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Nucléaire : M. Mélenchon, il n’y a pas de solidarité sociale sans progrès scientifique !


Lire aussi : Nécessité politique et morale du nucléaire, par J. Cheminade


Certains détracteurs de Jean-Luc Mélenchon le qualifient de « leader populiste » ou de « Le Pen de gauche », voulant sans doute signifier par là qu’il chercherait à attiser la colère et les émotions désordonnées de son électorat, au lieu d’inspirer sa créativité.

Dans son dernier livre, Qu’ils s’en aillent tous ! , il donne, hélas, le bâton pour se faire battre. Et c’est au sujet du nucléaire (voir encadré n°1) que s’égare le plus caricaturalement sa rationalité révolutionnaire.

Lorsqu’il écrit par exemple que les déchets nucléaires sont « nuisibles jusqu’à la fin des temps » , il se met à vaticiner. En effet, rien n’est éternel ici-bas, pas même la radioactivité.

Certains éléments radioactifs ont des périodes de « demi-vie » de l’ordre du milliard d’années, d’autres de l’ordre du milliardième de seconde (la demi-vie, c’est la durée pendant laquelle la moitié d’une quantité donnée d’un élément radioactif a disparu). C’est précisément ce fait qui a permis à Pierre et Marie Curie, entre autres, de comprendre la radioactivité : les rayonnements radioactifs se produisent naturellement lorsqu’un élément se « transmute » en un autre élément ; la durée de vie de chaque élément dépend de sa vitesse de transmutation. Un élément radioactif peut ainsi se transmuter en un autre élément radioactif qui a une durée de vie très différente de la sienne, ou même en un élément réputé « non radioactif ».

En maîtrisant mieux les lois qui régissent ces phénomènes de fission et de transmutation, l’homme serait en mesure d’obtenir en fin de réaction des « déchets » à durée de vie très courte, ne posant pas le « problème » qui empêche certains écologistes de dormir. En outre, certains de ces « déchets » pourront devenir des ressources, utiles dans un autre contexte.

Certains mauvais esprits pourraient faire remarquer ici que la France disposait d’un prototype de surgénérateur – Superphénix – permettant précisément d’étudier ce phénomène de transmutation, mais que le gouvernement Jospin 1997-2002, dans lequel Mélenchon occupait un poste à l’Education, a malencontreusement détruit cet outil de recherche…

Un peu plus loin, l’ancien sénateur socialiste écrit : « On tait que le nucléaire dépend entièrement d’un combustible rare, l’uranium. La France n’en a plus un seul gramme dans son sous-sol (…) il n’y a des réserves mondiales d’uranium que pour 80 ans. » C’est vrai si l’on accepte d’en rester aux réacteurs à fission actuels, dits de la « troisième génération ». Ces réacteurs utilisent comme combustible de l’uranium-235, seul fissile et représentant moins de 1 % de l’uranium naturel. Il faut donc « enrichir » cet uranium naturel en séparant l’U235 de l’autre isotope, l’U238, pour avoir une concentration élevée en U235 permettant de produire la réaction de fission. Ici, l’U238 est présent dans la réaction mais n’a pas d’utilité propre.

Cependant, le principe du surgénérateur – réacteur de quatrième génération – est qu’on utilise comme combustible du plutonium fissile obtenu par transmutation de l’U238. Autrement dit cet isotope non fissile de l’uranium, qui ne sert pas à produire de l’énergie dans un réacteur de troisième génération, permet en gros de multiplier vingt à cent fois la quantité de combustible nucléaire disponible à condition de passer à la quatrième génération. La notion de « pénurie » est donc bien relative.

Revenons sur le début de la citation précédente, « on tait que le nucléaire dépend entièrement d’un combustible rare, l’uranium » . En fait, il existe dans la nature au moins un autre élément pouvant servir à la fission nucléaire contrôlée : le thorium. Quatre fois plus abondant dans la nature que l’uranium, le thorium présente un bien plus grand potentiel que celui-ci en tant que combustible pour la fission nucléaire s’appuyant non seulement sur la surgénération, mais également sur les réacteurs à haute température (HTR) à sécurité intrinsèque que la France a scandaleusement négligés jusqu’à ce jour, alors qu’on trouve de grands gisements d’oxyde de thorium en Inde, en Turquie, en Australie et… en Bretagne.

