« Trichet Premier ministre ? », interrogions-nous lundi dernier, non pas pour relater une information ou émettre un souhait masochiste, mais simplement pour donner la mesure de ce qui est en train de s’abattre sur l’Europe et qu’il nous faut combattre avant que la menace n’arrive dans notre jardin. Eh bien on a trouvé encore plus imaginatif en la personne de Vincent Beaufils, le directeur de la rédaction de Challenges dont le dernier éditorial s’intitule « Après Monti et Papademos, Pébereau ? » :
Imaginez Michel Pébereau nommé Premier ministre, pour convaincre les agences de notations de conserver à la France son AAA ! C’est la dimension du choc que connaissent la Grèce et l’Italie avec l’arrivée au pouvoir de Lucas Papademos, un ex-vice-président de la Banque centrale européenne, et la nomination comme Président du conseil de Mario Monti, l’ancien commissaire européen, dont la rigidité et la proximité avec Goldman Sachs ne sont pas les premières qualités.
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Alors transportons-nous dans quelques mois : Michel Pébereau à la tête du gouvernement, serait-ce un si mauvais choix ? Ne pourrait-il pas même, à l’égal de Mario Monti ce matin, reprendre aussi le portefeuille de l’Economie ? Car avant d’être trente ans banquier, successivement à la tête du CCF puis de BNP Paribas, il a montré pendant une quinzaine d’année son sens de l’intérêt général comme ces haut fonctionnaires sortis tout droit de la méritocratie républicaine. [ndlr : sic x10 ! cf. Connaître Michel Pébereau.]
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Nul doute qu’avec Pébereau aux manettes, la réduction du train de vie de l’Etat irait au-delà du verbe, et des admonestations de François Fillon au candidat François Hollande pour non engagement à réduire les dépenses publiques. Et avoir à la tête du gouvernement un champion historique de l’euro, qui s’est battu pour offrir avec la monnaie européenne une alternative au dollar et pour construire la banque la plus puissante de la zone euro, cela ne manquerait pas de panache pour résister à l’insolence des marchés financiers. Par contre, admettons que le dossier sur la taxe sur les transactions financières aurait du mal à progresser à la vitesse de la lumière… Et donc revenons sur terre, et laissons aux politiques la responsabilité de diriger le pays. Tout du moins, tant que nous conservons le AAA…
C’est tentant, hein ?
# petite souris
• 21/11/2011 - 14:23
Ah ! Oui !
Voilà une idée quelle est bonne !
Pébereau, premier ministre pour conserver notre AAA !!!
J’en connais qui sont des triples C !
J’en connais qui n’aiment les andouillettes que lorsqu’elles ont un quintuple A !
Qui dit mieux !!!!
Objectif number one : garder sa bonne note même et surtout si c’est au détriment de la France et de sa population....
Quelle réussite !!!!
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