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Pourquoi Hollande doit refuser de ratifier le TSCG

8 mai 2012 (Nouvelle Solidarité) — Lors de la campagne présidentielle, rien que l’annonce par François Hollande de vouloir renégocier le « pacte budgétaire » européen (officiellement appelé « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) », avait provoqué le désarroi dans le camp des adeptes de la règle d’or et du monétarisme.

Le traité, établi sous sa forme définitive lors du Conseil informel du 30 janvier 2012, a été signé par les chefs d’Etat lors du Sommet du 2 mars 2012. A part la mise en place de la fameuse règle d’or qui dicte un équilibre budgétaire rigoureux et la limitation du déficit structurel à 0,5% du PIB, il s’agit d’un abandon sans précédent de la souveraineté des Etats par la mise en place d’un mécanisme de correction automatique sous contrôle de la Cour de Justice européenne !

L’ensemble de ces dispositions seront transcrites dans les législations nationales, dans un délai d’un an suivant l’entrée en vigueur du Traité, sous forme de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles.

Cependant, ce traité, dont l’entrée en vigueur est prévu d’ici au 1er janvier 2013, sera soumis à ratification en France immédiatement après les élections législatives.

A la différence du traité sur le MES, le TSCG nécessitera, pour être ratifié, la convocation du Congrès, la réunion des députés et des sénateurs à Versailles, ou l’organisation d’un référendum, car il modifiera la Constitution.

Contrairement aux autres traités européens qui nécessitaient pour entrer en vigueur la ratification de tous les pays membres de l’UE ou de la zone euro, le TSCG bénéficiera de conditions curieusement dérogatoires : le traité pourra commencer à entrer en vigueur même si tous les pays signataires ne le ratifient pas immédiatement...

En effet, un seuil minimum de 12 pays sur les 25 signataires a été fixé, même si le pacte pourrait être durablement affaibli si les 17 pays de la zone euro n’y adhéraient pas (cas, par exemple de l’Irlande qui a fait le choix du référendum pour se prononcer). A ce jour, seulement 3 pays ont ratifié le pacte : la Grèce, le Portugal et la Slovénie.

François Hollande et le Parti socialiste, s’ils désirent rester cohérents avec leurs engagements visant à combattre la finance sans visage, ne pourront se contenter d’un simple complément sur la croissance. Car, si aucun autre traité de rechange n’est élaboré d’ici là, la mobilisation sera forte pour qu’une majorité de députés rejettent le TSCG, caricature odieuse d’une Europe dévoyée. Alors que les marchés savent fort bien qu’austérité et Europe sont devenus des synonymes, François Hollande reste sur un nuage. Le retour sur terre risque d’être douloureux.

Le rejet massif du mémorandum signé entre l’UE, le FMI et la Grèce par le peuple grec lors de l’élection législative du 6 mai ne fournit-il pas des arguments supplémentaires à la France pour barrer la route aux chevaliers de la destruction et la dictature ?

Soulignons également que la défaite en Allemagne de la coalition CDU-FDP lors de l’élection régionale dans le Land du Schleswig-Holstein (également le le 6 mai) vient de faire perdre majorité à la coalition gouvernementale à la chambre haute (le Bundesrat, qui représente les régions) et devrait compliquer le vote pour la ratification du Mécanisme européen de stabilité (MES) et du Pacte budgétaire (TSCG).

Au Bundestag, où Angela Merkel, à défaut d’une majorité favorable au sein de sa propre coalition, doit compter sur les voix du SPD pour sa politique européenne, l’aile gauche du SPD, Demokratische Linke 21 (DL21), a adopté une résolution contre le TSCG affirmant qu’il transfère à l’UE d’importants aspects de la souveraineté fiscale, et qu’il est centré sur l’austérité tout en faisant l’impasse sur les moyens de promouvoir la croissance. L’initiative de DL21, suscitée par l’offensive de François Hollande pour la renégociation du TSCG, bénéficie aussi de soutien syndical.

Ainsi, le vote est prévu pour le 25 mai dans la chambre basse (Bundestag) et le 15 juin dans la chambre haute (Bundesrat) et une majorité des deux tiers est requise dans les deux cas. Outre-Rhin, une initiative citoyenne nationale vise à réunir 100 000 signatures en faveur d’un référendum avant la date du vote.

En Irlande, la constitution exige que le traité soit soumit à référendum. Prévu le 31 mai, la campagne bat son plein. Le Sinn Fein et l’Alliance de la gauche unie (UL) se battent pour empêcher que l’Irlande sombre dans l’austérité permanente et la dépression.

