Pourtant, les images recueillies dans l’est de l’Ukraine par la journaliste Anne-Laure Bonnel, attestent des crimes de guerre commis par les combattants ukrainiens, dont ceux de la Brigade Azov, contre les populations russophones .
Le mur de la censure s’effondre
Après avoir tout fait pour bloquer leur diffusion et pour mettre en cause la crédibilité de son récit, ce témoignage a pu enfin briser le mur de la censure.
Le documentaire d’Anne-Laure Bonnel, Donbass, a percé notamment grâce à un entretien sur CNEWS, a des partages en masse sur les réseaux sociaux, ainsi qu’à des conférences comme celle qui a été organisée à Paris, par l’Association Dialogue Franco-Russe le 16 mai.
Kiev bombarde sa propre population
C’est en 2015 qu’Anne-Laure Bonnel, s’est rendue dans le Donbass pour recueillir les informations. Le documentaire montre que cela fait huit ans que le régime de Kiev n’a cessé de bombarder sa propre population dans cette région, causant la mort de plus de 13 000 Ukrainiens russophones (à 80 % des civils), 30 000 blessés et un million de réfugiés.
« Je sais qu’en France, on a pas l’habitude de montrer la réalité de la guerre, mais la guerre c’est pas une statistique, c’est des morts », a-t-elle lancé le 3 mars sur Cnews, en direct depuis le Donbass.
Le gouvernement de Kiev a bombardé sa population. Ici, depuis 2014, c’est l’Ukraine qui bombarde et tue des milliers de civils de la population. Il y a eu 13 000 victimes, en huit ans, parmi lesquelles des Ukrainiens russophones, qui se sentent tous ukrainiens. (…) J’ai toutes les preuves, j’ai les images, j’ai le film. C’est incontestable. Et d’ajouter : il y a des blessés, il y a des morts, que je filme, que je photographie pour garder ça en témoignage.
Tout en précisant ne pas être « pro-Poutine », la journaliste n’a pas caché son irritation face à la couverture actuelle de la guerre par les médias. Elle a montré un échantillon de son reportage, tout en commentant (devant un Bernard-Henri Levy bougon) :
Regardez cette institutrice vous la voyez la ? Coupée en deux ? Ça c’est les forces ukrainiennes. Je continue parce que vous allez voir ce que c’est la guerre. Ça c’est les abris, ça date d’hier (...) ça fait depuis 2014 qu’ils disent ce qu’ils vivent là.
Nous vous encourageons donc, chers lecteurs, à signer et à faire circuler l’appel de l’Institut Schiller à convoquer une conférence internationale afin d’établir une nouvelle architecture de sécurité et de développement pour toutes les nations.
# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:11
Le coup d’état Zelensky 5/5
Début 2022, il devient évident que Zelensky n’a pas sa place en politique et que cette parodie d’élection démocratique de 2019 n’était qu’une mascarade, pour placer au pouvoir une marionnette soumise à des intérêts non citoyens et non avoués.
En février 2022, le Président Zelensky a perdu toute légitimité démocratique réelle et sa place ne tient plus qu’à une instrumentalisation mafieuse des médias et des institutions ukrainiennes.
Fin février 2022, son nouveau rôle fictif de héros de guerre, aussi peu crédible que celui de Président, relance sa carrière politique en Ukraine et le projette sur la scène internationale.
Sa cynique mise en scène quotidienne (dans son déguisement ubuesque de soldat d’Azov) lui permet depuis plusieurs mois d’exercer pleinement son métier de professionnel des médias et de combler conjointement sa vieille frustration universitaire d’avoir été éloigné académiquement d’une carrière diplomatique espérée.
Ce profil « frustration de jeunesse / mégalomanie exacerbée » semble être devenu un classique historique dans l’ascension des petits dictateurs.
La page Wiki personnelle de Zelensky le présente comme « un humoriste, producteur, acteur, scénariste, réalisateur et homme d’État ».
Cherchez l’erreur !
# Pragmatisme
• 16/03/2023 - 11:52
Si l ukraine n est pas tombée fasse à la deuxième puissance militaire mondiale, c est parce qu il y a tout un peuple qui se mobilise derrière. Ton analyse géopolitique est à mourir de rire. Je me demande si tu ne penses pas qu on est tous contrôler par des reptiliens et que la terre est plate.
# Pragmatisme
• 16/03/2023 - 12:18
Je ne vais pas m attarder à decredibiliser tout tes torchons littéraires. C est un travail fastidieux. Mais j invite grandement tes lecteurs à le faire d eux même. En commencent par étudier l histoire de l ukraine. Et tu ferais bien de t y mettre toi aussi. Ce qui est étonnant, c est que tous les peuples qui se sont vu asservir par l ex union sovietique de staline a l apres guerre 40 45 se sont
tourner vers l union européenne a sa chute. Il y a des indices qui ne trompent pas.
