Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilActualités
Brèves

Traité de Lisbonne : la Cour constitutionnelle allemande exige des garanties


Contrairement à la France, la Cour constitutionnelle allemande a pris un an pour examiner de fond en comble le traité de Lisbonne et donner son éventuel accord à la ratification déjà votée par les deux chambres du parlement. Le 30 juin dernier, elle a rendu son verdict et exigé des garanties pour protéger la souveraineté de la nation. Or, ce qui est valable pour la souveraineté allemande ne le serait-il pas aussi pour les autres pays membres de l’Union européenne ?

Dans cet article largement diffusé en Allemagne, la présidente du BüSo, notre parti frère outre-Rhin, s’exprime en vue des élections législatives de septembre prochain, appelant ses concitoyens à voter en toute connaissance de cause face aux 515 députés qui ont trahi leur mandat.


par Helga Zepp-LaRouche

Présidente du Büso (Bürgerrechtsbewegung Solidarität ou Mouvement des droits civiques-Solidarité)

Un mélange d’éléments très bons et très mauvais, voilà comment on pourrait décrire la décision tant attendue de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe sur la constitutionnalité de la loi du 8 octobre 2008 ratifiant le Traité de Lisbonne, et de celle venant renforcer les droits du Parlement (Bundestag) et du Conseil fédéral (Bundesrat) en ce qui concerne les affaires européennes. Pour commencer par le pire, les juges ont approuvé, fondamentalement, le monstre de Lisbonne, alors que ce Traité avait capoté, en vertu de ses propres critères, suite au « non » des Irlandais (après celui des Français et des Néerlandais).

Par contre, ils ont statué que pour l’Allemagne, la seule interprétation du Traité qui soit valable est celle formulée par la Cour constitutionnelle, qui définit, entre autres, l’UE en tant qu’union d’Etats souverains. La Cour constitutionnelle a jugé inadmissible toute modification de la Loi fondamentale qui touche aux principes consacrés dans les articles 1 et 20, soulignant que l’intégration européenne ne doit pas conduire à l’érosion de l’ordre démocratique. Tout aussi important, elle se déclare seule compétente pour surveiller les fonctions des organes de l’UE.

Les juges de Karlsruhe ont donc défendu la Loi fondamentale, interrompant la dynamique par laquelle l’Union européenne se laisse progressivement transformer, depuis le traité de Maastricht [de 1992], en une bureaucratie à la fois impériale et économiquement prisonnière du Pacte de stabilité.

Par ailleurs, la Cour a déclaré anticonstitutionnelle la Loi sur le renforcement des droits du Parlement et du Conseil fédéral, adoptée par le Bundestag, car elle ne contient pas les modalités du rôle du parlement allemand, comme l’exige la Constitution. Au lieu de renforcer ses prérogatives, le Bundestag a cédé aux pressions du gouvernement, en abdiquant à Bruxelles des droits essentiels portant sur la défense de l’intérêt général et des citoyens ! Sans la mobilisation lancée dès le début par notre Mouvement des droits civiques Solidarité (BüSo), sans les plaintes déposées devant la Cour constitutionnelle et abstraction faite de ce qu’il adviendra en Irlande, en Pologne et en République tchèque, la dictature oligarchique de Bruxelles serait déjà en train de se constituer.

Le fait que la Cour de Karlsruhe ait déclaré anticonstitutionnelle l’adoption de cette loi par le Bundestag en dit long sur l’état de la démocratie en Allemagne.

Le « danger » des référendums

Le 13 décembre 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne signent à Lisbonne un « traité » dont le contenu correspond à 95% au Traité constitutionnel rejeté en 2005 par les Français et les Néerlandais. Des juristes renommés de plusieurs pays font alors valoir que le traité de Lisbonne reviendrait à transformer l’association des Etats européens en un Etat fédéral, dans lequel le pouvoir n’émanerait plus du peuple. Un tel changement ne pourrait alors qu’être validé par voie de référendum populaire.

Or, de toute évidence, les chefs d’Etat partagent l’opinion de Nicolas Sarkozy, selon laquelle le peuple rejetterait le Traité dans tous les pays où il serait appelé à se prononcer. Ils tentent donc de faire adopter le texte au plus vite par leurs Parlements respectifs, en évitant tout débat public sur la question. Comme chacun peut le vérifier lui-même sur internet, entre le sommet de l’UE de décembre 2007 et le vote du Bundestag le 24 avril 2008, les grands médias n’ont donné aucune information de fond sur les implications du Traité de Lisbonne. C’est plus ou moins par hasard que l’auteur de ces lignes a eu vent de la manoeuvre en cours. En y regardant de plus près, je constatai que le Traité sur lequel devait voter le Bundestag n’était même pas disponible sous forme écrite en allemand, il n’existait qu’un document énumérant les changements prévus par rapport à la Constitution proposée en 2005. Lors d’une réunion à Munich le 13 février 2008, j’appelai donc à une résistance contre ce Traité et lançai une campagne pour informer la population.

Au cours de cette mobilisation, nous avons constaté que la plupart des membres du Bundestag n’avaient même pas lu le traité de Lisbonne, sans parler de l’étudier, mais cédaient tout simplement aux pressions du gouvernement et de leurs groupes parlementaires respectifs. Ainsi le 24 avril 2008, les députés allemands votèrent par 515 voix contre 58 et une abstention en faveur du traité de Lisbonne, suivis le 23 mai par le Conseil fédéral. Peu après, le député démocrate chrétien Peter Gauweiler, puis le Parti de gauche (Die Linke) et le Parti démocratique écologique, déposaient des plaintes pour inconstitutionnalité.

