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Traiter Obama d’Hitler, non ! Se débarrasser des vieux, oui !

19 août 2009 (Nouvelle Solidarité) – Face à l’opposition populaire contre la réforme de la santé d’Obama, la presse américaine relaye les discours anti-vieux, tout en accusant les opposants d’être des affabulateurs et des extrémistes lorsqu’ils osent affubler Obama d’une moustache et évoquer les désormais controversés « bureaux de la mort ». Lundi, ce sont le Washington Post et le New York Times qui s’y sont collés.

Dans le Washington Post, Fareed Zakaria commence d’abord par faire l’éloge des politiques de renflouement et de guerre au terrorisme de George W. Bush Jr, pour lesquelles les parlementaires démocrates avaient su se rassembler derrière le Président, à la faveur de situations de crise comme les attentats du 11 septembre et le krach financier de l’automne dernier. Puis il en vient au débat sur la réforme de la santé, qu’il qualifie d’« irréel » puisque les opposants « suggèrent que le Président Obama promeut l’euthanasie et des bureaux de la mort ».
Mais dans le même paragraphe, il invoque « les mesures des démocrates pour freiner les dépenses et surtout l’établissement d’un comité médical, qui supposerait que le Congrès cède une grande partie de ses prérogatives à 5 personnes non élues, qui auraient le pouvoir de refuser aux gens soins et médicaments », avant de déplorer que « les coupes et les restrictions » risquent d’être « remises à plus tard ».
Il va même jusqu’à déplorer « l’incapacité » du système politique américain à couper dans les retraites et réduire les déficits, avant de conclure : « Ca vous ferait souhaiter une crise. »

Le New York Times, quant à lui, publie un article intitulé « Dire ‘non’ à mamie », sous la douce plume de Ross Douthat. Ce jeune journaliste catholique conservateur, formé à Harvard, dénonce avec dégoût la pression exercée par les plus de 65 ans dans ce débat, ces « mers de septuagénaires en fauteuil roulant, en déambulateurs, ou qui traînent leur appareillage à dialyse, et les autres qui tiennent leur carte Medicare comme un briquet dans un concert des Doors ». Puis il poursuit : « C’est le scepticisme des plus de 65 ans qui coule cette réforme et leur refus d’accepter des coupes budgétaires qui rend difficile de trouver l’argent pour financer la réforme. » « Medicare donne à ses ayants-droit tous les avantages de la médecine socialisée (…) Une fois atteints 65 ans, le système paye et paye, sans jamais considérer l’efficacité ou le rapport coût-efficacité. »
Il aborde ensuite sans complexe la question épineuse des « bureaux de la mort » : « Evidemment, le projet démocrate ne veut pas l’euthanasie de votre grand-mère, mais il pourrait limiter les procédures remboursées par son programme Medicare » (sic).
Il lance ensuite un vibrant appel : « Nous sommes déjà presque dans une gérontocratie (…) quelqu’un va devoir se lever pour dire que Medicare ne peut pas payer toutes les factures et toutes les procédures. Quelqu’un devra défendre l’espérance (et le portefeuille) de la jeune génération. Quelqu’un devra dire « non » aux retraités. »

 
L’abjecte illustration qui accompagnait l’article de Dooling dans le NYT

La veille, le New York Times avait aussi ouvert ses colonnes au nouvelliste Richard Dooling, qui s’en prend virulemment à « l’épidémie de sur-traitement », avant de s’interroger : « Ne devrions-nous pas couper instantanément les budgets exorbitants consacrés aux soins intensifs prodigués aux personnes âgées en fin de vie, et les réorienter vers les pédiatres et les obstétriciens prodiguant des soins préventifs aux enfants et aux mères ? »
Il s’insurge ensuite contre l’absence de comités médicaux pour l’euthanasie (que l’on a pu voir à l’oeuvre dès l’automne 1939 en Allemagne) : « Le rationnement des soins est imminent. Mais étant donnée l’inertie politique, nous pourrions bientôt nous retrouver dans une situation de triage dans laquelle l’on n’aurait ni le temps ni l’argent nécessaires à la création des comités de vérification médicale pour réfléchir aux questions d’endiguement des coûts ou de planification des rationnements. Nous serons contraints d’appliquer des règles vites faites et mal faites en nous appuyant sur des critères simples, raisonnables et facilement vérifiables. Comme l’âge. Par exemple : ne pas dépenser de fonds fédéraux pour des soins intensifs sur les plus de 85 ans. »
Puis il ajoute quand même : « Bien sûr, je ne parle pas d’euthanasie. Je me demande simplement pourquoi le pays s’endette sur des pontages et des prothèses de genou pour octogénaires ou nonagénaires, alors que pour une petite fraction de ces montants, on pourrait faire de la médecine et de la nutrition préventive pour les enfants. »
Il conclut son article en citant Sir William Osler, qui présidait en 1912 à Londres le Congrès international sur l’eugénisme et qui proposait d’euthanasier les gens avant leur 61e anniversaire : « L’un des premiers devoirs du médecin est d’apprendre aux masses à ne pas prendre de médicaments. »

Pour ceux qui trouvent que les opposants à la réforme d’Obama exagèrent, comment qualifieriez-vous l’idéologie de ces types là ?


Suivre : La révolution citoyenne qui nous arrive des Etats-Unis


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  • lucifer • 19/08/2009 - 11:43

    alors la c’est trop............

    et sans commentaire !!!!!!

    • Fern • 19/08/2009 - 18:01

      Obama ne serait-il pas un "PION" comme Hitler la été ?????????????????????????

      www.alterinfo.net/Hitler-un-pion_a31283.html?com#com_816675

    • kingxvi • 19/08/2009 - 19:16

      Huhu, S&P sort les arguments "artillerie lourde", et effectivement ya pas grand chose à redire, c’est fou que des auteurs puissent écrire des choses pareilles.

      En tout cas, je me posais une question amorale : n’est-ce pas un juste retour de bâton que les "vieux" soient peut-être délaissés demain alors que jusqu’à présent les baby boomers sont ceux qui ont le plus profité du capitalisme et qui ont élu des incompétents et laissés faire pendant ces 30 dernières années sans jamais se bouger en restant affalés derrière la TV ? (même si à vrai dire la génération suivante reste affalée derrière le PC et ne fera probablement pas mieux).

      C’est la génération des baby boomers qui tire les ficelle aujourd’hui, et c’est celle là même qui part en retraite à la campagne dans le pire moment en se disant "après moi le déluge" tout en continuant de voter pour des guignols conservateurs.

    • Alban • 19/08/2009 - 19:35

      Oui, vous avez absolument raison. Si nous devions qualifier ces types, il n’y a aucun doute que nous les qualifierions de "fascistes", sans l’ombre d’un doute. C’est bien d’ailleurs ce qu’ils sont devenus. Tous des fascistes bon chic bon genre. Des masques humanistes en façade, plaqués sur des psychées pourries.
      On hallucine lorsqu’on lit leurs tribunes de presse. Il n’était pas évident face aux conservateurs Néo-cons (tout aussi néofascistes) de lever le lièvre sous des dehors Obamesques affables.
      Il y a une hyper bourgeoisie qui ne veut rien changer aux USA. Elle se partage le pouvoir en deux partis faussement distincts. C’est bien une Révolution citoyenne qu’ il faudrait aux USA pour en finir avec les privilèges des parasites qui n’hésitent pas à sacrifier le peuple américain sur l’autel du " veau d’or ".
      Tout le monde remarquera qu’aucune allusion n’est faites aux sommes astronomiques de renflouage des banques payés par les contribuables américains ni aux guerres illégales menées par "l’ Empire Chancelant" aux quatre coins du monde. Assassinat des populations civiles & gabegies financières sont les deux mamelles de cette hyper- bourgeoisie morbide.

    • Alban • 19/08/2009 - 19:39

      Il n’y a que le peuple américain qui puisse se sauver lui-même dans cette histoire. Nous l’y aiderons selon nos pauvres moyens bien sûr, mais il devra se hisser très haut pour refaire sa propre histoire. Qu’il sache cependant que les gouvernements d’hier ou d’aujourd’hui issus des USA ne libèrent pas les peuples, ils les pillent et les soumet en les massacrant. Aujourd’hui les fous qui exterminaient à l’extérieur du territoire américain concentrent parallèlement leurs efforts d’extermination vers le peuple américain et le citoyen américain lui -même ; de plus en plus vu comme un " ennemi intérieur " - Halte là ! L’ère du soupçon généralisé est toujours le début de l’autoritarisme politique. Il faut que le peuple américain révise ses vues, comprenne ce qu’il s’est passé hier et ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde pour saisir ce qui l’accable, lui, à son tour.
      Le temps amer des désillusions commencent. Le prix de la vérité et de la liberté doit être payé. Longue vie au peuple américain ! Et que la révolution citoyenne balaie les fascistes de tous ordres. Que ceux-ci soient autour de Barak Obama ou de Sarah Palin. Le peuple doit inventer sa propre voie. Celle de l’intérêt général au bénéfice de chaque personne. L’empire corporatiste américain doit être combattu avec ténacité.

    • Alban • 19/08/2009 - 19:48

      Ce sont les empires financiers qui broient les peuples de part le monde. Il faudra s’en débarrasser au plus tôt avant que le monde ne verse dans un nouveau conflit mondial.
      J’ai lu quelque part ceci : " Crise systémique : USA, game over " par Gilles Bonafi :
      « le 30 juin 2008 , l’OCC (Comptroller of the Currency, l’autorité de tutelle des banques) déclarait le 30 juin 2008 que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (Barack Obama, dernier président des USA) soit un tiers de ces « armes de destruction financière massive » comme dirait Warren Buffet. Ces produits financiers, tel le chat de Schrödinger, sont à la fois vivants et morts, c’est à dire qu’ils ont une valeur lorsque tout va bien, valeur réduite à zéro lors d’une crise majeure comme aujourd’hui. La nation américaine ne s’en relèvera pas. D’ailleurs, le LEAP/E2020 évalue à 10 000 milliards de dollars les « actifs fantômes » des banques que le gouvernement US devra « éponger » … »
      Il est clair dans ces conditions que les hyper-riches voudront faire payer la note à la classe moyenne américaine et aux indigents sous une forme ou une autre.
      Bravo pour le combat que vous menez et pour votre volonté de voir une couverture universelle promulguée pour chaque citoyen et chaque citoyenne américaine. C’est parce que vous soutenez cette vision humaniste que je trouve que votre combat est juste et parfaitement justifié.

