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Pourquoi la loi sur la santé d’Obama est une imposture

Le 9 novembre 2009 (Nouvelle Solidarité) – Samedi soir, suite à une vaste campagne de pressions et d’intimidations de la part de Nancy Pelosi, la Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté par 220 votes contre 215, un premier texte (House Resolution 3962 - Affordable Health Care for America Act, 2000 pages) présenté partout comme un grand pas en avant vers une couverture santé universelle.

Rien n’est plus faux, affirme l’ancien candidat démocrate progressiste, Dennis Kucinich, qui milite depuis longtemps pour une couverture maladie pour tous. Dans une déclaration publique Kucinich a tenu à s’expliquer.

Pourquoi j’ai voté NON

(Extraits)

On nous a fait croire que les choix pour notre système de santé ne peuvent se faire qu’à l’intérieur du système actuel, prédateur, orienté vers le profit et qui fait de l’argent en refusant les soins. On ne peut pas accuser les compagnies d’assurance d’être ce qu’elles sont. Mais nous pouvons mettre en accusation une législation où le gouvernement promeut la poursuite et même le renforcement d’une industrie des soins médicaux orientée vers l’argent, la source même du problème. Quand les compagnies d’assurance refusent les soins ou augmentent les cotisations, elles ne cherchent qu’à faire de l’argent. Ainsi fonctionne notre système.

Clairement, les compagnies d’assurance ne sont pas la solution mais plutôt le problème. Elles font grimper les coûts du système de santé. En laissant traîner le plus possible les factures, elles obligent les hôpitaux et les médecins à s’équiper de leur propre bureaucratie pour combattre les compagnies d’assurance et éviter de se retrouver à payer les factures à leur place. Il en résulte que depuis 1970, alors que le nombre de médecins n’a fait que tripler, le nombre des administrateurs s’est accru de 3000%. Ce n’est donc guère étonnant que 31 cents de chaque dollar dépensé pour la santé partent dans des frais administratifs plutôt que dans des soins. Même ceux qui disposent d’une assurance sont en danger. La première cause des faillites personnelles aux Etats-Unis sont les assurances maladies qui ne prennent pas en charge vos soins quand vous tombez malade.

Cependant, au lieu d’avancer vers une politique qui élimine les assurances orientées vers le seul profit, la HR 3962 instrumentalise l’Etat pour accélérer la privatisation de la santé. Par cette loi, l’Etat exige de 21 millions d’Américains qu’ils prennent une assurance santé privée auprès de ceux qui sont la cause de l’emballement des coûts. Cette mesure va rapporter au moins 70 milliards de dollars de revenus annuels supplémentaires à ces compagnies, et qui sortent pour l’essentiel de la poche du contribuable. Cela conduira forcément à encore plus de dépenses et encore plus de subventions et des profits toujours plus élevés pour les compagnies d’assurance. Il s’agit d’une espèce de renflouement au nom de la santé.

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L’explosion récente des chiffres du chômage indique le gouffre grandissant entre l’économie financière et l’économie réelle. L’économie financière voit la santé de Wall Street, le profit des grandes entreprises et la collecte de cash par les banques, comme un signe d’une reprise économique. Cependant, dans l’économie réelle, dont la plupart des Américains dépendent, la récession n’est pas terminée. La hausse du chômage, les faillites des entreprises, les banqueroutes et les saisies de logements continuent à écraser Main Street [l’homme de la rue - ndlr].

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Cette loi HR 3962 continue à redistribuer la richesse vers Wall Street, aux dépens de l’économie manufacturière et des services qui souffrent de dépenses que d’autres pays ne doivent pas assumer, en particulier le coût des soins de santé. L’Amérique continue à être l’exception parmi les pays industrialisés pour son système de santé privatisé. Au final, nous sommes moins compétitifs dans le domaine de l’acier, de l’automobile, de l’aéronautique et de la construction maritime tandis que les autres pays du monde subventionnent leurs exportations dans ces secteurs en socialisant les coûts de la santé.

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En dépit de ce qu’adviendra la HR 3962, l’Amérique finira un jour par reconnaître les avantages sociaux et économiques évidents d’une couverture médicale universelle car elle est bonne pour le peuple américain et bonne pour les entreprises, à part évidemment l’exception que sont les compagnies d’assurance et les cartels pharmaceutiques.

Le texte complet de Kucinich est disponible en anglais ici


A lire : La réforme de la santé d’Obama : bonne pour les sociétés d’assurance maladie, mortelle pour les pauvres et les vieux


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25 May 2020
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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

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La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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L'euro, et pourtant il coule

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L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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