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France-Syrie : l’oscillation au bord de l’abîme

Il n’a fallu que quelques coups de griffe de Sarkoléon, le 9 août, contre le gouvernement Hollande accusé de pusillanimité dans la crise syrienne, pour qu’en France, à gauche comme à droite, des hommes politiques qui pour la plupart n’ont jamais connu ni fait la guerre, commencent à basculer les uns après les autres vers l’action militaire, apportant chacun sa petite torche à ce qui pourrait devenir un embrasement général !

« Il y a un tel sentiment de perte de repères partout, une telle accumulation de tensions que l’on se demande si tout cela ne va pas finir dans une guerre », confiait récemment une personnalité politique française de premier plan à ce journal. Et c’est en effet ce scénario d’un engrenage potentiellement fatal qui défile devant nos yeux.

La sortie de Nicolas Sarkozy contre le gouvernement socialiste, particulièrement vulnérable aux accusations venant de la droite, de mollesse et d’attentisme dans les questions militaires, a eu l’effet escompté, propulsant les socialistes dans une fuite en avant sur la crise syrienne.

Il y a eu d’abord la tournée de Laurent Fabius au Liban, en Jordanie et en Turquie entre le 15 et le 18 août, qu’il a mise à profit pour mettre en scène une véritable escalade verbale contre Bachar al-Assad. En Turquie, lors d’une visite dans un camp de réfugiés syriens, il ne s’est pas contenté de lui demander de partir ; il a lâché que « al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre » !

Les 20, 21 et 22 août, ce fut au tour de François Hollande de monter lui-même au créneau en recevant tour à tour à l’Elysée, Lakhdar Brahimi, nouveau médiateur international pour la Syrie, une délégation du Conseil national syrien (CNS) dirigée par Abdel Basset Sayda, ainsi que l’émir du Qatar, le cheikh Al-Thani.

Puis il y a eu ses remarques à la Conférence des ambassadeurs de France, le 27 août, qui ont plus fait sursauter ses propres alliés que Bachar al-Assad. François Hollande a, en effet, demandé à l’opposition syrienne, dont les divisions sont pourtant notoires, « de constituer un gouvernement provisoire, (…) qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie », annonçant que la France reconnaîtrait ce gouvernement « dès qu’il aura été formé ».

Jusque-là, les socialistes se sont reniés eux-mêmes, en reprenant à leur compte les « atouts » de la Sarkozy. Ils négocient avec un CNS totalement discrédité, issu des réseaux d’exilés syriens dans l’entourage de Jacques Chirac et d’Alain Juppé que la famille Hariri a financés après l’assassinat de Rafik Hariri en 2005.

C’est un CNS façonné par Juppé et Sarkozy, dominé, comme l’exige la stratégie américaine, par les Frères musulmans et par des personnalités controversées comme Bassma Kodmani, « dissidente » syrienne ayant représenté la Ford Foundation au Caire, chef de l’Arab Reform Initiative fondée par le Conseil des relations étrangères (CFR) de New York et assidue aux conférences de Bilderberg  !

Même elle, vient de quitter le CNS. Les socialistes, dont Fabius vient de rappeler la volonté de ne pas remplacer al-Assad par des fondamentalistes ou par d’autres régimes militaires, ont accepté de renouer avec un Qatar qui est, avec l’Arabie saoudite, la pompe à phynances du sunnisme radical dans la région et de l’Afrique.

Mais là où François Hollande a mis le doigt dans un engrenage qui pourrait nous être fatal est en déclarant, avec Obama et Cameron, que l’usage d’armes chimiques par le régime syrien « serait une cause légitime d’intervention directe », exposant ainsi le pays aux dossiers fabriqués des anglo-Américains.

Depuis, Laurent Fabius s’est engouffré jusqu’au cou dans cette brèche. Répondant aux questions d’Europe 1, le 30 août, Fabius a menacé al-Assad d’une réponse « immédiate et fulgurante » au cas où il s’aviserait de toucher aux armes chimiques, laissant entendre de plus que la nature différente de l’arme « bactériologique et chimique », par rapport aux « armes ordinaires », permettrait de se passer d’une résolution du Conseil de l’ONU autorisant la guerre.

Dernier en date à avoir rejoint les moutons du Panurge dans ce processus de suicide collectif, Alain Juppé, qui est non seulement tombé de son piédestal gaulliste, mais s’est écrasé plus bas que terre, en estimant le 2 septembre qu’il fallait « envisager de se passer d’un feu vert des Nations unies » s’il y avait en Syrie « un risque de prolifération d’armes chimiques ».

Pourtant, il y a bien là un engrenage fatal. La Syrie n’est pas la Libye. La prise d’une Syrie aguerrie, dotée d’une aviation et de défenses aériennes puissantes, exigerait une guerre totale, mobilisant toute la puissance de l’armée américaine. Face à une Russie et une Chine conscientes qu’à travers cette guerre, l’Occident, en proie aux démons du déclin, tente de les soumettre à leur Empire, tous les éléments sont réunis pour l’éclatement d’un conflit général à partir de ces « nouveaux Balkans » qu’est devenu le Proche-Orient.

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  • philoupe • 04/09/2012 - 20:40

    je crois que nos politiques sont plus raciste qu’on ne le pense , ils profitent quand ils ont l’occasion de ce lacher ,désolé ils ne sont plus humain et nous devons nous battre contre ces esprits satanique, c’’est le mot qu’il convient quand un Fabius ce prend pour dieu d’estimer qu’un tel ne doit pas être sur terre . pensont quand même qu’il a tué au nom de l’argent des milliers de personnes à cause du sang contaminé .

    Répondre à ce message

  • Eric • 04/09/2012 - 20:32

    "François Hollande a, en effet, demandé à l’opposition syrienne, dont les divisions sont pourtant notoires, « de constituer un gouvernement provisoire, (…) qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie », annonçant que la France reconnaîtrait ce gouvernement « dès qu’il aura été formé ».

    Cette seule déclaration devrait valoir à Hollande d’être convoqué devant l’Assemblée de l’ONU pour avoir porté atteinte à la souveraineté de l’Etat syrien. Car c’est bien sûr au peuple syrien de choisir son gouvernement et non à des grands bourgeois occidentaux qui ne parlent même pas arabe.

    Hélas, l’ONU est entre les mains de l’Empire.

    Répondre à ce message

  • Mézaparsa • 04/09/2012 - 19:31

    Terriblement clair, concis et précis.
    Et si en votant socialiste (contre le gouvernement précédent devrais-je dire), on ne s’attendait pas au revirement complet nécessaire, on pouvait au moins espérer que l’épisode de la Syrie ne se répèterait pas.
    Et aujourd’hui, notre président fait une conférence de presse avec Monti ...

    Répondre à ce message

  • petite souris • 04/09/2012 - 13:59

    Aux hommes politiques français sont pour la guerre comme ultime solution :
    * Vous savez qu’il n’y a plus d’armée de conscription
    * Vous éviterez la mobilisation
    * .... ou bien ferez en sorte que vos enfants ne soient pas mobilisés
    * Vous enverrez donc tout à fait consciemment des inconnus innocents se faire tuer ....

    Donc vous êtes des criminels en puissance pour masquer votre incompétence à vouloir la paix par méconnaissance totale de l’histoire et de la réalité !!!!!!!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

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La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

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Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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