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Qu’un grand débat sur Glass-Steagall puisse enfin s’ouvrir en France !

27 août 2012 (Nouvelle Solidarité) — Alors qu’à La Rochelle, la secrétaire générale du Parti socialiste Martine Aubry, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la députée européenne Pervenche Berès et le Ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici ont tous confirmé que la promesse faite par François Hollande au Bourget, celle de vouloir séparer « les activités » bancaires, sera tenue, le gouvernement s’aligne hélas sur les propositions de la Fédération bancaire française (FBF) que préside Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, avec BNP-Paribas, une de nos banques « universelles » engagées dans des spéculations à très haut risque.

Alors qu’en Angleterre (Financial Times), en Allemagne (Der Spiegel, Deutsche Welle) et aux Etats-Unis (Sandy Weill, ex-patron de Citigroup), un consensus commence à se former entre experts financiers, banquiers et législateurs pour reconnaître qu’une simple séparation des activités sous un même toit ne protégera d’aucune façon les dépôts des méfaits de la spéculation sauvage, et que rien d’autre qu’un retour complet au Glass-Steagall Act fera l’affaire, en France il est urgent de faire tomber les tabous. C’est ce qu’a commencé à faire Jacques Cheminade il y a quelque temps déjà.

Bien que les obstacles restent immenses, l’émission de TF1 et l’article publié par Les Echos (voir ci-dessous) nous donne bon espoir que ce débat va pouvoir enfin avoir lieu. Laurence Scialom a bien raison de souligner : « Monsieur le Président Hollande, l’occasion est historique de transformer en acte les paroles fortes du discours du Bourget et, ainsi, d’associer votre nom à une réforme majeure, socialement utile, courageuse et protectrice pour le contribuable. »

Plus de 140 élus ont déjà signé l’Appel à un Glass-Steagall global, il ne manque plus que la vôtre !

Pour un nouveau Glass Steagall Act européen !

Laurence Scialom, Les Echos, 24 août 2012

Le débat sur la séparation des activités bancaires a jusqu’ici été occulté en France, contrairement à ce que l’on observe dans d’autres pays européens et outre-Atlantique. Le récent scandale du Libor pourrait bien changer la donne en Europe et offrir une impulsion décisive à une stricte séparation sur le modèle du Glass-Steagall Act de 1933 qui ne fut aboli qu’en 1999...

Loin d’être un retour à l’âge de pierre, la séparation est probablement la seule option qui préservera la collectivité des dérives de la finance tout en assurant les financements bancaires indispensables à l’activité de nos entreprises. Elle ne signifie aucunement la fin de la banque de marché mais simplement la fin de la subvention implicite que la collectivité lui octroie du fait de son association à la banque commerciale. C’est bien pour cela que la portée du sujet n’est pas uniquement technique mais bien démocratique.
Les arguments favorables à la séparation sont nombreux. La crise financière a dramatiquement montré que les banques prenaient des risques excessifs en engageant les Etats, contraints de soutenir les banques « too big to fail ». Celles-ci sont souvent des banques universelles, qui mêlent des activités de collecte de dépôts et d’octroi de crédit, activités directement utiles à l’économie réelle, et des activités de marché qui sont souvent spéculatives.

Contrairement à la petite musique inlassablement répétée, la banque universelle n’est pas plus solide qu’un modèle bancaire plus spécialisé. Sauf à considérer que le fait de ne pas avoir été liquidé du fait des garanties publiques soit une preuve de solidité...

Les grandes banques universelles françaises doivent non seulement financer le déséquilibre entre les dépôts qu’elles collectent et les crédits qu’elles octroient, mais également leurs activités de trading. Celles-ci renforcent donc leur dépendance à des financements sur des marchés de gros très instables. Scinder les activités limiterait cette sensibilité accrue au risque de liquidité pour les banques commerciales sans pour autant réduire leurs capacités de prêt car elles pourraient toujours se financer sur le marché interbancaire et sur les marchés de dette monétaire et obligataire.

Le scandale du Libor donne du grain à moudre aux tenants de la séparation stricte car il souligne avec force les conflits d’intérêts minant la banque universelle. Le Libor est calculé à partir des déclarations des départements de trésorerie de 16 grandes banques internationales. La manipulation de ce taux de référence majeur sur les marchés dérivés implique donc une entente entre ces banques. La Barclays ne pouvait pas manipuler seule le Libor. Il y a donc eu collusion entre ces grandes banques. Facteur aggravant, dans chacune d’entre elles les règles de cloisonnement et d’indépendance du département trésorerie vis-à-vis des traders ont été systématiquement bafouées. L’amende de 360 millions d’euros imposée à Barclays est ridiculement faible au regard du préjudice énorme -certains analystes l’estimant à près de 1.000 milliards de dollars -subi par les grandes entreprises via le marché des swaps de taux.

Monsieur le Président Hollande, l’occasion est historique de transformer en acte les paroles fortes du discours du Bourget et, ainsi, d’associer votre nom à une réforme majeure, socialement utile, courageuse et protectrice pour le contribuable.

Laurence Scialom est professeur à l’université Paris-Ouest Nanterre-la-Défense.

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  • OTTERNAUD • 29/08/2012 - 10:40

    Il serait temps qu’une politique digne de ce nom, démocratiquement légitime impose sa loi à un monde de la finance opaque, servant des intérêt économique privés au détriment de l’intérêt de tous. Il n’y a pas de "lois éternelles" de l’économie. C’est une mythologie ca tastrophique pour les peuples, une idéologie très dangereuse et qui comme toujours se fait passer pour la vérité.

    Répondre à ce message

  • Pic et Puce • 28/08/2012 - 11:17

    Finalement certains éléments de l’élite commencent à se rendre compte qu’ils pourraient, pour une fois, être engloutis par les désastres qui se préparent. Ces gens-là n’ont absolument aucune compassion pour les nous zôtres, Certaines un peu plus conscientes que les autres, ont la lucidité de reconnaître qu’elles pourraient partager les futurs malheurs de l’éternelle chair à canon... Alors...si nous pouvions profiter de leur moment de lucidité, ce serait bien.... mais prudence...ce sont des filous...qui ne veulent peut-être que nous endormir pour nous sacrifier ensuite, le moment venu, sur l’autel de leurs croyances antiques...

    Répondre à ce message

  • TERNON Max • 27/08/2012 - 22:36

    Comme quoi même les plus durs de la feuille finissent par entendre. Il ne reste plus a espérer qu’Israël n’allume pas contre l’Iran, la mèche qui fera tout sauter pour tout effacer... Remarquez, si Hollande l’avait annoncé trop fort, peut-être qu’il aurait fini comme DSK ou Kennedy...?

    • Till • 28/08/2012 - 02:04

      ça me fait mal au coeur de voir le nom de Kennedy associer a celui de DSK dans se contexte ><

    Répondre à ce message

  • petite souris • 28/08/2012 - 00:45

    « Monsieur le Président Hollande, l’occasion est historique de transformer en acte les paroles fortes du discours du Bourget et, ainsi, d’associer votre nom à une réforme majeure, socialement utile, courageuse et protectrice pour le contribuable. »

    La presse française commence à en parler .... sans mentionner le seul candidat à la présidentielle qui .....
    m’enfin ! c’est mieux que rien !

    mais il y a 3 problèmes :
    * les conseillers de not’François !
    * ses engagements envers .......
    * ........son discours du Bourget n’était il qu’un leurre ??

    Répondre à ce message

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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