Nous publions ci-dessous quelques extraits de l’appel lancé le 1er avril dernier par Helga Zepp-LaRouche, la présidente du Büso (Mouvement de solidarité aux droits civiques), le parti-frère de Solidarité & Progès en Allemagne :

« Le MES est une dictature

« Même si les circonstances et les questions soulevées par le pacte budgétaire européen et le MES – le mécanisme permanent de renflouement européen – sont quelque peu différentes, ce qui se passe en Europe revient ultimement à la même chose [qu’aux Etats-Unis] : l’élimination de la démocratie et du processus parlementaire, et l’introduction d’une dictature supranationale qui n’a plus de comptes à rendre aux citoyens. Si le MES est ratifié, l’Allemagne sera réellement en mauvaise posture. Le Conseil des gouverneurs, composé des ministres des Finances européens, qui peuvent à leur tour transférer tous leurs pouvoirs à un Directoire, aura un accès illimité aux finances fédérales allemandes à tout moment.

« Il n’y aura aucun contrôle démocratique, aucune exigence de divulgation de l’information ; les décisions seront prises à huis clos, et tous les participants bénéficieront d’une immunité complète ; ils pourront opérer sur les marchés primaires et secondaires, échanger des prêts, des crédits, des actions, des obligations d’Etat, des contrats sur les matières premières, tandis que leurs salaires resteront secrets.

« En résumé, le gouvernement de facto supranational et le super-mega-fonds de spéculation seront fusionnés en une seule entité. L’article 21 des statuts du MES stipulent qu’à l’avenir les eurobonds, c’est-à-dire l’agglomération des nouvelles dettes européennes, pourront être émis sans aucun autre amendement des traités européens. Ceci signifie, comme l’a récemment déclaré l’ancien membre du Conseil de la BCE Otmar Issing, l’expropriation, l’inflation et la perte de souveraineté.

« L’étendue des pouvoirs de cette structure MES, conjointement avec le Pacte fiscal, qui ne contient aucune clause d’annulation, signifie à toute fin pratique un retour aux structures féodales. L’élite financière et ses valets politiques possédait à cette époque une structure de pouvoir inattaquable, pendant que la population était pillée et restait sans aucune défense. Toutes les avancées accomplies grâce à l’Etat-nation souverain, tel le système de représentation parlementaire avec la possibilité de tout citoyen de participer au gouvernement, seront jetées par dessus bord.

« La résistance maintenant

« Mais il n’est pas trop tard. De plus en plus de gens dans le domaine public, des avocats de droit constitutionnel, des initiatives citoyennes, etc., se mobilisent contre la menace d’une perte de liberté démocratique et l’incompétence économique complète du MES.

« Ceci montre également pourquoi on aurait tort de réagir seulement sur la base du MES tel qu’il est actuellement planifié, car l’intention de transformer l’Union européenne en empire, une dictature de la plus grande taille possible (selon Robert Cooper), était déjà présente à l’esprit du Premier ministre britannique Margaret Thatcher et du Président français François Mitterrand, au moins depuis la chute du mur de Berlin en 1989.

« Puisque la combinaison du pacte budgétaire et du MES signifie en réalité la fin de la souveraineté nationale et la mise en place d’un état fédéral européen, un changement constitutionnel comme celui-ci requiert la tenue d’un référendum selon l’article 146 de la Constitution allemande. Il y a un sérieux problème cependant, qui est qu’il n’y a pas de provision légale explicite indiquant comment y arriver ; par exemple, il n’est pas clair qui a le droit de déclencher un référendum, à savoir si c’est le Parlement, un certain pourcentage des citoyens ou une décision de la Cour constitutionnelle fédérale.

« Une décision sur cette question est de la plus grande urgence ; cela doit être résolu avant que la ratification de ce MES monstrueux soit chose faite. Ceci est d’une importance vitale car les conséquences de l’actuelle politique de l’Union européenne sont que les pays de notre continent vont sombrer les uns après les autres dans la ruine. »

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  • Eric • 11/05/2012 - 08:53

    Vous êtes bien naïfs : depuis environ 20 ans le PS est comme l’UMP un parti néolibéral. Il ne se distingue de l’UMP que sur des questions d’importance secondaire, comme, par exemple, le mariage homosexuel.

    Répondre à ce message

  • Eric • 08/05/2012 - 21:12

    Mme Helga Zepp-Larouche a dit : "Toutes les avancées accomplies grâce à l’Etat-nation souverain, tel le système de représentation parlementaire avec la possibilité de tout citoyen de participer au gouvernement, seront jetées par dessus bord."

