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Russie, Ukraïne, Royaume-Uni : le principe Glass-Steagall au centre de tous les débats

5 juillet 2012 (Nouvelle Solidarité) — Le combat pour une séparation totale et étanche entre banques de dépôts/crédits et banques d’investissements fait de plus en plus d’émules partout dans le monde, comme le montrent les quelques exemples suivants :

En Russie : Le Professeur Elena Borisova du Mouvement de résistance anti-mondialiste, a annoncé son soutien à l’Appel pour un Glass-Steagall Global du 17 juin. La version russe de cet appel a été postée à la une du site de l’organisation, www.anti-glob.ru, en même temps qu’une dépêche du LaRouche PAC dénonçant les requêtes hystériques du secrétaire au Trésor Tim Geithner et du Président de la Réserve fédérale Ben Bernanke pour un nouveau plan massif de renflouement des banques de la zone euro.

Le prof. Boris Bolshakov de l’Université de Dubna, et qui est membre, entre autre, de l’Académie russe des sciences et de l’Académie internationale d’ingénierie, a signé une déclaration disant : « Je salue l’initiative de ceux qui en Amérique prônent un système bancaire et de crédit public traditionnel, tel que mis de l’avant par la Résolution sur Glass-Steagall, le Crédit public et NAWAPA XXI. » Le prof. Bolshakov a signé cette déclaration au nom de l’Ecole des sciences pour le développement durable dont il est président.

En Ukraine : La direction nationale du Parti progressiste socialiste d’Ukraine a endossé l’Appel à un Glass-Steagall Global du 17 juin, et a appelé sur son site ses adhérents à le signer également.

Natalia Vitrenko et Vladimir Marchenko, les numéros 1 et 2 du parti, sont des anciens membres du Parlement ukrainien et madame Vitrenko était la co-initiatrice, avec Helga Zepp-LaRouche en 1997, du premier Appel international pour un nouveau Bretton Woods, afin de rétablir des changes fixes et la souveraineté économique des nations.

Au Royaume-Uni : Après avoir soutenu l’option Vickers pour une séparation virtuelle, c’est-à-dire au sein d’une même entité, des activités bancaires, le Financial Times a annoncé hier dans un éditorial qu’il estimait désormais nécessaire, dans le contexte du scandale concernant la manipulation par Barclays Bank des indices de taux d’intérêt interbancaires LIBOR et EURIBOR, de séparer les banques en deux : « Le gouvernement a accepté le principe de séparation l’année dernière lorsqu’il a endossé les conclusions de la commission bancaire présidée par Sir John Vickers. Celle-ci arguait pour une séparation interne plutôt qu’une séparation totale sur la base que la diversité d’actifs au sein d’une banque universelle pourrait être source de solidité en cas de stress financier. S’il est vrai que le FT a soutenu ces conclusions, nous sommes maintenant prêts à aller plus loin. Malgré tous les bienfaits de la diversification, les tensions culturelles [que le FT compare à la différence de ’culture’ entre carnivores et herbivores] entre les activités bancaires d’investissement et celles de dépôts et crédits ne peuvent être résolues qu’en séparant totalement les deux, sur le modèle formel de Glass-Steagall. »

Dans un article publié dans Le Guardian du 1er juillet, Terry Smith, PDG de la firme de courtage Tullett Prebon and of Fundsmith, écrit que seule l’application de Glass-Steagall peut stopper les manipulations comme celles de la Barclays à l’encontre du LIBOR : « Que faut-il faire ? Le Royaume-Uni et les Etats-Unis doivent voter une Loi Glass-Steagall (le Banking Act de 1933 voté dans la foulée du Grand krach et séparant les banques commerciales des banques d’investissement) et séparer banques de détails et banques d’investissement. Le clôturage [ringfencing] proposé par la Commission Vickers ne marchera pas. »

Pourquoi ? « Comme l’illustre le scandale du LIBOR, on trouvera des moyens pour passer par dessus, se faufiler dessous ou contourner la clôture. Les seuls qui semblent avoir fait des pressions contre une telle séparation sont des banquiers. (…) De plus, il est nécessaire de tirer une importante leçon concernant qui devrait être autorisé à diriger des banques. On ne devrait jamais laisser les traders diriger les banques. Ils ne pensent qu’au court terme et leur myopie les amène à faire des choses pour le profit à court terme qui risque provoquer la ruine sur le long terme. A mon sens, toute banque qui place un trader en charge risque la ruine. »

Lors d’une interview sur Channel 4 le 4 juillet, Lord Myners, secrétaire aux Services financiers dans le gouvernement de Gordon Brown, a appelé au vote d’une loi de type Glass-Steagall pour mettre fin à la corruption des banques.

Myners a expliqué que face aux événements des dernières semaines et aux commentaires de l’ex PDG de Barclays Bob Diamond selon lesquels les agissements de sa banque auraient été compatibles avec l’option Vickers si elle avait déjà été en vigueur, le gouvernement doit maintenant aller vers ce qui est connu comme Glass-Steagall, avec une séparation complète des banques.

Le député libéral-démocrate John Thurso écrit pour sa part le même jour dans Le Scotsman : « Je pense qu’il faut en réalité aller plus loin que Vickers. Il ne s’agit pas seulement de mettre une clôture, mais d’une séparation totale, et lorsque des banquiers comme Bob Diamond me disent ’Oh, aucune banque universelle n’a fait faillite’, je lui réponds que c’est parce que vous avez manipulé les marchés. Si les marchés avaient été honnêtes vous auriez probablement fait faillite. »

Diamond avait été appelé à comparaître devant le Parlement anglais le 3 juillet, et a révélé au cours de l’audition de 3 heures qu’il avait discuté de la question du LIBOR avec le gouverneur-adjoint de la Banque d’Angleterre Paul Tucker, selon un mémo interne du 29 octobre 2008. Le New York Times rapporte également que selon d’autres documents relâchés par la Barclays, des discussions sur les taux d’intérêt ont également eu lieu avec l’agence responsable pour la régulation au Royaume-Uni, la Financial Services Authority(gendarme de la bourse), ainsi qu’avec la Réserve fédérale américaine.

Y aurait-t-il eu des complicités en haut lieu ? A suivre...

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  • petite souris • 05/07/2012 - 22:02

    Alors là ce serait le bouquet !
    Qu’un vrai Glass-Steagall act vienne d’Angleterre !!!!!!!!!!!!!!!!

    Mais tout est possible dans ce monde !!!
    et cela couperait l’herbe sous le pied aux russes .... et aux ukrainiens (raison du refus de not’nouveau président d’aller soutenir nos foutebolleurs ....)

    Répondre à ce message

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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