Négligence du devoir

Pour revenir à la décision de la Cour constitutionnelle, elle a donc estimé que la loi sur le renforcement des droits du Bundestag et du Bundesrat donnait trop de pouvoirs à l’UE.

En l’adoptant, de nombreux députés ont abandonné leur devoir de représentant du peuple pour servir directement les intérêts de certains cercles financiers et fondations, ou ne sont prêts à défendre l’intérêt général que dans la mesure où cela ne compromet pas leur carrière.

La rapidité avec laquelle la majorité des députés s’est soumise à la bureaucratie européenne constitue aussi un aveu de l’asservissement des Etats européens aux structures financières de l’empire britannique. Ce sont ces intérêts financiers qui continuent à déterminer la politique néolibérale de l’UE, en dépit de la crise financière.

Les députés ont dû se dire, consciemment ou non : « Nous sommes de toute façon sous le joug de la dictature de Bruxelles, à quoi bon faire semblant d’avoir des droits ? A quoi bon se prétendre les représentants du peuple et devoir défendre leurs droits ? Cela ne correspond pas à la réalité, qu’importe alors si nous nous asseyons sur la Loi fondamentale ! »

{}

Les juges de Karlsruhe méritent bien nos remerciements pour avoir rejeté cette violation de la Constitution. Conformément à leur décision, le Bundestag doit maintenant formuler un projet de loi d’accompagnement qui intègre les décisions de la Cour constitutionnelle, contenues dans les motifs du jugement, un document de 150 pages.

Il est néanmoins préoccupant qu’à peine une heure après l’annonce du verdict, les partenaires de la coalition aient déjà fixé au 26 août le débat sur la nouvelle loi d’accompagnement, prenant en compte ces 150 pages de motifs, que tous les députés devront, cette fois-ci, avoir lus et compris. Le vote est censé se dérouler le 8 septembre. Une telle précipitation trahit le même état d’esprit.

La Cour restreint les compétences

En décrétant que le Traité n’est valable que dans l’interprétation donnée par la Cour, les juges ont établi de nouveaux faits. Ils soulignent que si l’Allemagne veut adhérer à un Etat fédéral européen, elle devra renoncer explicitement à la condition de souveraineté nationale garantie par la Loi fondamentale et adopter une nouvelle Constitution. L’Union européenne reste, d’après eux, une association de gouvernance de droit international, soumise de manière durable au consentement d’Etats souverains.

En outre, le jugement rappelle que la Constitution ne permet ni aux parlementaires ni au pouvoir exécutif de disposer de ses éléments fondamentaux. Les juges soulignent qu’on ne peut admettre aucune modification de la Loi fondamentale portant sur les principes consacrés dans les articles 1 et 20, car ils sont protégés par une garantie permanente. Ainsi, la Cour contredit les « dispositions communes » énumérées sous le Titre 1 du traité de Lisbonne, qui affirment que l’UE est le garant de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, etc. Ces valeurs appartiennent aux principes intangibles de la Loi fondamentale, qui ne sont pas à la discrétion du politique. La Cour de Karlsruhe l’a corroboré aussi pour l’article 20, qui affirme que l’Allemagne est un Etat social et prévoit un droit de résistance au cas où ce caractère serait mis en cause.

Les juges apportent encore une rectification importante en précisant que la Loi fondamentale ne permet pas aux organes de l’Etat allemand de « transférer des droits souverains, de sorte que leur exercice serve à motiver de manière autonome des compétences supplémentaires. Le transfert de la compétence-compétence est interdit. » Les juges désignent par ce néologisme la « procédure simplifiée » de modification du Traité de Lisbonne, en vertu de laquelle le Conseil de l’UE voulait pouvoir s’octroyer de nouvelles compétences sans l’accord d’autres instances. Karl-Albrecht Schachtschneider, professeur de droit public, a qualifié cette mesure de « loi d’exception ».

Certes, la Cour constitutionnelle a confirmé certains principes essentiels de la Loi fondamentale, mais son jugement comporte par ailleurs une grande faiblesse. Les juges ont ainsi discuté de la politique commerciale de l’UE et du transfert de compétences en matière d’accords commerciaux internationaux, prévu dans le Traité (sans participation législative du Bundestag et du Bundesrat), comme si le système économique et financier mondial n’était pas ébranlé, depuis près de deux ans, par une crise allant en s’aggravant.

Leur verdict ne reflète aucunement l’échec patent, non seulement de la politique économique et financière de l’UE, mais de tout le paradigme néolibéral lui-même. Les critères de Maastricht, par exemple, se sont envolés depuis belle lurette et ne reviendront plus, parce que ce système est irrémédiablement en faillite.

Les déclarations des juges sur les principes démocratiques sonnent bien, mais peut-être ne comprennent-ils pas vraiment que la démocratie en Allemagne ne se porte pas aussi bien que le laisse entendre leur exposé. Beaucoup de gens ont l’impression de n’être représentés par aucune instance et constatent chaque jour qu’ils n’ont personne vers qui se tourner. Le comportement irresponsable des députés, qui ont voté la loi d’accompagnement en question, n’est qu’un aspect du problème. Le mutisme des médias sur cette question en est un autre.

Si les électeurs en tirent la leçon qui s’impose, ils ne voteront pas pour un seul de ces députés qui ont abdiqué avec une telle légèreté leur droit de souveraineté à Bruxelles. Jamais un candidat du notre mouvement BüSo ne l’aurait fait.

A lire : l’histoire secrète du traité de Lisbonne

Helga Zepp-LaRouche lancera sa campagne électorale lors d’une conférence internet le 21 juillet disponible sur le site du Büso

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Approfondir

Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

En savoir plus

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard