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Alors que tout va sauter, Michel Barnier fait campagne contre Glass-Steagall

A Bruxelles, les réunions frénétiques des experts, des régulateurs et des ministres des Finances se succèdent. Le temps est compté. Et avant le Conseil européen du 19 décembre, il faut boucler le projet d’une Union bancaire et les étapes y conduisant en toute sécurité.

La BCE a eu une idée terriblement mauvaise, voire terrifiante. En annonçant qu’en vue de la future « Union bancaire », dont les contours restent à définir, elle soumettra au premier semestre de 2014 l’ensemble des banques européennes aux stress-tests pour vérifier leur robustesse, l’institution de Francfort a ouvert une énorme boîte de Pandore.

« Une nouvelle secousse bancaire n’est pas exclue en Europe. Six ans après la crise de 2007, issue des excès liés aux subprimes, il faut s’attendre à des remous. Liés, cette fois-ci, aux tests de résistance et au très probable affichage d’un manque de capitaux pour un certain nombre d’entre eux », écrit Le Monde.

Les résultats des tests de résistance seront publiés. Éclatera au grand jour la dangereuse sous-capitalisation de plusieurs banques. Deux sources majeures d’inquiétude : celle des portefeuilles dits de crédits douteux dont les banques italiennes, parmi d’autres, n’ont pas anticipé les pertes, alors qu’ils représentent 7 % du total des crédits en Italie. Selon Patrick Artus, directeur de recherche et des études de Natixis, il manque 33 milliards d’euros aux banques italiennes.

Ensuite, celui du poids des dettes souveraines. En échange d’un arrosage permanent de liquidités bon marché grâce à la planche à billets de la BCE, les banques ont acheté à tout va des obligations souveraines des Etats, quitte à ensuite les échanger contre du cash auprès de la BCE. Le résultat est que les banques européennes regorgent de ces titres.

Seulement, avec l’annonce de l’arrêt programmé des politiques accommodantes de la Réserve fédérale, les taux d’intérêt des obligations souveraines, au niveau mondial, repartiront à la hausse, ce qui diminuera leur valeur. Par conséquent, la valeur de ces titres dans les bilans des banques européennes s’effondrera. C’est le grand KO (krach obligataire) que tout le monde attend.

Or, en Italie, en Espagne et au Portugal, les banques détiennent d’énormes portefeuilles de dette publique. Rien que les banques italiennes détiennent un portefeuille de 500 milliards d’euros de dettes souveraines, l’équivalent de 30 % du PIB italien !

C’est dans ce contexte que Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, compte présenter son projet de réforme bancaire dans la première quinzaine du mois de janvier 2014. Ce qui a filtré dans la presse, c’est qu’elle sera calquée sur la « règle Volcker », une réforme de façade qui ne change que les chaises longues sur le pont du Titanic, que les cinq régulateurs américains, après quatre ans de palabres, viennent de finaliser à la hussarde.

« Je me suis attaché à livrer la régulation financière qui manquait », a déclaré Michel Barnier. « J’ai donné la priorité aux banques et toujours pensé que la question de la structure bancaire devait venir à la fin de ce processus. En parallèle avec les projets aux Etats-Unis. »

Les projets aux Etats-Unis ? Monsieur Barnier n’est pas sans savoir que de nombreuses voix se lèvent outre-Atlantique pour rétablir une séparation stricte entre banques de dépôts et banques d’affaires et que plusieurs propositions de loi, aussi bien au Sénat qu’à la Chambre des représentants, appellent à un retour complet à la loi Glass-Steagall imposée par Franklin Roosevelt en 1933.

Pour Monsieur Barnier – qui reconnaît que « pour les plus grandes banques, il reste un risque lié aux activités les plus spéculatives qu’il faut donc bien identifier et pondérer » – la réforme doit être équilibrée et ne doit pas pénaliser les banques européennes.

D’après Le Monde,

c’est pour cette raison qu’un Big Bang, qui aurait séparé les activités de crédit classiques et les activités de marché, a été écarté.

En clair, Michel Barnier, pour sauver le système, est en campagne contre Glass-Steagall. Car, précise Le Monde, « il ne fallait pas remettre en cause le modèle de ’banque universelle’ englobant tous les métiers, qui a cours en Europe, notamment en France ».

Mobilisation pour couper les banques en deux !

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  • petite souris • 13/12/2013 - 19:07

    je me souviens d’un temps où pour ne pas détruire définitivement certains pays d’Afrique étranglés par les dettes ...................pour lesquels la France, qui était bien sûr déjà dans l’europe actuelle, a annulé la dette car elle était illégitime !!!!
    ........................................
    et si l’on faisait pareil aujourd’hui ?

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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