14 août 2008 (Nouvelle Solidarité) — Depuis peu devenu un des conseillers d’Obama en matière de politique étrangère, Richard Holbrooke, ancien ambassadeur étasunien à l’ONU et ancien Secrétaire d’Etat sous l’administration Clinton, s’avère être un partenaire en affaires du méga-spéculateur George Soros depuis 2001. Ce qui expliquerai une partie de sa haine envers la Russie.
Dès la fin de sa fonction officielle en 2001, Holbrooke a accédé au poste de vice-président de Perseus LLC, un hedge fund spécialisé dans le capital-investissement. Un an plus tôt, en 2000, Perseus avait conclu un partenariat avec le groupe Persus-Soros Biopharmaceutical Fund.
Holbrooke n’est que la troisième personne du hedge fund à s’investir dans la campagne d’Obama.
D’abord, c’est le président de Perseus, Frank Pearl, qui a contribué financièrement à la campagne sénatoriale d’Obama en 2003. Ensuite, on constate qu’Obama avait nommé James Johnson, le vice-président du même hedge fund, à la tête du comité en charge de sélectionner un bon candidat à la vice-présidence pour Obama, liste sur laquelle figurait en très bonne position Holbrooke....
Bien que par la suite James Johnson fut démis de sa responsabilité dans le choix du candidat à la vice-présidence à cause de son rôle douteux dans l’affaire Countrywide Financial, Holbrooke continu à se précipiter au guichet Obama.
Richard Holbrooke, conseiller proche d’Hillary Clinton, avait surtout rêvé d’un poste de Secrétaire d’Etat dans son éventuelle administration. Mais à ce jour, estimant à tort que la campagne de Mme Clinton n’a plus aucune chance, son ambition l’a propulsé en direction d’Obama. C’est surtout le gouverneur de l’Etat de New York, Bill Richardson qui a œuvré pour faire accepter Holbrooke dans l’équipe du sénateur de l’Illinois.
Certains observateurs pensent que le discours d’Obama à Berlin, digne d’un discours de néo-conservateur avec un parfum de guerre froide, pourrait être de sa main.
En plus, c’est Holbrooke qui avait organisé, dès le 8 juillet, un repas de collecte de fonds pour la campagne d’Obama dans la maison d’Ian Rosen, un financier américain lui aussi dans le capital-investissement à Londres.
C’est probablement cela qui s’appelle un retour sur investissement…
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