Effectivement, les protestations de scientifiques du monde entier contribuent à « miner le consensus politique » autour de la diabolisation du CO2. Depuis 1998, plus de 17 000 scientifiques américains, dont deux-tiers sont titulaires d’un doctorat, ont signé une pétition en faveur du rejet de l’accord de Kyoto sur le réchauffement climatique, accusé d’empêcher le progrès et le bien-être humains. La pétition note l’absence de preuves scientifiques convaincantes pour appuyer la thèse selon laquelle les gaz à effet de serre produits par l’homme seraient à l’origine d’un réchauffement catastrophique. Par contre, il existe des preuves des bienfaits, pour la vie végétale et animale, d’une augmentation de la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Parmi les signataires, on compte 2660 physiciens, géophysiciens, climatologues, météorologues et océanographes qui sont particulièrement bien placés pour évaluer les effets du CO2 sur le climat et l’atmosphère terrestre. Il y a également plus de 5000 spécialistes dans les domaines de la chimie, biochimie et sciences de la vie, qui étudient la vie végétale et animale.
La pétition est accompagnée d’un article technique sur les effets environnementaux du CO2, rédigé par deux astronomes de Harvard, Sallie Baliunas et Willie Soon, et d’une lettre du Dr Frederick Seitz, ancien président de l’Académie américaine des Sciences.