    • JB • 20/08/2009 - 09:56

      Ce poser cette question amorale semble en effet justifié.

      Cependant puisque vous évoquez l’histoire, je me permet de vous dire que la réponse à cette question se trouve dans notre histoire.

      Je vous conseille en effet de prendre en main la république de Platon et de l’observer à la lumiére des égarments de la révolution française...

    • desgans • 20/08/2009 - 17:33

      Vos parents et grands parents aussi ....Hitler pas mort !!!!!

    • jonsnow • 23/08/2009 - 20:24

      Je crois que vous avez trouvé le bon article pour appuyer vos arguments sur la fascisation du pouvoir US. Je souhaitais vous voir donner de vraies preuves de cela et ben maintenant c’est fait.

      Ces fous avouent maintenant ouvertement leur follie. Oh, il y a encore du passage de pommade mais dans qques mois ils diront les choses encore plus crûment.
      A gerber !

    Répondre à ce message

  • grob • 21/08/2009 - 21:42

    Ces journalistes, jouent sur la provocation pour ouvrir le débat au sujet de l’acharnement thérapeutique. En somme, ils utilisent les mêmes outils que certains qui traitent de nazi et d’Hitler un certain M. Obama.

    Répondre à ce message

  • parousnik • 20/08/2009 - 12:45

    Quelle misérable humanité..D’un coté les nantis et leurs serviles valets de propagande, de la terreur policière et militaire, qui n’hésitent pas a organiser des événements types 11 septembre 2001...Londres ou Madrid... pour justifier leurs crimes contre l’humanité et les pillages qui les enrichissent...et de l’autre le bétail humains qui se complait dans des consommations intellectuelles, alimentaires etc toujours plus médiocres et malsaines... Rien qu’a voir les programmes d’aliénation des TV et autres merdias de masses pour s’en convaincre...Obama comme Bush ne sont rien d’autre que de misérables couilles molles qui servent le crime ploutocratique comme en son temps Hitler l’a fait...lui aux seuls bénéfices de la Couronne britannique... L’histoire ne fait que se répéter...

    Répondre à ce message

  • cyberfurax • 20/08/2009 - 09:25

    Bonjour,
    Fareed Zakaria est fou ou il a trente ans et se croit immortel. Toujours est il qu’il est, contre toute attente, possible de trouver le défenseur de l’indéfendable.
    Mais si vous posez la question à vos jeunes adultes, vous serez surpris, voire horrifié de ce que vous entendrez. Essayez, j’ai testé pour vous.
    Par contre, dés que vous leur expliquez le mécanisme et ses conséquences, vous vaincrez chez ces jeunes adonis le sentiment d’injustice que les grands gourous de la finance veulent nous faire avaler. Penser que, dans le même temps, nous avons balancé des milliards de dollars ou d’euros pour les banques et que nous ne sommes pas capables de nous occuper dignement de nos vieux relève plus de la décadence des valeurs humaines que de la seule inconscience. Quand je dis que Dieu n’existe pas…

    Répondre à ce message

  • Jean-Gabriel • 19/08/2009 - 20:34

    Excellent article. Bravo.

    Jean-Gabriel

    Répondre à ce message

  • Nico • 19/08/2009 - 16:13

    Je ne donne pas cher de la tête des auteurs de ces articles lorsque l’on va en avoir marre d’être pris pour des c...

    Le mecs ne sont même pas assez intelligents pour sentir que le vent tourne et qu’il ferait mieux de ne pas trop exposez leurs idées Nazis en ce moment !

    Ne touchez pas a mémé ou vous aller avoir des problèmes !

    Répondre à ce message

  • petite souris • 19/08/2009 - 14:46

    J’espère pour Ross Douthat qu’il n’a personne dans sa famille qui atteint l’âge fatidique de 65 ans ou alors qu’il n’aime aucune de ces personnes !!!

    Moi, qui croyait très naïvement qu’il y avait une différence entre l’homme, l’animal et l’objet !!!

    Toute une éducation à refaire ! Enfin !

    Je crains qu’il ne soit trop tard et ... tant mieux pour ma santé mentale.

    Répondre à ce message

  • JB • 19/08/2009 - 14:06

    Aprés de t-elles arcticles dans la presse amréicaine, on peut se demander comment nos quotidiens nationnaux peuvent affirmer que le débat au USA porte sur des problémes raciste !

    A croire que nos grand journaliste ne parle pas anglais.

    En tout cas bravo pour cette bréve qui ne laisse peu de doute sur le véritable débat au USA...

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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