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# Kasse
• 10/11/2022 - 06:13
Je suis son combat pour le pluralisme des medias mis en avant dans les chartes éditoriales en particulier lci et bfm : cependant contrairement a eux il faut etre rigoureux : dans les 13000 victimes de la guerre au Donbass de 2014 a 2022il n y a pas que des ukrainiens russophones mais aussi des soldats ukrainiens ukrainophones gouvernementaux et miliciens comme ceux d azov
# Pragmatisme
• 16/03/2023 - 11:45
Le pluralisme des médias existe. La presse est libre, preuve est, elle peut s exprimer et son reportage est disponible. Le fait que ces idées ne fassent pas l unanimité ne veut pas dire que le pluralisme n existe pas. on voit clairement que le reportage est à charge et qu elle a pris parti. Un des éléments flagrants, c est que pas une seule foi, elle ne discute avec l autre camp.
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# Pragmatisme
• 16/03/2023 - 10:53
C est très intéressant tout de même. Donc on a des gens qui se sentent ukrainien, mais qui veulent se séparer de l ukraine. Mais où est l erreur ? Le donbass est une zone séparatiste, l ukraine veut récupérer son territoire mais elle n y arrive pas car les séparatiste sont appuyé logistiquement et militairement par la Russie, et au même moment là Russie annexe la crimée. La plupart des russophones qui se sentaient ukrainien et qui en avaient les moyens ont quitté le donbass depuis longtemps. Les autres n osent pas parler. Ce territoire était ukrainien et il doit le rester. Et dire que les ukrainien sont tous des nazi et veulent l extermination des russophone est juste une tentative de déshumanisé les ukrainien pour légitimer leur invasion. Car la plupart des ukrainiens parle les deux langues. L ukrainien et le russe. Poutine n à rien à faire en ukraine. Point barre. Ce qui est comique, c est que les états qui soutienne la Russie ont des similitudes, généralement on voit à leur tête le même homme au pouvoir depuis des années et des années. En gros qui se ressemble s assemble. Les régimes autoritaire soutienne les régime autoritaire . L onu à rendu sont verdicte.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:11
Le coup d’état Zelensky 4/5
Confondant la réalité avec la fiction de la série télévisuelle, les Ukrainiens ont en réalité voté en 2019 pour une image virtuelle, une icône illusoire, créée de A à Z par sa boîte de média/communication, en association finale avec la chaîne TV d’un richissime financier, promoteur de la droite ultranationaliste.
Durant son mandat, les belles promesses électorales de Zelensky se révèlent progressivement comme des mensonges opportunistes grossiers. Son incompétence générale d’homme politique devient patente et sa popularité s’effondre.
L’opportunisme apparait alors comme son principal moteur.
Ayant d’abord promis une issue pacifique aux accords de Minsk, il finit par céder aux pressions ultranationalistes de la mouvance d’Azov et fait lamentablement échouer ce processus diplomatique, ouvrant la voie à une dégradation conflictuelle.
Sa promesse initiale d’apaisement avec Moscou (pour récolter en 2019 les voix des oblasts séparatistes de l’Est ukrainien) fait également place à une distanciation manifeste antirusse et une volonté affichée de rapprochement avec l’UE et l’OTAN.
Zelensky devient le champion du retournement de veste et n’agit plus que pour conserver son poste, en faisant le jeu des forces ultranationalistes … et en sapant tout espoir de diplomatie avec Moscou.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:10
Le coup d’état Zelensky 3/5
Zelensky trempe par ailleurs dans les montages financiers et l’évasion fiscale ; lui et son entourage seront pointés en 2021 par les Pandora Papers.
Manifestement, ce personnage n’a par son mode de vie et ses relations sulfureuses aucune ambition de se comporter en « citoyen ukrainien exemplaire » et encore moins en « défenseur de la démocratie » ou en « serviteur du peuple »..
L’Ukraine et Kiev ne constituent que le terrain de jeu de son narcissisme exubérant et de sa mégalomanie exacerbée d’universitaire frustré. Sa vie estudiantine a en effet été marquée par son échec à intégrer l’Institut d’État des relations internationales de Moscou. Dans les années 1990, il se lance alors par défaut dans des études de Droit, où il développera ses talents de tribun, tout en entamant une carrière d’humoriste.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:10
Le coup d’état Zelensky 2/5
Le peuple ukrainien n’a pas plus élu le « citoyen Zelensky » ; cet homme d’affaire mafieux et corrompu (déjà avant d’entrer en politique, un comble !), enfant gâté de la classe bourgeoise, baigne alors dans l’opulence, à l’écart des problèmes du peuple et partage la vie luxueuse des oligarques.
Il se montre particulièrement proche du multimilliardaire Ihor Kolomoïsky, propriétaire d’une chaîne TV très active ensuite dans la campagne présidentielle de Zelensky. Avant ce riche soutien médiatique providentiel, Zelensky restait un apprenti politicien peu crédible, ne récoltant que 10 % des voix dans les sondages.
