole, Natixis, Dexia, la Banque postale et tant d’autres ?

Camarades socialistes ! Vous avez des députés et des sénateurs. Afin de retrouver votre crédibilité, rien ne vous empêche d’introduire dans les plus courts délais des projets de loi dans ce sens dans toutes les assemblées où vous siégez ! Mieux encore, ceux qui vous opposeront sur ce sujet se discréditeront devant l’opinion.

Le général Douglas MacArthur aimait résumer les grandes défaites militaires en quatre mots : « trop peu, trop tard ». Seulement, aujourd’hui, l’humanité n’a pas droit à l’échec !

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  • UN chouka • 30/08/2011 - 19:14

    Bonjour a vous . :-)
    Je crains fort que le bon "Pet Hesse" (lol) , fasse ce qu’il a semble t’il tout le temps fait comme d’ayeur les autres "pastis polik"qui mènent semble t’il la meme politique d’operette :
    Bla bla bla ,et une fois au pouvoir, il font comme leurs homologues du beau nez blanc /blanc beau nez,c’est a dire,comme ça les arangent en suivant les dirèctives des "élites secrètes " qui les soutiènent aux élèctions,il me semble ? :-D
    Cette forme de democrassie,a mon avis,c’est helas "cause toujours" :-D
    Autant dire que Glass-Steagall,entre de telles mains,sera,je pense , probablement du vent pour couper l’herbe sous les pieds de la concurence, et une fois le vote passé, "on vera bien plus tard ",il me semble ?

    Répondre à ce message

  • pranakundalini • 30/08/2011 - 13:09

    De toute façon les banques ne pourront quasiment plus spéculer si elles ne peuvent plus le faire avec l’argent des épargnants .
    Non ?

    Répondre à ce message

  • petite souris • 29/08/2011 - 23:52

    Karel, article comme d’habitude intéressant et complet.
    Voyons ! camarade ! un peu d’optimisme !

    Bien sûr trop peu, trop tard est souvent le cas chez les socialistes français.

    Mais on peut espérer que les évènements à venir fassent réfléchir plus avant ceux qui parlent déjà de cette séparation des métiers de banque.
    Ils en comprendront alors les principes qu’ils connaissent peut-être mais ils ne veulent surtout pas être traités dès à présents de sympathisants de S&P ! Eux c’est PS !

    Attention ! l’électeur et les lecteurs aussi pourraient confondre !!!!

    Répondre à ce message

  • michel49 • 30/08/2011 - 09:52

    Les "camarades" socialistes ont besoin des banquiers pour se faire elire, comme aux USA, alors ne rêvons pas...

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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