C’est bien évidemment une blague (pour l’instant) mais la nomination de Jean-Claude Trichet à Matignon serait l’équivalent de ce que viennent de subir la Grèce et l’Italie, où la Troïka – Commission européenne-BCE-FMI – vient de mener un changement de régime éclair pour placer ses hommes et mener une austérité brutale.
Certes, on ne pleurera ni Berlusconi, ni Papandréou, mais au moins avaient-ils la légitimité d’avoir été élus par le peuple. En effet, leurs remplaçants, Mario Monti et Loukas Papadémos sont deux eurocrates n’ayant jamais affronté les urnes.
Mario Monti a passé sa vie dans le temple du monétarisme italien, l’université Bocconi de Milan, en tant qu’étudiant, puis recteur et enfin président, faisant montre de son aptitude à intégrer et respecter les règles du jeu. Entre 1994 et 2004, il a été en charge du Marché intérieur puis de la Concurrence à la Commission européenne, avant de devenir conseiller international de la tristement célèbre banque d’affaire américaine Goldman Sachs. Signe de sa détermination à servir ce système jusqu’au bout, il est président de la branche européenne de la Commission trilatérale, un club huppé pour serviteurs de la mondialisation financière où il a eu tout loisir de rencontrer... Loukas Papadémos !
Loukas Papadémos a passé presque dix ans pendant les seventies à apprendre la catéchisme monétariste au sacro-saint MIT de Boston. Il est rapidement embauché par la succursale bostonienne de la Réserve fédérale, sésame qui lui ouvre les portes de la Banque centrale grecque qu’il va gouverner entre 1994 et 2002, époque où Goldman Sachs, avec la bénédiction de l’Europe, aide secrètement les autorités du pays à trafiquer ses comptes pour être admissible dans l’euro. En récompense, il est nommé vice-président de la Banque centrale européenne, poste qu’il occupera jusqu’en mai 2010, époque où il fut dépêché à Athènes pour encadrer Papandréou. Papadémos est donc membre de la Trilatérale depuis 1998.
La dictature financière n’est plus en Afrique ou en Amérique latine, elle est revenue ici, en Europe.
# petite souris
• 15/11/2011 - 08:45
Mario Monti et Loukas Papadémos sont deux eurocrates n’ayant jamais affronté les urnes
Ce qui est extra-ordinaire c’est que nozélites médiaticopolitiques sont ravies...
Voilà un "dossier" rondement mené !!!!
"On" a trouvé des remplaçants au mépris des peuples et de la démocratie.
Les états n’existent déjà plus.
Les peuples sont asservis.
"On" a décidé d’un chef.
Tout va très bien.
Circulez, il n’y a rien à voir.
Au nom de la démocratie,
"On" a renversé Sadam Hussein : l’Irak un pays en ruine islamique alors qu’avec Sadam, son premier ministre était chrétien, il y avait 4 femmes ministres ! les seules femmes voilées-grillagées étaient séoudiennes ou koweitiennes !!!!
"On" a renversé Ben Ali, la tunisie a voté religieux extrème !!!
"On" a assasiné Khaddhafi, la charia est instaurée.
Bref, au nom de la démocratie, dans les pays arabo-musulman et en europe, "on" a installé des dictatures
Quel sera le prochain pays ? la France ennemie jurée de la perfide Albion, vexée d’avoir perdu l’aquitaine....
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