7 janvier 2008 (LPAC) — Rachel Sylvester, une éditorialiste du Times de Londres, craint que Barack Obama mette fin à la relation privilégié entre les Etats-Unis et l’Angleterre. Ce serait vraiment dommage, non ?
« Barack Obama, écrit-elle, sera le Président américain le moins anglophile de mémoire humaine ». « Non seulement il n’a aucun lien intime avec l’Angleterre, mais de plus, son grand-père a été incarcéré et torturé par les Britanniques. »
Ce qui est encore plus important, selon la journaliste, c’est que l’alliance militaire entre la Grande Bretagne et les États-Unis commencent à se fissurer. Un rapport confidentiel qui circule au sein du ministère des Armées en Angleterre affirme que Washington cultive de plus en plus de doutes quant à l’efficacité de l’armée britannique. Le ministre américain de la Défense, Robert Gates, qu’Obama compte maintenir à son poste, est parmi ceux qui ont de sérieux doutes sur la contribution britannique en Afghanistan. Bien trop souvent, affirment les américains, ils ont dû secourir les Britanniques.
Obama a remporté l’élection présidentielle américaine en promettant le changement, conclu le journal, et « la relation anglo-américaine sera une des premières cibles de ce changement ». Dans la politique de la nouvelle administration, « elle pourra tout simplement disparaître ».
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# soubise
• 09/01/2009 - 18:17
ça,ce serai une bonne nouvelle,des fissures dans l’édifice angloaméricain...
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