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Privatisation des retraites : le plan de Bush

Le président Bush ne cesse de répéter que son plan de privatisation des retraites ne se traduira pas par une réduction des allocations. Une opinion plus franche a été exprimée par Steven GOSS, membre de la Commission présidentielle et du Conseil actuariel de la Sécurité sociale qui assistait le 9 décembre à une « réunion de conseillers » avec Bush dans le Bureau ovale. Selon lui, le plan de Bush mènerait « clairement à un ralentissement de l’augmentation des retraites, par rapport à celle prévue dans le cadre de la loi actuelle ». Le compte individualisé, précisa-t-il, est en fait un mécanisme favorisant ce ralentissement.

Il estime que les pensions retraites versées diminueront de 18 000 milliards de dollars au cours des 75 ans à venir (en dollars réels, paraît-il, car le montant serait bien plus important en dollars nominaux), « une somme plus que suffisante pour maintenir un équilibre positif dans les trust funds ».

Par ailleurs, le député républicain Jim Kolbe a présenté le 9 décembre une proposition de loi qui ressemble aux recommandations du Cato Institute. Si ce texte acquiert force de loi, le Congressional Budget Office a estimé que les 20% de travailleurs situés dans la tranche moyenne des revenus recevront :

  • pour ceux qui partent en retraite l’année prochaine (c’est-à-dire ceux qui sont nés en 1940) : 14 900 dollars dans le cadre du régime actuel, 13 900 sous un régime privatisé ;
  • pour ceux qui partent en retraite dans dix ans (nés en 1950) : 15 200 dollars dans le cadre du régime actuel, 13 000 sous un régime privatisé.

Lors d’une conférence de presse le 9 décembre, le National Center for Policy Analysis (NCPA) a présenté la « solution 5% » pour la Sécurité sociale. L’auteur de ce projet est le Dr Thomas Saving, qui est aussi un ancien membre de la commission de Bush créée en 2001, chargée de la Sécurité sociale. Son plan consiste à dégager la Sécurité sociale du système actuel de cotisation progressive pour l’engager dans un système entièrement financé en une génération, sans aucun emprunt de la part de l’Etat. Ce système serait financé par un relèvement de 1,25% des charges salariales, augmentant progressivement pour atteindre 1,75% en 2012, avant de diminuer lentement par la suite. A cela, il faudrait ajouter l’excédent actuel des trust funds. Si ce nouveau système ne nécessiterait pas d’emprunt de la part de l’Etat, celui-ci devrait par contre emprunter davantage ou épargner à mort pour équilibrer les comptes sans l’aide de l’excédent de la Sécurité sociale.

Arrière-plan de la privatisation des caisses de retraite

Le Dr Austan Goolsbee, de la Graduate Business School de l’université de Chicago, vient de sortir une intéressante étude sur l’impact de la privatisation des fonds de retraite sur les gestionnaires financiers. Elle revèle la somme faramineuse que Wall Street encaisserait à titre de frais financiers si le plan prévu par l’administration Bush devait être effectivement adopté par le Congrès.

Goolsbee s’est d’abord basé sur le rapport Renforcer la Sécurité sociale [retraites] et créer de la richesse personnelle pour tous les Américains, publié en décembre 2001 par la « Commission présidentielle sur la Sécurité sociale », co-présidée par Richard PARSONS, patron d’AOL, et l’ancien sénateur Patrick Moynihan (aujourd’hui décédé).

L’étude de Goolsbee démolit le motif invoqué par Bush en faveur de la privatisation : « Au lieu d’utiliser l’argent pour combler le trou de la sécurité sociale, ce plan le transfèrerait aux gestionnaires financiers privés et aux fonds de placement mutuels. » Goolsbee examine trois niveaux de frais financiers (0,3%, 0,8% et 1,1%) que les sociétés de Wall Street pourraient imposer aux futurs retraités pour la gestion de leurs comptes de retraite privés. Si elles demandaient des frais annuels de seulement 0,3% au cours des soixante-quinze ans à venir, cela rapporterait environ 424 milliards de dollars. Si le niveau est de 0,8% - option que Goolsbee considère la plus probable - le montant serait de 940 milliards, tandis qu’à 1,1%, le gain serait de 1160 milliards. Autrement dit, pour ces deux derniers niveaux, le détenteur du compte verserait 20 à 26% du rendement à son gestionnaire.

Entre 2000 et 2002, note Goolsbee, l’effondrement de la bulle « technologique » a réduit les recettes de Wall Street de 117 milliards de dollars. Mais ce chiffre serait dépassé plus de huit fois par les recettes provenant de la privatisation des retraites. En plus des frais financiers prélevés, Wall Street compte bien investir des milliers de milliards de dollars du Social Security Trust Fund dans le marché boursier et multiplier ses gains grâce à la spéculation.

On peut lire dans la presse américaine nombre d’articles saluant le projet de Bush. A titre d’exemple, le Washington Times du 2 décembre a publié une chronique d’Edward CRANE intitulée « Social Security Now ». Crane, le président de l’ultra-libéral Institut Cato, écrit que pendant la campagne électorale, Bush a osé s’attaquer « au troisième pilier de la politique américaine [système de retraites] et il a survécu ». Actuellement le salarié et l’employeur versent tous deux au Trust Fund une cotisation vieillesse égale à 6,2% du salaire et Crane propose d’investir l’ensemble de cette part du salarié dans un compte de retraite privé.

Le 1er décembre, une chronique de Jose Pinera publiée dans le New York Times sous le titre « Prendre sa retraite au Chili », vantait les mérites du modèle chilien de privatisation du système de retraite. Lorsque Pinera était ministre chilien du Travail de 1978 à 1980, le Chili a abandonné le modèle américain de retraites publiques. L’ancien ministre oublie cependant de mentionner que cette mesure fut prise sous la dictature du général Pinochet.

Sur le système chilien de retraites privées, voir L’échec patent du système chilien de pensions-retraites privées.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

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