La tentative de l’ancien vice-président Al Gore de gagner les pays
latino-américains à sa campagne contre le « réchauffement climatique » a mal
démarré le 11 mai en Argentine. L’environnement politique avait été
soigneusement préparé
(EIRNS) La tentative de l’ancien vice-président Al Gore de gagner les pays
latino-américains à sa campagne contre le « réchauffement climatique » a mal
démarré le 11 mai en Argentine. L’environnement politique avait été
soigneusement préparé par le Mouvement des jeunes larouchistes (LYM), qui avait
adressé par e-mail à des dirigeants politiques et des journalistes les dossiers
de l’EIR dénonçant l’escroquerie. La même approche a été adoptée au Chili, où
Gore était invité par les pinochetistas qui cherchent à renverser le
gouvernement de Mme Bachelet, et à Rio de Janeiro.
Le coup d’envoi de la tournée du gourou écologique et directeur de hedge fund a
été donné à Buenos Aires, au premier Congrès des Amériques sur les
biocarburants. Bien que des hommes d’affaires et spéculateurs locaux aient tenté
de le présenter comme une superstar, le public ne fut pas vraiment impressionné.
Pour commencer, le président argentin Nestor Kirchner avait décidé de ne pas le
rencontrer et certains journalistes, dégoûtés par le message de l’ancien
vice-Président américain dénonçant la « surpopulation », préférèrent quitter la
salle. Gore entreprit même de « prouver » que la croissance démographique et le
développement économique avaient gâché la nature dans certains pays
sud-américains. Comble de l’absurde, il prétendit que la Bolivie, pays
terriblement appauvri, pâtissait de « trop de développement ».
Alors que son discours avait endormi bon nombre de participants, ils furent
brusquement réveillés par Betiana Gonzalez , du LYM, qui se leva en brandissant
une banderole et prit à partie le conférencier en criant très fort : « Al Gore,
pourquoi refusez-vous de débattre avec lord Monckton ? Pourquoi voulez-vous
réduire la croissance démographique ? Pourquoi avez-vous supprimé les
médicaments génériques pour les malades du sida en Afrique ? » Paralysé, puis
visiblement déconcerté, le chantre du réchauffement climatique quitta
précipitamment le podium, laissant les médias passablement intrigués par cette
intervention.