Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire 23 mars - Enquête Nord Stream, le mensonge de Nathalie Loiseau Lire 23 mars - Jacques Cheminade pour un référendum sur la participation citoyenne Lire
AccueilActualités
Brèves

Rio+20 : « L’économie verte est un nouveau colonialisme »

Alors que l’idéologie du développement durable et de l’économie verte s’est imposée à nous grâce à un formidable bourrage de crâne, lors du sommet Rio+20, certains dirigeants sud-américains se sont clairement opposés à cette offensive impériale contre la souveraineté des peuples et le progrès scientifique.

Le jour de l’ouverture du sommet, la sous-secrétaire argentine à la Planification et aux Politiques environnementales Silvia Revora a déclaré que les politiques vertes de taxe carbone et autres promues par certains pays, essentiellement européens, visent à violer la souveraineté des pays du Sud et à entraver leur développement. « Nous disons ’non’ à l’imposition d’une économie verte et ’oui’ au développement souverain dans lequel nous exerçons le contrôle de nos ressources, sur la base de nos réalités. »

Le jour de la clôture du sommet, dans son discours aux 50 000 délégués, le Président bolivien Evo Morales a dénoncé l’économie verte comme étant un concept oligarchique et colonialiste, et a appelé les pays en développement à nationaliser leurs ressources naturelles :

Les services élémentaires ne peuvent jamais être privatisés. Ils relèvent de la responsabilité de l’Etat. L’ « économie verte » est un nouveau colonialisme dont le but est de soumettre les gouvernements et les nations anticapitalistes. Elle est conçue pour coloniser et privatiser la biodiversité afin de la mettre au service de quelques uns (…) L’environnementalisme est une stratégie impériale qui quantifie chaque rivière, chaque lac et chaque ressource naturelle afin de les convertir en argent (…) En mesurant en argent l’utilité de la nature, il colonise la nature. L’environnementalisme du capitalisme est du colonialisme prédateur (…) L’économie verte transforme toutes les ressources naturelles en bien privé au service de quelques uns.

Le Président équatorien Rafael Correa, tout comme le Premier ministre chinois Wen Jiabao, ont également contesté cette gouvernance mondiale en soulignant que l’idée d’un développement durable ne saurait en aucun cas limiter la croissance économique des nations. Chaque pays doit choisir son propre modèle de développement « selon sa situation intérieure ».

Évidemment, ce néo-colonialisme vert doit être rangé dans la même catégorie que les « guerres humanitaires » promues par Tony Blair et consorts à l’heure où le système bancaire anglo-européen est au bord du plongeon : pour sauver le système monétariste, il leur faut sacrifier les peuples et leurs constitutions.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • m.ouchaoua35@yahoo.fr • 28/06/2012 - 05:44

    bonjour, quel histoire a dormir debout cette histoire d’environnementalisme qui n’est pas nouvelle pour les grandes puissances surtout européenne et américaine elles considérent encore la souveraineté des peuples comme un acquit inutile pour les peuples du tiers monde car pour ces puissances impériale les pays pauvres ne savent pas se "servir du prospectus indépendance "donc la remise en question des libertés des peuples avec leur souvéraineté sur leur richesse naturelle de leurs térritoires respectifs est souhaitée car logiquement leur souverainetaine doit s’exercer librement et sans aucune anbiguité l’assaut des pays riches prend une forme semblable aux missions civilatrice du 18e,19e et 20e siécle période durand laquelle les forces impériales sont lancées contre les pays du tiers monde a l’assaut des richesses naturelles qui ont aujourd’hui fait le bonheur des pays occidentaux mais butés aux crises financiéres sans précédent dans les pays riches dont les peuples de ces payx font les frais comme en greéce ou ailleurs et il y aura encore d’autres victimes du systéme financier internationa, se rabattre sur les pays pauvres a chaque crise des pays riches est une spécialité des pays impérialistes qui ne date pas d’aujourd’hui. merci

    Répondre à ce message

  • petite souris • 26/06/2012 - 10:52

    L’environnementalisme est une stratégie impériale qui quantifie chaque rivière, chaque lac et chaque ressource naturelle afin de les convertir en argent (…) En mesurant en argent l’utilité de la nature, il colonise la nature.

    ... et c’est pourquoi, depuis un bonne vingtaine d’années me semble-t-il, les ONG "vertes" et autres associations, groupes politiques et lobbies "verts" ont fait en sorte qu’il y ait de plus en plus de "parcs naturels" et de lieux de patrimoine mondial hyper protégés par des lois et règlements ...

    La conséquence dramatique est que toutes ces zones sont donc interdites pour le développement au service des hommes des hommes pour leur alimentation ou leur travail parce que l’on ne peut y implanter des usines ni même exploiter le sol et le sous-sol !!!!!!

    Répondre à ce message

  • Eric • 25/06/2012 - 20:25

    "... pour sauver le système monétariste, il leur faut sacrifier les peuples et leurs constitutions."

    C’est justement parce que tous les pays du monde sont dotés d’une anti-Constitution que les oligarchies financière et industrielle peuvent "sacrifier les peuples".

    Il serait temps que vous reconnaissiez cette vérité au sein de Solidarité et Progrès.

    Répondre à ce message

  • NAULLAY • 25/06/2012 - 13:26

    En tout cas, cela "urge" car le système bancaire semble vraiment cette fois au point de tomber : "Crise grecque" le 1° Ministre Grec et son Ministre des Finances "sèchent" le sommet Européen consacré à la crise, les deux sont "malades", tandis que en GB la banque scélérate RBS-Natwest (nationalisée car en faillite en 2008) est en cessation de paiement masqué par un soi-disant "bogue informatique".

    Les "provocations de guerre à la Syrie", avec cette affaire du jet Phantom Turc abattu par la DCA Syrienne (et retrouvé dans les aux territoriales Syriennes) montrent que le recours à la guerre pour masquer la faillite est tenté par les pouvoirs oligarchiques. On comprend mieux pourquoi Poutine se rend en Israël, puis en Jordanie, sans doute pour donner des avertissements clairs sur la réaction Russe en cas d’attaque de la Syrie.

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Vernadski contre l'écologie anti-humaine
11 janvier 2009
Science
Vernadski contre l’écologie anti-humaine
3 décembre 2009
Focus
Copenhague : Annulons le sommet de la dépopulation !
Le grand mensonge de la surpopulation
17 juin 2008
Histoire
Le grand mensonge de la surpopulation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard