4 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) – Dans un article intitulé « Hypothéquer la Maison Blanche », le journaliste américain Bill Moyers, ancien conseiller de Lyndon Johnson et présentateur sur la chaîne publique PBS, met en garde Obama sur sa persistance à s’entourer de conseillers économiques proches de Wall Street, alors que nombre d’experts comparent le nouveau président à Franklin Roosevelt.
« Lors de ses 100 premiers jours, Roosevelt bousculait tout sur son passage : Il a fermé les banques, viré les marchands du temple et a pondu loi sur loi. (…) Certes, le président Obama est très occupé, mais il n’est pas Roosevelt ».
Pour Moyers, le problème d’Obama vient de son milieu : « Notre nouveau Président a reçu son éducation politique dans le monde politique de Chicago et semble avoir adopté la stratégie de l’ancien boss de la ville, feu Richard Daley, père du maire actuel : ‘Ne pas faire de vague, ne pas soutenir les perdants’. »
Effectivement, « en choisissant une personne si proche des banques pour gérer leur sauvetage [le secrétaire au Trésor Tim Geithner] et en nommant son conseiller économique Larry Summers, qui dans l’administration Clinton a appliqué le laisser-faire à une industrie de la finance qui l’a richement rémunéré par la suite, le Président s’est laissé prendre dans ce vieux mythe du ‘ce qui est bon pour Wall Street est bon pour l’Amérique’. »
« Avec ces deux-là comme gardes-barrières, le président Obama se trouve désormais dans la position de Louis XVI à qui Marie-Antoinette conseille de reprendre de la brioche en attendant que passe la colère de la rue. »
Vidéo : La dernière intervention de LaRouche auprès des institutions de la présidence
# menthalo
• 05/05/2009 - 11:21
pour être exact, Marie Antoinette s’informant du pourquoi de la colère du peuple, s’entend dire
"ils n’ont plus de pain"
".. et bien, qu’ils mangent de la brioche" avait dit l’écervelée qui fut plus tard étêtée
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# Robin
• 05/05/2009 - 08:10
J’ai l’impression que M. Obama est le pion marketing des britanniques.
Il est amusant de voir, sous couvert de père la vertu, comme M. Obama a évincé, lors du G20, les places financières concurentes de la City.
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# dra
• 04/05/2009 - 22:02
Rectification : il n’y avait plus de farine donc plus de pain mais il restait de la brioche.
Ne pas comparer un Louis XVI ou une Marie Antoinette à des gens qui ne pensent pas du tout à autrui.....mais uniquement à leur argent ou à leur pouvoir.
Ceci dit Obama n’est pas Roosevelt et c’est malheureux et pour les états unis d’amérique et pour le monde !
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