Le 1er février 2008 (Nouvelle Solidarité) - L’économiste de renom Paul Fabra, dans Les Echos d’aujourd’hui, met les pendules à l’heure pour tout ceux qui cultivent l’illusion qu’une injection massive de liquidités permettrait de relancer l’économie mondiale :
« Les abaissements successifs et massifs des taux d’intérêt de la Fed ne profiteront qu’aux banques et encore aux banques. Les nouvelles diminutions d’impôt et augmentations des dépenses budgétaires proposées par l’administration Bush portent en elles la menace redoutable pour le monde extérieur d’un affaiblissement du dollar.
On aurait envie de crier : arrêtez de relancer le système pourri où la bulle immobilière, les plus-values boursières sollicitées et l’hypertrophie des crédits à la consommation, et non l’investissement, ont été, aux Etats-Unis et dans une bonne partie du monde développé (à l’exception, avec certaines réserves, de l’Allemagne et du Japon), les principaux soutiens de la ‘croissance’ ».