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Pourquoi nous disons NON au rapport Attali

Par Christine Bierre

Paris, le 6 f&eacutevrier (Nouvelle Solidarit&eacute) — Certains s’attendaient à une montagne. Le rapport de la Commission Attali pour la libé ration de la croissance française a accouché d’une toute petite souris tant les propositions sont médiocres. On aimerait pouvoir trouver de mots grandiloquents pour descendre en flammes ces propositions que son « pompeux » auteur voulait « inspirées ».

Peine perdue. C’est une économie de bazar que nous propose la commission rassemblée par l’ancienne éminence grise de François Mitterrand, avec une place prépondérante accordée à la finance, et à un commerce de biens et de personnes, totalement dérégulé sur lequel une concurrence débridée impose sa loi d’airain.

Exactement le contraire de ce qu’il faudrait actuellement à l’économie française, comme l’avait montré un rapport d’une toute autre qualité celui-là, le rapport Jean Louis Beffa qui avait conduit à la création de l’Agence pour l’investissement internationale, l’une des dernières initiatives importantes prises par Jacques Chirac. En effet, le rapport Beffa montrait que la technologie française comptait encore dans le monde grâce aux grands programmes pionniers hérités de la période de reconstruction de l’après-guerre et surtout de l’ère de Charles de Gaulle : électro-nucléaire, Airbus, Arianespace et armements de pointe. C’était il y a plus de cinquante ans ! Le rapport constatait ensuite que les exportations françaises chutaient à cause de leur contenu « moyennement technologique » qui nous mettait directement en concurrence avec des pays é mergents, alors que c’est dans le haut de gamme que nous devons évoluer. Pourquoi l’Allemagne affiche-t-elle actuellement un commerce extérieur insolemment excédentaire, alors que le déficit atteint en France 35 milliards d’euros ? En partie pour de très mauvaises raisons. L’Allemagne a imposé des réductions dans le niveau de vie des salariés bien plus importantes que la France, baissant d’autant le coût de ses exportations. Mais c’est aussi parce que l’é conomie allemande est en mesure d’exporter des biens dans le créneau défini comme « hautement technologique » par le rapport Beffa.

Or, c’est exactement ce modèle économique que Jacques Attali élimine d’un revers de la main dès le début de son rapport. Dans un résumé introductif, on lit que si la France a pris du retard sur la croissance mondiale c’est que « n’ayant pas abandonné un modèle hérité de l’après guerre, alors efficace mais devenu inadapté, la France reste très largement une société de connivence et de privilèges ».

Dans l’exposé de sa 20ème décision fondamentale, la Commission Attali propose de réduire drastiquement la part des dépenses publiques dans le PIB, alors que ces dépenses, orientées vers des projets déterminants pour le futur de la nation, dans la recherche, les applications technologiques et les infrastructures de pointe, ont été à l’origine de taux de croissance très forts associés à ce qu’on a appelé les 30 glorieuses (1944 - 1974). Car ces investissements, beaucoup trop lourds pour un secteur privé à la recherche de gains à court terme, incombent né cessairement à la puissance publique. C’est aussi le moyen par lequel les Etats peuvent organiser une économie productive au bénéfice de tous, et pas comme aujourd’hui, juste pour une petite élite.

Notons aussi que la très forte croissance industrielle de la France dans la période de la reconstruction d’après guerre, mais aussi dans les années de Gaulle/Adenauer, s’est faite au dé triment d’une place financière qui avait é té réuite à la portion congrue. Sous la forte impulsion de méthodes rooseveltiennes, transmises à l’Europe via le Plan Marshall et les politiques ambitieuses dans la recherche scientifique et technologique de Charles de Gaulle, l’argent s’investissait dans la production physique, les infrastructures de pointe et la création d’emplois qualifiés et non dans les bulles financières et les emplois de services. Le système de Bretton Woods qui battait déjà de l’aile suite à la mort de Roosevelt, permettait néanmoins aux Etats de pratiquer le crédit à deux vitesses qui nous serait si utile à l’heure actuelle : un cré dit à très haut taux d’intérê t pénalisant les investissements spéculatifs et un crédit à taux bonifiés allant irriguer les activités productives.

Et bien que dans son audition au Sénat, Jacques Attali ait dénoncé les « turpitudes » du secteur bancaire qui nous a conduits à la crise financière actuelle, pour l’auteur du rapport, ceci n’aura aucune incidence sur la croissance très forte qu’on voit à travers le monde.

Pourtant, aujourd’hui tout le crédit dans l’économie émane des banques, les Etats ayant abandonné leur droit à eacute ;mettre du crédit productif public et à battre monnaie.

Peut-on reprocher à Jacques Attali, banquier lui-même et proche de banques d’affaires, de ne pas voir le rôle particulièrement néfaste joué par la finance spéculative dans la destruction d’une économie productive ? Bien sûr que non. En revanche, on peut demander des comptes à celui qui a nommé ce banquier pour présider une Commission « d’experts » censée décider à la place des élus de la République de la politique économique qui sera adoptée par le gouvernement.

L’autre point fondamental que nous trouvons critiquable dans le rapport de la commission, en ligne avec la cohérence développée plus haut, c’est le choix des nouveaux domaines d’investissement qu’il préconise. Alors que le futur des nations d’une bien plus grande densité démographique sera défini par leur capacité à progresser dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’industrie de pointe - nuclé aire de 4ème génération, économie de l’hydrogène, spatial, Maglevs, machine outils, - Attali fait le choix, au contraire, d’une France post-industrielle du tourisme, des ordinateurs, des énergies renouvelables, des bio et des nanotechnologies.

Bien sûr, la né cessité du nucléaire est inscrite dans le rapport ainsi que quelques investissement dans les ports et les aéroports, mais dans les propositions « essentielles », les principaux secteurs promus sont ceux qui nous mettraient aux prises avec des économies bien moins développées que la nôtre. Ah, combien on entend rire ces perfides Anglais et leurs alliés anglophiles aux Etats-Unis, à l’idée de pouvoir enfin réduire la France à une nation tout juste bonne pour le tourisme, les ordinateurs, les éoliennes et les panneaux solaires !

Notons enfin, le côté vicieux de ce rapport : s’il ne touche pas au secteur où la corruption est maximale - la finance-il ne se gêne pas pour proposer, au contraire, d’augmenter le pouvoir d’achat des certains citoyens en éliminant des privilèges bien minuscules comparés à ceux des parachutes dorés. Un certain nombre de corporatismes vétustes pourraient sans doute être réformés, mais cela ne sera possible que dans un contexte financier sain et de forte croissance industrielle obtenue grâce aux méthodes du New Deal de Franklin Roosevelt, de la reconstruction de l’après guerre et de la période de Gaulle/Adenauer en Europe.

Aujourd’hui seul le projet pour un nouveau Bretton Woods de Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade permettrait de revenir &agrave ce type de croissance forte.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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