Afin de torpiller la loi de réforme bancaire promise par François Hollande lors de son discours du Bourget, qui aurait dû permettre de couper les banques en deux et de séparer les activités purement spéculatives de celles au service de l’économie réelle (solution du type Glass-Steagall Act imposée par Franklin Roosevelt en 1933), les grandes banques françaises n’ont pas épargné leurs efforts de lobbying.
Selon certaines sources, faute d’arguments, c’est à coup de menaces que le lobby bancaire s’est fait entendre. Du moins, pour l’instant.
Première menace, en cas de régulation trop contraignante et trop coûteuse, elles licencieraient en masse. A vous socialistes d’essayer ensuite de vous faire élire !
Déjà, le secteur financier, qui emploie environ 400 000 personnes, est souvent présenté comme la « prochaine sidérurgie ». Réforme bancaire ou pas, les banques envisagent de toute façon de fermer 10% de leurs agences, en particulier dans le monde rural jugé non rentable. Cyniquement, on pourrait dire que si le travail des banques se résume à ne prêter qu’aux riches, logiquement, dans une France qui s’appauvrit, leurs activités devront être revues à la baisse...
Ensuite, nos amis les banquiers ont fait savoir que si leurs banques « universelles » étaient coupées en deux, elles installeraient la partie banque d’investissement à Londres, hors de France et hors de la zone euro. Sauve qui peut !
Dans ce cas, le gouvernement, au lieu de céder au chantage, aurait dû leur dire : « Merci, Messieurs, allez-y, on vous paye même le billet. Si vous voulez rapatrier votre poison d’où il est venu, vous nous rendez un immense service ».
Mais si on y regarde de près, nos grandes banques universelles semblent mal informées sur ce qu’il se passe là-bas. Car, bien que la presse française n’en pipe mot, outre-Manche, les banques risquent d’être découpées bien avant qu’elles le soient chez nous.
D’abord, la Commission des normes bancaires, dans son rapport, demande que les régulateurs puissent séparer strictement les banques si les elles venaient à ne pas respecter les principes et l’esprit du cloisonnement (ring-fencing) que recommande le rapport de John Vickers pour isoler les métiers classiques (dépôts, crédit, système de paiement). C’est cette solution que pensait mettre en œuvre dès l’an prochain, le chancelier de l’échiquier George Osborne.
A cela viennent s’ajouter les résultats pour le moins surprenants d’un sondage conduit par Ipsos Mori. D’après le Financial Times, le grand quotidien financier qui appelle à couper les banques en deux, le sondage en question indique que 60% des parlementaires affiliés au parti travailliste soutiennent la solution Glass-Steagall. Et ils sont même 66% côté Tories !
Nos amis anglais ont bien compris que le secret de la finance, c’est la confiance. Et l’argent des investisseurs ira là où il est en sécurité, c’est-à-dire, très loin du risque systémique inhérent que représente le « modèle » de la banque universelle si cher à la Société Générale, à BNP-Paribas, au Crédit Agricole, à la BPCE et à Dexia.
Signez sans tarder l’Appel à un Glass-Steagall global
# petite souris
• 28/12/2012 - 19:11
..........encore une fois dans l’histoire la perfide Albion nous fait du chantage !!!!!!
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Ben qu’ils le fassent !!!!
Que les banques françaises partent ..........
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Que fait le gouvernement ?
Que fait-il de notre argent ?
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Là est l’avenir de la France !
De Gaulle ! Mendes ! revenez !
Les français ont besoin de vous ............Maintenant !
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