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L’Europe sous tutelle du « gouvernement Sachs »

Le constat est unanime : la situation est grave. Après le flop du G-20 (prononcer G-Vain), tel un bateau ivre, le système financier se précipite vers sa fin. Rien n’y fait. Changement de traités et planche à billets n’éviteront pas une faillite internationale qui s’annonce, si rien ne s’y oppose, dans la douleur.

Comme l’ont démontré le cas du référendum grec et ce qui arrive à l’Italie, après les tricheries comptables, l’oligarchie passe aux tricheries démocratiques présentées comme inévitables pour faire avaler la pilule. Si tout le monde le sait, rares sont ceux, comme Bruno Odent dans L’Humanité du 14 novembre, qui osent écrire : « Zone euro : l’option autoritaire à tout va. Les principaux dirigeants européens ont décidé de placer la Grèce et l’Italie sous le contrôle de deux proconsuls, Lucas Papademos et Mario Monti, issus de l’eurotechnocratie. Coup de force pour faire passer la superaustérité souhaitée par les marchés. Coup terrible contre la démocratie. »

Ainsi, après l’arrivée des « hommes en noir » , comme on surnomme les missions d’experts envoyés par la « troïka » composée de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE), ce sont les hommes de la banque d’affaires new-yorkaise Goldman Sachs, omniprésente depuis longtemps auprès des administrations Clinton, Bush et Obama, qui imposent ce que Marc Roche, le correspondant du quotidien Le Monde à Londres [1], appelle le « gouvernement Sachs » européen.

Soulignons cependant que, plus qu’une secte d’ « experts indépendants » , les meilleurs de la classe, Goldman Sachs n’est que la partie visible d’un iceberg qu’on appelle « les marchés » , engagé en réalité dans un coup d’Etat permanent de cartels financiers installés à la City et Wall Street, que nous appelons l’Empire britannique. C’est ce que Jacques Cheminade appelait avec prémonition en 2007 « les puissances de chantage du fascisme financier » .

En effet, que ces financiers soient appelés au secours pour nous sortir de la crise a de quoi étonner lorsque l’on constate qu’ils ont été en partie les architectes d’une maison européenne privée de portes coupe-feu et qu’ils ont arrosé cette maison avec des dérivés hautement inflammables qu’ils ont eux-mêmes allumés pour pouvoir toucher la prime d’assurance ! Et maintenant on les appelle comme pompiers ?

Draghi : du Britannia à la BCE

Éduqué à la dure chez les jésuites, « super » Mario Draghi obtient un doctorat de troisième cycle au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, il devient directeur du Trésor et doit affronter la très grave crise que connaît la péninsule en 1992. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, impôt exceptionnel sur les comptes bancaires, privatisation d’une grande partie des entreprises publiques : l’homme sait plaire aux marchés.

En tant que président du comité de privatisation, c’est lui qui organisa les privatisations de l’énorme conglomérat d’entreprises publiques transalpines. Pour cela, le 2 juin 1992, il convoqua dans le plus grand secret sur le yacht Britannia de la reine d’Angleterre, ancré au large de Civitavecchia, les principales banques d’affaires - Goldman and Sachs, Baring Warburg, Barclays, Merrill Lynch, Salomon Brothers et même George Soros.

Lorsqu’en 2008, il fut question de sa nomination à la tête d’un gouvernement technique, l’ex-président de la République, Francesco Cossiga, déclara : « Impossible d’imaginer Draghi au palais Chigi (le Matignon italien). C’est un vil affairiste qui bradera l’économie italienne à ses amis banquiers d’affaires. Il l’avait déjà fait lorsqu’il était au Trésor. » Ça promet !

Rappelons également que, de 2002 à 2006, Draghi officiait à Londres comme vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe. Nommé associé, il est chargé des entreprises [ corporate bonds ] et pays souverains [sovereign bonds]. A ce titre, affirme Marc Roche, « l’une des missions est de vendre le produit financier "swaps" [2] permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine qui a permis de maquiller les comptes grecs ».

Ensuite, comme l’affirme l’hebdomadaire allemand Spiegel, en novembre 2009, soit trois mois avant qu’Athènes ne devienne l’épicentre d’une « angoisse financière globale » , une équipe de Goldman Sachs arrive dans la capitale hellénique avec une proposition très moderne visant « à dépanner un gouvernement en proie à une crise budgétaire » . L’équipe, dirigée par le président de Goldman, Gary D. Cohn, propose de « reporter la dette du secteur de santé de la Grèce à plus tard, un peu de la même façon qu’un deuxième crédit hypothécaire permet à l’acheteur d’une résidence de combler son déficit provenant de sa carte de crédit » .

Dès 2001, après la décision de la France et de l’Allemagne de faire entrer la Grèce dans la zone euro, Goldman avait arrangé plusieurs milliards de crédits pour l’Etat grec. Ces accords, conclus dans le plus grand secret, furent présentés comme des ventes, non comme des dettes, et permirent à Athènes de donner l’impression de respecter les critères de convergence imposés à tout pays membre de la zone euro.

Selon le New York Times , un montage élaboré par Goldman Sachs en 2001, par le biais de swaps de devises, aurait notamment permis au gouvernement grec, juste après l’adhésion d’Athènes à l’union monétaire, d’emprunter plusieurs milliards en « dissimulant la transaction aux yeux du public » . Ce schéma, parfaitement légal, aurait aidé la Grèce à respecter les règles imposées par Bruxelles en matière de déficit. Goldman Sachs aurait perçu, au passage, quelque 300 millions de dollars de commissions. Toujours selon Der Spiegel , Goldman Sachs aurait mis au point en 2002 un produit financier dérivé, un swap de devises [ cross-currency swap ] qui aurait permis à la Grèce de mettre en place un emprunt échappant aux statistiques officielles.

