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OXFAM, un faux-nez de l’empire britannique ?

Le 20 mai 2008 (Nouvelle Solidarité) – Dans sa livraison d’aujourd’hui, le quotidien économique Les Echos note que la crise alimentaire mondiale actuelle a remis sur la sellette la Politique agricole commune (PAC), accusée d’affamer la planète. Et le journal note, en passant, que l’argumentaire repris aujourd’hui par la CNUCED et l’OMC trouve en partie son origine dans le militantisme de deux ONG très british : le WWF, organisation qui sous prétexte de défense de l’environnement, prône la dépopulation et OXFAM, engagée bec et ongles à nourrir au mieux les populations les plus démunies.

Si les déclarations fracassantes (*) du Prince Philip d’Edimbourg, mari consort de la reine d’Angleterre Elisabeth II et fondateur du WWF, ont montré la nature génocidaire de cette ONG, les agissements d’OXFAM sont moins connus du grand public.

D’abord, bien qu’étant de droit néerlandais, la Stichting Oxfam International, d’origine Britannique, a toujours eu son secrétariat à Oxford en Angleterre. Engagée dans le combat contre la faim, OXFAM n’a pas hésité à mener une énorme campagne, dénommée Make Trade Fair, afin d’instaurer des relations de commerce « plus équitables ».

Son credo était tellement identique à celui des gourous du libre échange de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qu’en 2006, OXFAM s’est amèrement plainte de la suspension des négociations du cycle de Doha et elle accusait « les intérêts têtus des pays riches, en particulier les Etats-Unis et l’UE ».

Jusqu’à là, rien de bien choquant, car personne n’ignore les effets néfastes de certains politiques de dumping au détriment des pays du tiers monde. Cependant, en montrant son vrai visage OXFAM, non seulement accusait les pays développés d’avoir gâché “le potentiel très riche du Cycle de Doha”, mais affirmait sans ambages qu’il était grand temps que « les Etats-Unis et l’UE fassent des coupes sombres dans leurs subventions agricoles déloyales. Ils ne l’ont pas fait. Ils auraient du ouvrir leurs marchés pour les productions des pays pauvres. Ils ne l’ont pas fait. »

OXFAM se vante d’avoir « aidé à dévoiler la faiblesse de la défense américaine et européenne pour de telles subsides responsables de fausser le commerce » et elle se félicite d’avoir « contribué à la décision de l’OMC d’arrêter toute subvention à l’exportation d’ici 2013 ».

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Ensuite, il faut s’attarder sur Jeremy Hobbs, le directeur exécutif d’OXFAM, un ancien dirigeant de l’Australian Council for Overseas Aid (ACFOA), une coalition d’ONG pour l’aide internationale. Il ressort clairement du rapport de l’ACFOA que cette organisation avait un mandat non-officiel du Commonwealth.

On le constate en lisant le rapport de Jim Redden, le responsable de l’ACFOA qui participa pour le gouvernement australien à la réunion ministérielle du Cycle de Doha au Quatar en 2001. Il écrivait, lors de son retour, qu’en ce qui concerne l’agriculture « l’Australie et le groupe de Cairns (**) étaient restés fermes sur leur demande d’éliminer les subventions à l’exportation et l’UE envisageait éventuellement d’y céder. La possibilité existe désormais d’agrandir les marchés pour l’Australie et les pays en voie de développement sous condition qu’on persiste à faire des progrès dans les futures négociations. Si l’UE et les Etats-Unis vont respecter leurs engagements reste à voir »

Pour conclure, soulignons que le président d’OXFAM est un certain David Bryer qui prétend être en dehors de toute idéologie politique. En réalité, Bryer est un membre d’un groupe très puissant de l’oligarchie britannique : le Wilton Park Advisory Council (WPAC). Ce groupe, officiellement chargé d’organiser des séminaires géopolitiques dans l’ancienne demeure de Wilton Park ne cache pas son véritable statut. Sur son site internet, il se présente comme « l’agence exécutive du ministère des affaires étrangères et du Commonwealth(c’est-à-dire la vraie gouvernance de l’empire britannique…) ».

Le site internet spécifie que Wilton Park, le lieu même où les services de renseignements anglais ont procédé à la « dénazification » des élites allemandes afin d’établir un contrôle permanent sur l’Allemagne de l’après-guerre, « continue à jouer son rôle actif en tant que forum, promoteur de démocratie, de la réconciliation post-conflit et de dialogue international initié à l’origine par Winston Churchill il y a 60 ans. Sa vision a été élargie pour affronter les défis globaux actuels les plus brûlants ».

Comme sponsors de Wilton Park on note, parmi d’autres, le Ministère des Affaires Etrangères Britannique, l’OTAN, BAE Systems et l’Open Society Institute de Georges Soros…

Comme quoi, nourrir les affamés peut parfois satisfaire les assoiffés de pouvoir…

Pour creuser le sujet : focus

Notes :


*En août 1988, la Deutsche Presse Agentur (DPA) rapporta la déclaration suivante du Prince Philip : « In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation ». [Si j’étais réincarné, j’aimerais l’être sous la forme d’un virus mortel afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation]

**Le Groupe de Cairns a été créé en août 1986 à Cairns en Australie. Il est composé de pays « émergents » qui sont des gros agro-exportateurs. Bien qu’on y trouve l’Argentine, le Brésil, l’Indonésie et le Thaïlande, on y constate le poids des pays du Commonwealth avec la présence du Canada, de la Nouvelle Zélande, de l’Afrique du Sud et de l’Australie. Ce groupe s’est crée suite aux négociations du GATT à Punta del Este dans le cadre du Cycle d’Uruguay.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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