Ce milliardaire est par ailleurs réputé pour financer les groupes armés de la droite ultranationaliste d’Ukraine, comme le sulfureux Bataillon Azov … dont l’idéologie traditionaliste aristocratique (présentée sur son site officiel) se réfère aux écrits de Julius Evola et prône un programme politique ultranationaliste, guerrier, ouvertement xénophobe et explicitement antirusse.
La promotion providentielle de ce prétendu programme démocratique par un financier notoire de groupes armés ultranationalistes tient d’un surréalisme à mille lieues de toute vraisemblance.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:09
Le coup d’état Zelensky 1/5
La prise de pouvoir de Zelensky en 2019 constitue une nouvelle forme sournoise de coup d’état, utilisant plus spécifiquement l’arme de pointe du XXIe siècle, l’audiovisuel et les réseaux sociaux. Rien à voir avec une légitime élection démocratique, c’est une arnaque médiatique. Il s’agit d’une sauvage prise de pouvoir par la force … des médias et du mensonge.
Les électeurs n’ont pas voté pour son programme, il n’en avait pas. Juste quelques slogans people jetés en vrac sur les réseaux sociaux ou la chaîne TV de son riche promoteur, suivis au second tour par une joute démagogique creuse contre son adversaire.
Les électeurs n’ont pas non plus voté pour son parti, « Serviteur du Peuple », c’était alors un parti fictif ; pendant les quelques mois séparant son élection de sa prise officielle de pouvoir (et encore à la fin 2019), les bureaux du parti restent vides, aucun personnel n’y est engagé et aucune activité n’y est détectée.
Les Ukrainiens n’ont pas élu « l’homme politique Zelensky » , il n’était pas un homme politique. Il était et reste un professionnel des médias.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:03
Depuis Zelensky, l’Ukraine se rapproche conjointement de l’UE (et de l’OTAN, à l’Ouest) et de la Chine (à l’Est ; le 6 juillet 2021), jetant les bases d’un nouveau pont eurasien, plus direct, via les plaines centrales du Kazakhstan. Cette nouvelle voie de la BRI incluait les oblasts russes de Rostov et Volgograd, susceptibles de céder à terme aux sirènes du capitalisme.
Ce projet concurrencerait la voie nord contrôlée par Moscou mais couperait la Fédération de Russie de la Mer Noire et du Proche Orient, l’isolant de tout un pan géostratégique.
Dans le conflit actuel, Poutine a deux objectifs majeurs : contrôler le Donbass pour éviter à l’oblast de Rostov toute participation à un projet capitaliste eurasien et dévaster globalement les infrastructures ukrainiennes pour ruiner tout projet UE-Ukraine-Kazakhstan.
Ces deux objectifs sont atteints : si le premier se fragilise, par aide militaire de l’OTAN, Poutine accentue le second.
Pour Washington, les deux conviennent … en y ajoutant l’épuisement militaire russe et l’affaiblissement de l’économie de l’UE.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:03
Géostratégie du Donbass 4/5.
Une pacification du Donbass, surtout sous contrôle Ukrainien, ne participe donc pas des projets de Washington car une voie de la BRI « UE-Ukraine-Rostov-Volgograd-Kazakhstan-Chine » ruinerait le pôle atlantique (soumis au dollar) dans la redistribution géostratégique en cours.
Washington va tenter d’entretenir ce conflit, pour affaiblir (économiquement et militairement) Moscou mais en évitant toute issue pacifique en faveur de Kiev.
L’UE n’a par contre pas d’intérêt (au contraire) à participer à cette stratégie, pour elle suicidaire.
Poutine s’inquiète de toute option géostratégique de pont eurasien qui ne serait pas contrôlé par Moscou. La voie Nord prioritaire de la BRI a été jusqu’en 2021 celle liant la Chine à l’UE via le Kazakhstan nord, Moscou puis la Biélorussie.
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# pascal gillardin
• 31/10/2022 - 01:02
Géostratégie du Donbass 3/5
Le virage politique de Zelensky, sortant progressivement de son rôle fictif de serviteur du peuple et épousant l’idéologie ultranationaliste guerrière et antirusse de la mouvance d’Azov, l’a poussé à saboter le processus de Minsk, à provoquer Moscou en se tournant ostensiblement vers l’UE et l’OTAN et maintenant, à entretenir l’escalade du conflit militaire de Washington(et son pion l’UE) contre Moscou.
On pouvait deviner, dès 2006, dans ce projet d’Eurorégion du Donbass un cheval de Troie des lobbies capitalistes européens, visant une extension vers le l’Asie, via le Kazakhstan, riche pont eurasien convoité conjointement par Pékin.
Ce pont a été repris à son compte par Pékin, via les diverses voies de la BRI (nouvelles routes de la soie), vaste projet initié depuis 2013 et sillonnant le Kazakhstan.
Dans ce cadre que Xi Jinping a proposé, le 6 juillet 2021, à Zelensky une aide élargie, pour développer une nouvelle voie de la BRI via l’Ukraine et concurrençant la voie Nord via Moscou et la Biélorussie.
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