Alors que l’idéologie du développement durable et de l’économie verte s’est imposée à nous grâce à un formidable bourrage de crâne, lors du sommet Rio+20, certains dirigeants sud-américains se sont clairement opposés à cette offensive impériale contre la souveraineté des peuples et le progrès scientifique.
Le jour de l’ouverture du sommet, la sous-secrétaire argentine à la Planification et aux Politiques environnementales Silvia Revora a déclaré que les politiques vertes de taxe carbone et autres promues par certains pays, essentiellement européens, visent à violer la souveraineté des pays du Sud et à entraver leur développement. « Nous disons ’non’ à l’imposition d’une économie verte et ’oui’ au développement souverain dans lequel nous exerçons le contrôle de nos ressources, sur la base de nos réalités. »
Le jour de la clôture du sommet, dans son discours aux 50 000 délégués, le Président bolivien Evo Morales a dénoncé l’économie verte comme étant un concept oligarchique et colonialiste, et a appelé les pays en développement à nationaliser leurs ressources naturelles :
Les services élémentaires ne peuvent jamais être privatisés. Ils relèvent de la responsabilité de l’Etat. L’ « économie verte » est un nouveau colonialisme dont le but est de soumettre les gouvernements et les nations anticapitalistes. Elle est conçue pour coloniser et privatiser la biodiversité afin de la mettre au service de quelques uns (…) L’environnementalisme est une stratégie impériale qui quantifie chaque rivière, chaque lac et chaque ressource naturelle afin de les convertir en argent (…) En mesurant en argent l’utilité de la nature, il colonise la nature. L’environnementalisme du capitalisme est du colonialisme prédateur (…) L’économie verte transforme toutes les ressources naturelles en bien privé au service de quelques uns.
Le Président équatorien Rafael Correa, tout comme le Premier ministre chinois Wen Jiabao, ont également contesté cette gouvernance mondiale en soulignant que l’idée d’un développement durable ne saurait en aucun cas limiter la croissance économique des nations. Chaque pays doit choisir son propre modèle de développement « selon sa situation intérieure ».
Évidemment, ce néo-colonialisme vert doit être rangé dans la même catégorie que les « guerres humanitaires » promues par Tony Blair et consorts à l’heure où le système bancaire anglo-européen est au bord du plongeon : pour sauver le système monétariste, il leur faut sacrifier les peuples et leurs constitutions.
# m.ouchaoua35@yahoo.fr
• 28/06/2012 - 05:44
bonjour, quel histoire a dormir debout cette histoire d’environnementalisme qui n’est pas nouvelle pour les grandes puissances surtout européenne et américaine elles considérent encore la souveraineté des peuples comme un acquit inutile pour les peuples du tiers monde car pour ces puissances impériale les pays pauvres ne savent pas se "servir du prospectus indépendance "donc la remise en question des libertés des peuples avec leur souvéraineté sur leur richesse naturelle de leurs térritoires respectifs est souhaitée car logiquement leur souverainetaine doit s’exercer librement et sans aucune anbiguité l’assaut des pays riches prend une forme semblable aux missions civilatrice du 18e,19e et 20e siécle période durand laquelle les forces impériales sont lancées contre les pays du tiers monde a l’assaut des richesses naturelles qui ont aujourd’hui fait le bonheur des pays occidentaux mais butés aux crises financiéres sans précédent dans les pays riches dont les peuples de ces payx font les frais comme en greéce ou ailleurs et il y aura encore d’autres victimes du systéme financier internationa, se rabattre sur les pays pauvres a chaque crise des pays riches est une spécialité des pays impérialistes qui ne date pas d’aujourd’hui. merci
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# petite souris
• 26/06/2012 - 10:52
L’environnementalisme est une stratégie impériale qui quantifie chaque rivière, chaque lac et chaque ressource naturelle afin de les convertir en argent (…) En mesurant en argent l’utilité de la nature, il colonise la nature.
... et c’est pourquoi, depuis un bonne vingtaine d’années me semble-t-il, les ONG "vertes" et autres associations, groupes politiques et lobbies "verts" ont fait en sorte qu’il y ait de plus en plus de "parcs naturels" et de lieux de patrimoine mondial hyper protégés par des lois et règlements ...
La conséquence dramatique est que toutes ces zones sont donc interdites pour le développement au service des hommes des hommes pour leur alimentation ou leur travail parce que l’on ne peut y implanter des usines ni même exploiter le sol et le sous-sol !!!!!!
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# Eric
• 25/06/2012 - 20:25
"... pour sauver le système monétariste, il leur faut sacrifier les peuples et leurs constitutions."
C’est justement parce que tous les pays du monde sont dotés d’une anti-Constitution que les oligarchies financière et industrielle peuvent "sacrifier les peuples".
Il serait temps que vous reconnaissiez cette vérité au sein de Solidarité et Progrès.
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# NAULLAY
• 25/06/2012 - 13:26
En tout cas, cela "urge" car le système bancaire semble vraiment cette fois au point de tomber : "Crise grecque" le 1° Ministre Grec et son Ministre des Finances "sèchent" le sommet Européen consacré à la crise, les deux sont "malades", tandis que en GB la banque scélérate RBS-Natwest (nationalisée car en faillite en 2008) est en cessation de paiement masqué par un soi-disant "bogue informatique".
Les "provocations de guerre à la Syrie", avec cette affaire du jet Phantom Turc abattu par la DCA Syrienne (et retrouvé dans les aux territoriales Syriennes) montrent que le recours à la guerre pour masquer la faillite est tenté par les pouvoirs oligarchiques. On comprend mieux pourquoi Poutine se rend en Israël, puis en Jordanie, sans doute pour donner des avertissements clairs sur la réaction Russe en cas d’attaque de la Syrie.
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