Comme dans la crise des subprimes, écrit le Times , « les produits financiers dérivés ont joué un rôle dans l’explosion de la dette grecque. Goldman Sachs, JP Morgan Chase et une vaste palette d’autres banques permirent aux autorités grecques, italiennes et éventuellement à d’autres de camoufler des emprunts supplémentaires. Dans des douzaines de contrats dans toute l’Europe, les banques ont troqué leur offre de cash en échange de recettes futures des gouvernements (…) Par exemple, la Grèce a hypothéqué les recettes provenant des taxes aéroportuaires et de la loterie nationale en 2000. »

Interrogé par l’eurodéputé vert Pascal Canfin, Draghi s’est senti vivement offusqué tout en soulignant qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire. La Grèce est entrée dans l’euro en 2001 alors que Draghi n’est entré chez Goldman Sachs qu’en 2002. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revende une partie du swap en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd’hui responsable de l’organisme gérant la dette grecque.

En outre, avec Robert C. Merton, prix Nobel d’économie, par ailleurs cofondateur du célèbre hedge fund LTCM dont la faillite avait menacé de faire exploser tout le système financier mondial en 1998, Draghi a écrit en 2002 une étude expliquant tout l’avantage des swaps dans l’art du comptable...

Monti le python

A l’arrivée de Draghi s’ajoute celle de Mario Monti, directeur européen de la fameuse Commission trilatérale et conseiller international chez Goldman Sachs depuis 2005, « élu » par « les marchés » pour infliger une cure de super austérité à l’Italie. Hasard du calendrier, Monti, lui aussi passé par le MIT aux Etats-Unis, fut commissaire européen au Marché intérieur (1995) puis à la Concurrence (1995) au moment de la falsification des comptes grecs.

Nicolas Sarkozy, inconscient et grand impulsif aimant les déplacements politiques, téléphona dès la chute de Berlusconi au président italien Giorgio Napolitano, lui proposant de se rendre à Rome pour appuyer Monti. La presse italienne s’est immédiatement déchaînée contre la France, accusée de s’ingérer dans les affaires intérieures italiennes. « Quelle humiliation de se faire commander par Sarko » , s’insurgeait Il Giornale , un quotidien qui appartient à la famille Berlusconi. « Sarkozy, s’il vous plaît, restez chez vous » , demandait pour sa part le Corriere della Sera .

En tout cas, une fois son gouvernement d’ « experts » formé, Monti a eu cette magnifique explication pour justifier la disparition des politiques : « Je suis parvenu à la conclusion que l’absence de responsables politiques dans le gouvernement faciliterait la vie à l’exécutif, lui ôtant des motifs d’embarras. »

Grèce, Allemagne et France

A cela s’ajoute le fait que le gouverneur de la banque centrale grecque entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l’opération de trucage, s’appelait Lucas Papadémos, aujourd’hui propulsé à la tête de son pays. Sans surprise, il confirme Petros Christodoulos à la direction de l’agence de l’Etat chargée de gérer la dette. Ce dernier, après un passage au Crédit Suisse First Boston et chez JP Morgan à Londres, a travaillé pendant des années pour l’écurie Goldman Sachs.

Côté allemand, l’ex-président de la Bundesbank Otmar Issing, souvent cité comme un des architectes de l’euro, était lui aussi en poste à l’époque du trucage des comptes grecs en tant que président de la Banque centrale européenne, entre 1998 et 2006. L’homme ne tarit pas d’éloges pour Mario Draghi, après tout, comme lui, conseiller de Goldman Sachs.

Au-delà de la BCE, Paul Achleitner, le président du géant allemand de l’assurance Allianz, conseille le directeur général du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Klaus Regling. Avant de rejoindre Allianz, il a travaillé douze ans pour la banque d’affaires américaine.

En France, selon le Nouvel Observateur, Philippe Gudin de Vallerin, chef du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes à la direction générale du Trésor, épaule le directeur du Trésor Ramon Fernandez dans la préparation technique des sommets et des négociations européennes. Il a été de 1997 à 2003 économiste de Goldman Sachs à Paris, puis responsable de la division obligataire, qu’il précise avoir quittée du fait d’un désaccord sur les orientations stratégiques.

Là où le bât blesse, conclut Marc Roche, c’est que « la banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C’est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti pour le président de la Commission européenne) » .

Un Empire ? Des banques britanniques ? Une conspiration ? Des masques ? Venise, quand tu nous tiens !


[1Auteur de La Banque, comment Goldman Sachs dirige le monde (Albin Michel)

[2Les swaps ou échanges de flux financiers sont des instruments de gré à gré qui permettent de modifier des conditions de taux ou de devises (ou les deux simultanément), d’actifs et de passifs actuels ou futurs.

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  • ID naze • 24/11/2011 - 18:45

    Tout ce pipeau venant de la fianance ,n’a à mon avis qu’une seule raison :
    Tout foutre en l’air pour repartir a zero .
    Dettes retraites ou comme ils disent l’etat providence tout simplement doit etre rayé de la carte .
    Rien que ça doit largement suffir pour tuer au moins tous les faibles ,les pauvres,les asistés ,quoi ?
    Bye.

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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