    Aucun citoyen ne peut participer au gouvernement sous le régime actuel qui n’est pas une démocratie, mais un gouvernement faussement représentatif.
    Cette femme politique manque singulièrement de lucidité. Elle n’a pas conscience que le ver était dans le fruit depuis longtemps et ne pouvait que déboucher sur le MES.

    J’invite les naïfs à visionner les conférences d’Etienne Chouard.

    • Benoit Chalifoux • 08/05/2012 - 21:49

      J’espère que vous êtes en mesure d’imaginer que Madame LaRouche est, après quarante ans de combat politique direct contre l’oligarchie financière, moins naïve qu’on pourrait le croire.

      Sur la question de la participation citoyenne dans les institutions de l’Etat-nation, nous sommes bien placés chez Solidarité et Progrès (et le Büso en Allemagne), pour savoir que les institutions démocratiques ont reçu un sérieux coup sur la tête depuis une trentaine d’années.

      Cela demeure toutefois une question de principe, justement à cause de la dérive des dernières décennies, et très probablement la dernière chance pour se réveiller, sauf pour les cyniques qui ont abandonné le combat il y a longtemps déjà.

      Donc les naïfs (ou les cyniques) peuvent continuer à visionner des conférences, et les combatifs se joindre à nous dès maintenant, pour faire en sorte que la pression soit mise sur Hollande dans les cent jours venir, car après il sera trop tard.

      Je vous encourage à soutenir notre effort pour les législatives à venir, même si nous sommes au courant, je vous assure, des difficultés qu’on nous fera dans cette campagne.

    • Eric • 09/05/2012 - 20:30

      Benoît, les institutions dont vous parlez n’ont jamais été démocratiques car aucun pays européen n’est une démocratie, et ce, depuis toujours. La démocratie n’a existé qu’à Athènes il y a 2500 ans, pendant 200 ans et elle est indissociable du tirage au sort. Vous croyez comme tout le monde que démocratie égale élection. Rien n’est plus faux. Vous êtes conditionné. L’élection est un processus aristocratique car il s’agit d’élire "le meilleur" (aristos, en grec). Tous les grands penseurs le savaient et le disaient jusque vers 1830. La vérité c’est que démocratie égale tirage au sort. La Constitution de la Vème république est une anti-Constitution et comme elle est la racine du mal et que vous refusez de l’attaquer, toutes vos actions sont vouées à l’échec.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 09/05/2012 - 13:33

    ... aujourd’hui on apprend qu’ Attali et Lamy pousseraient Hollande vers une europe fédérale politique et économique rapidement afin de "juguler" la crise !!!!

    ... au même moment Le Pen tend la main aux députés UMP !!!!

    Ne baissons pas la garde ...

    Ils sont tous sur les starting blocks ...
    pour prendre le pouvoir ........

    Répondre à ce message

  • christian ;procquez@orange .fr • 08/05/2012 - 20:36

    A nous d’intervenir sur le Président HOLLANDE ainsi que sur les médias s’ils ont le courage de jouer leurs salaires et d’informer les peuples des méfaits très irréversibles.Le Président Hollande doit refuser de ratifier le TSCG. En cas de refus son avenir Politique sera la ruine de son mandat.L’exemple des Pays Européens ont très graves situations financières y compris la France doivent appelles à un référendum des Peuples de L’Europe demandez pae les Gouvernements et les pressions des Peuples,face aux nons Elus des Eurocrates sans responsabilité de droit.Cette Europe de l’exploitation financière des Peuples de la destruction économique,sociale,sociétale nous devons la refuser massivement pour une Europe du développement mutuel pour la paix et l’avenir des Peuples. source de la vie de Jacques pour la survie de l’Humanité

    Répondre à ce message

  • petite souris • 08/05/2012 - 19:54

    Hollande n’a pas un jour à perdre certes.
    Son esprit de synthèse doit fonctionner à toute vitesse.
    J’espère qu’il ne se laissera pas influencer par les socialistes-ultra-libéraux qui l’entourent.
    Tout peut basculer avant l’été...

    Rassurons les 48% de français qui ont voté Sarkozy ... n’ayant pas dit adieu distinctement, il attend sur les starting bolcks... le moment du début du chaos pour revenir en sauveur !!!!!!

    Militants, sympathisants, compagnons de S&P ! soyons encore présents sur le terrain pour les législatives notre rôle pour expliquer informer et convaincre est plus utile que jamais : l’heure est grave !!!!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

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Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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