Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

20 mars - Crédit Suisse : la faillite qui cache celle de tout le système Lire 20 mars - La fusion IRSN-ASN, permettra-t-elle l’accélération du nucléaire ? Lire 17 mars - Comment la France a perdu sa souveraineté et indépendance énergétique Lire
AccueilActualités
Brèves

South Stream : du gaz russe pour l’Europe

{{}}

South Stream : du gaz russe pour l’Europe

{{}}

Par Oleg Mitiaev, RIA Novosti

La récente crise du gaz a clairement montré combien il était important de diversifier les itinéraires de transport du gaz naturel vers l’Europe. La plupart des prévisions font état d’une augmentation considérable des besoins en gaz des consommateurs européens dans les dix à vingt prochaines années. Aussi le russe Gazprom et l’italien ENI ont-ils proposé de construire le gazoduc South Stream, qui devrait relier la côte russe de la mer Noire à l’Europe méridionale et centrale.

Les besoins croissants de l’Europe en gaz exigent de diversifier les itinéraires d’approvisionnement

Le projet de gazoduc South Stream revêt une importance considérable étant donné l’augmentation de la consommation de gaz en Europe dans une perspective à long terme. Selon les calculs les plus modestes, les livraisons à l’Europe devraient augmenter, d’ici à 2020, de 70 à 100 milliards de mètres cubes par an pour satisfaire la demande croissante des Européens. Selon Eurogas (The European Union of the Natural Gas Industry), l’Union européenne devrait voir passer ses besoins en gaz, de 440 millions de tonnes d’équivalent pétrole actuellement, à 625 millions de tonnes en 2030.

C’est pour satisfaire cette montée des besoins en Europe et pour diversifier les itinéraires de transport que Gazprom et ENI ont lancé, en juin 2007, le projet South Stream.

Il comporte des sections offshore : en mer Noire (entre la côte russe à Djoubga et Varna en Bulgarie) et en mer Adriatique (entre la Grèce et l’Italie méridionale).

Le tracé terrestre devrait traverser la Russie (jusqu’à la mer Noire) et plusieurs pays de l’Europe méridionale et centrale : Bulgarie, Grèce, Serbie, Hongrie, Slovénie et Autriche.

Des accords intergouvernementaux portant sur la construction du tronçon terrestre ont déjà été signés avec la Bulgarie, la Grèce, la Serbie et la Hongrie. Le projet d’accord avec la Slovénie est en cours de finalisation et la signature d’un accord avec l’Autriche est prévue.

Ces documents envisagent de créer des sociétés mixtes de projet pour l’étude de faisabilité. Il est prévu, ensuite, d’élaborer l’argumentation générale des investissements, constituée de l’argumentation des investissements pour le tronçon terrestre russe, de l’étude de faisabilité pour la section de la mer Noire et de l’étude de faisabilité pour les secteurs terrestres de la Bulgarie, de la Serbie, de la Hongrie, de la Slovénie et de la Grèce. Au vu des conclusions de cette argumentation générale, la décision sera prise de passer à l’étape des investissements.

Si South Stream voit le jour, sa capacité de transport globale sera de 31 milliards de mètres cubes par an. Les besoins énergétiques croissants de l’Union européenne seront satisfaits, son réseau de transport du gaz sera étendu et les liens économiques se renforceront en Europe. Alors, le système gazier de l’Union européenne gagnera en souplesse.

South Stream n’est pas uniquement destiné à satisfaire la demande européenne croissante. Il renforcera la sécurité énergétique de l’Europe en diversifiant les itinéraires de transport, rendra plus fiables les livraisons de gaz aux pays européens grâce à l’ouverture d’une nouvelle ligne de grande capacité sécurisée.

Il est important de noter que ce projet possède une base de ressources suffisante du fait de la richesse des gisements de gaz russes.

Des avantages pour les pays participants

Il convient tout d’abord de souligner que Gazprom et ENI accordent une attention soutenue aux études écologiques et recourent à des technologies de pointe pour se mettre en conformité aux normes écologiques et de sécurité les plus strictes. Gazprom a déjà réalisé, conjointement avec ENI, un projet extrêmement complexe sur le fond de la mer Noire. Il s’agit du gazoduc Blue Stream, qui relie la Russie à la Turquie et qui fonctionne de façon fiable depuis 2003. C’est pourquoi les pays dont le territoire et les fonds marins seront traversés par South Stream ne doivent pas craindre une détérioration de la situation écologique du fait de la construction du gazoduc.

South Stream permettra aux pays de l’Europe méridionale et centrale, non seulement de garantir efficacement leurs besoins croissants en gaz, mais leur apportera également de nombreux avantages économiques, leur permettant notamment de créer les emplois dont ils ont besoin et de prélever des impôts sur le transit du gaz.

En Bulgarie, le consortium d’Etat Bulgargaz et Gazprom détiendront à égalité les droits de propriété sur la société chargée d’aménager et d’exploiter le gazoduc sur le territoire du pays ainsi que sur le gazoduc. Cette société mixte sera enregistrée et imposable en Bulgarie. Si bien que la construction du tronçon situé en territoire bulgare rapportera à l’Etat des centaines de millions d’euros de recettes directes. L’aménagement du gazoduc entraînera également, dans ce pays, la création de nouveaux emplois et de nouvelles infrastructures, dont des réservoirs de gaz souterrains.

South Stream garantit de façon fiable à la Bulgarie des livraisons de gaz à long terme et lui permettra de doubler sa consommation annuelle, qui passera de 3 à 6 milliards de mètres cubes. Des livraisons directes en provenance de la Russie permettront d’assurer à 100% les besoins en gaz de la Bulgarie en cas de force majeure.

En Serbie, selon les premières estimations, la construction de South Stream permettra de créer 100000 nouveaux emplois, apportera 2 milliards d’euros d’investissements étrangers directs, plus de 200 millions d’euros par an au titre de la taxe sur le transit du gaz et encore 100 millions d’euros pour l’entretien et le contrôle des tronçons du gazoduc et autres activités. South Stream deviendra un complément important des infrastructures gazières existant en Serbie. Un réservoir de gaz souterrain sera construit à Banatski Dvor dans le cadre de ce projet.

Aux termes d’un accord passé entre Gazprom et Srbijagas, une entreprise mixte sera créée, afin d’aménager et d’exploiter le tronçon serbe du gazoduc, dont la capacité annuelle sera de 10 milliards de mètres cubes.

En Hongrie, South Stream sera construit puis entretenu par une entreprise mixte, créée par Gazprom et la Banque hongroise de développement (MFB). Pour Gazprom, la Hongrie est le cinquième acheteur de gaz en Europe (7,5 milliards de mètres cubes par an), ce qui en fait un client important et précieux. Gazprom étudie actuellement la possibilité d’aménager un réservoir souterrain commun en territoire hongrois, dont le volume utile serait supérieur à 1 milliard de mètres cubes.

Les pays qui hébergeront un tronçon du gazoduc ne seront pas les seuls à tirer profit de la construction de South Stream qui terminera son voyage à une unité de stockage de gaz (hub) en Autriche. De là, le gaz russe pourrait être injecté dans les systèmes de transport des principaux consommateurs européens dont l’Allemagne et l’Italie.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte correspondance de l’auteur.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard