19 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) - Dans un commentaire à la radio public américaine NPR, intitulé « la véritable différence entre faillite et renflouement », Robert Reich, ancien ministre du Travail du président Clinton de 1993 à 1997, a clairement souligné qu’en lieu et place du renflouement des acteurs financiers déchus, la loi américaine – le chapitre 11 du Code des faillites - prévoit une mise en redressement judiciaire des sociétés, si elles sont utiles à l’économie. Sans toutefois aller jusqu’à proposer une mise en redressement de tout le système financier international, initiative inévitable présentée par Lyndon LaRouche, cette proposition s’insère cependant dans la tradition du système américain d’économie politique.
Voici ce que Robert Reich, l’un des dix-sept membres de l’équipe de conseillers économiques de Barack Obama, a dit : « Lorsqu’il s’avère plus avantageux de garder en vie une société en difficulté que de la laisser mourir, il existe une procédure légale bien établie permettant de la réorganiser – qu’on appelle le chapitre 11 du code des faillites. En vertu de cet article, les créanciers accusent certaines pertes, les actionnaires encore plus, et la tête de certains managers tombe. Les entreprises nettoient leurs comptes pour repartir en bonne santé.
« Et les contribuables n’ont pas à débourser un centime. Pourquoi donc le département du Trésor substitue-t-il des renflouements publics au Chapitre 11 ? Même si on estime que les grandes banques de Wall Street et le géant de l’assurance AIG sont si importants pour l’économie nationale et internationale qu’on ne peut pas leur permettre de tomber, cela ne signifie pas pour autant qu’ils doivent être renfloués. On pourrait les redresser en les mettant sous la protection d’une procédure de faillite. (...) Le Trésor semble avoir perdu de vue son véritable client. Ce ne sont pas les créanciers, actionnaires et directeurs de ces firmes. Son seul client est le peuple américain. »
# Senec
• 20/11/2008 - 11:00
N’y a-t-il donc aucun moyen de mettre en accusation publique les responsables de tous ces vols organisés sciemment par des individus malveillants qui sont, sans aucun doute, de vrais criminels.
De quelles complicités peuvent-ils se prévaloir pour pouvoir, ainsi qu’on le voit chaque jour, continuer de dépouiller les épargnants de leurs modestes, mais indispensables économies ? Qui va payer la facture ? Pas les coupables, bien sûr !
Quelle honte ! Les travailleurs ne peuvent-ils donc pas espérer se voir rendre justice au lieu de voir des criminels se remplir les poches impunément ?
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# Persea
• 19/11/2008 - 22:44
Une solution ? Eh bien qu’attendez-vous pour l’appliquer ?
Que tout soit vraiment bien écroulé ?
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