Le 14 avril, des médias iraniens ont fait état d’un protocole d’accord entre l’Allemagne et l’Iran pour la construction d’un train à lévitation magnétique (maglev) reliant Téhéran et Mashhad. L’accord, conclu lors du Salon international de Mashhad, a été signé par le ministère iranien des Routes et du Transport
EIRNS
Le 14 avril, des médias iraniens ont fait état d’un protocole d’accord entre l’Allemagne et l’Iran pour la construction d’un train à lévitation magnétique (maglev) reliant Téhéran et Mashhad. L’accord, conclu lors du Salon international de Mashhad, a été signé par le ministère iranien des Routes et du Transport et par une société allemande, qui doit l’annoncer officiellement cette semaine. Le premier vice-président iranien, Parviz Davoudi, était également présent.
Lors de la cérémonie de signature, le gouverneur général de la province de Khorasan Razavi, Mohammad-Javad Mohammadi-Zadeh, a précisé que le maglev permettrait de ramener le temps de trajet entre les deux villes à 2,5 ou 3 heures, contre les 14 heures aujourd’hui nécessaires pour parcourir ces 900 km. Selon lui, quelque 6,7 milliards d’euros seraient fournis par l’Allemagne, dans le cadre d’un contrat d’assistance à l’exploitation suivant lequel la République islamique rembourserait le prêt sur une période de 15 à 25 ans.
La liaison Téhéran-Mashhad est cruciale pour l’ensemble de l’Eurasie. En 1996, Mashhad fut relié à Sarakhs, « chaînon manquant » de la chaîne reliant l’Iran à la Chine, via les Républiques d’Asie centrale. L’extension de la ligne vers Tajan permit de relier l’Iran et le Turkménistan, et de là, elle devrait rejoindre la Chine, comme prévu dans le projet de Pont terrestre eurasiatique.