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Obama et l’erreur nixonienne

22 juin 2012 (Nouvelle Solidarité) – Le mercredi 20 juin, la Commission de la Chambre des représentants sur la surveillance et la réforme du gouvernement a inculpé d’outrage l’Attorney General (ministre de la Justice) des Etats-Unis Eric Holder, pour avoir dissimulé des documents portant sur l’Opération Fast and Furious , une opération sous couverture de l’administration Obama en 2009 et 2010. Il s’agissait d’un trafic d’armes à feu entre les Etats-Unis et les cartels de la drogue mexicains qui s’est soldé par un énorme fiasco.

Obama a immédiatement volé au secours de son proche ami en invoquant ce « privilège de l’exécutif » qu’il avait tant critiqué lorsqu’il était candidat. Sa volonté frénétique visant à étouffer l’affaire n’a fait qu’accroître les soupçons et les interrogations sur « ce que le Président en savait » et « à partir de quand » il en était informé.

Comme le souligne Stéphane Trano sur Marianne2, « par son accusation, le Comité de la chambre des représentants initie un affrontement constitutionnel important entre deux branches du gouvernement fédéral et place le président dans une posture inédite. Le comité dirigé par le républicain Darrell Issa va maintenant demander à la Chambre un vote pour demander au Procureur de Washington (DC) ou à un procureur spécial de contraindre l’administration à fournir les documents. »

Le Daily Telegraph n’hésitait pas à titrer : « Le scandale Fast and Furious devient le Watergate du Président Obama ».

La question ’pourquoi le président est intervenu de cette façon’ continuera à peser sur l’enquête et la Maison Blanche pendant de longs mois encore. MM. les conservateurs, soyez patients. Cela avait pris huit mois pour que le scandale de Watergate apparaisse à la une de la grande presse. Mais au bout du compte, cela a fait tomber un Président (…) Le privilège exécutif est généralement invoqué pour protéger de l’information qui passe par le bureau ovale. Que disaient ces documents sur l’association d’Obama avec cette opération ? (…) En refusant que Holder soit démissionné ou qu’il s’explique, Obama a peut-être commis une erreur très nixonienne (…) La faute de Nixon, ce fut de tenter de saborder le cours normal de la justice en sommant le FBI d’abandonner son enquête sur le crime. La première erreur, à l’époque, fut d’impliquer la Maison Blanche pour faire taire des erreurs commises par un département politique autonome et séparé. La deuxième erreur est que lorsque le Congrès découvrit que des preuves pouvaient figurer sur des bandes d’enregistrement audio de la Maison Blanche, Nixon invoqua le privilège exécutif pour protéger les bandes. Dans les deux cas, c’est la tentative d’étouffer l’information et non pas les actes eux-mêmes qui avait fini par démolir le très rusé Richard Nixon. Quarante ans plus tard, presque jour pour jour, voici un Obama commettant la même erreur. Peut-être s’agit-il d’un acte chevaleresque de sa part ? S’agit-il de la reconnaissance d’une culpabilité ? D’une façon ou d’une autre, cela enfonce un peu plus le bureau ovale dans les marécages de Fast and Furious.

Pour sa part, le Baltimore Sun concluait :

Barack Obama pourrait se révéler être l’un des politiciens les plus hypocrites de mémoire récente. Il semble pris au dépourvu, irrité et brusque face à la presse. Si ses politiques et son comportement avilissant se poursuivent de cette manière, on pourra commencer à établir des comparaisons avec le président dont l’administration a été emportée par le scandale du Watergate.

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  • michel49 • 23/06/2012 - 10:20

    Le prix Nobel est conforme à la realité orwellienne de notre epoque : la guerre c’est la paix, etc...
    M.Nobel etait bien l’inventeur de la dynamite, il y a une certaine coherence dans cette affaire.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 22/06/2012 - 20:06

    l’Opération Fast and Furious : un trafic d’armes à feu entre les Etats-Unis et les cartels de la drogue mexicains qui s’est soldé par un énorme fiasco soutenu par Obama !!
    Ben voyons ! On n’est jamais si bien servi que par soi-même ....
    De qui se moque-t-on ?
    On comprend pourquoi il a eu le prix Nobel de la Paix ..... cela lui permet de faire des choses pas belles du tout avec l’étiquette : Paix !!!!

    Que cela le fasse tomber très bien ! mais vite !

    Répondre à ce message

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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