Ces réserves ne sont certes pas inépuisables mais, à vrai dire, rien n’est inépuisable dans notre univers dont la caractéristique principale est qu’il n’est de constant que le changement. Même le silicium et tous les matériaux nécessaires pour construire des panneaux solaires ou des éoliennes ne sont pas inépuisables. Il serait fou de penser que l’humanité puisse vivre « indéfiniment » sur le même type de ressources et de connaissances. La question vraiment pertinente pour l’avenir est : quel type de ressource devons-nous utiliser aujourd’hui pour obtenir les connaissances et les ressources qui nous seront nécessaires pour vivre demain ? De ce point de vue, le nucléaire de fission que nous utilisons aujourd’hui – le seul dont parle Mélenchon – n’est qu’une étape provisoire. L’étape suivante sera la fusion thermonucléaire (utilisant des isotopes de l’hydrogène abondamment présent dans l’eau de mer, et éventuellement de l’hélium-3 présent sur la Lune).

Il est dommage que Jean-Luc Mélenchon ait oublié la fusion. Celle-ci présente un potentiel bien plus énorme que la fission, mais elle demande un travail de longue haleine. Jean Robieux, l’inventeur de la fusion par laser dans les années 1960, pense aujourd’hui que nous n’aurons probablement pas de réacteurs à fusion industriels avant la seconde moitié de ce siècle, c’est-à-dire longtemps après sa mort. Pessimisme ? Non, au contraire ! C’est simplement la manière normale de penser l’avenir qui manque cruellement à la plupart de nos dirigeants politiques actuels. Ceux-ci ont en général très peur du changement.

Jean-Luc Mélenchon prétend ne pas avoir cette peur. Cependant, c’est en capturant la chaleur de sol et du sous-sol par la géothermie et en économisant l’énergie qu’il pense pouvoir assurer notre avenir. Cela tient plus de la magie que d’une stratégie de développement. Par exemple, pour alimenter le transport par ferroutage qu’il promeut – à juste titre – il faut de l’électricité, qu’on ne peut obtenir par la géothermie, du moins en quantité suffisante.

En termes de densité d’énergie, la géothermie représente en effet un recul scientifique et technologique par rapport au nucléaire. Pour illustrer d’une manière simple cette question de densité d’énergie, nous dirons qu’il aurait été impossible de faire voler un avion en brûlant le bois ou le charbon qu’on utilisait dans les locomotives, car le poids du combustible nécessaire aurait tout simplement empêché l’avion de décoller : il fallait une énergie plus importante dans une masse plus faible. Pour envoyer un homme sur la Lune, on ne pouvait plus utiliser le kérosène des avions pour des raisons similaires. Pour aller sur Mars dans quelques générations, il faudra maîtriser la technologie des moteurs à fusion thermonucléaire. Pour développer la connaissance nécessaire à cela, il faudra arriver à produire des flux d’énergie de plus en plus denses. Ceci n’est pas possible dans une société qui se fixe comme priorité de couper dans les dépenses, d’économiser de l’énergie ou de rester trop… terre à terre.


Qu’ils s’en aillent tous !

Jean-Luc Mélenchon

Sortir du nucléaire (p. 104 à 107)

« Pour que ça marche, il faut proposer de grands défis ! C’est en fixant et en atteignant des objectifs élevés que le pays retrouvera confiance en lui. Par exemple en matière de transport. Notre option : les camions sur des trains. Avec des cibles : pas un camion sur la route entre la frontière belge et les frontières espagnole et italienne. Ça n’a rien d’une utopie. Car, précisément, un réseau ferré dense et fin a déjà existé dans notre pays. Il s’est développé de manière continue de la révolution industrielle aux années 1920, jusqu’à ce que la domination de l’automobile conduise à fermer des milliers de kilomètres de lignes. Ces lignes, il faut les rouvrir. Et aussi pour le transport de voyageurs. En commençant par les trous noirs aujourd’hui dépourvus de tout transport collectif efficace, comme les départements d’outre-mer, beaucoup de banlieues et certains départements ruraux. Je tiens le même raisonnement à propos du nucléaire. Il faut en sortir. Progressivement et méthodiquement. En construisant un nouvel appareil de production énergétique public, fournissant une énergie bon marché et propre. La folie, c’est de dire qu’on va continuer à produire de l’énergie avec un système dont un seul accident peut équivaloir à toutes les catastrophes que le pays a connues depuis qu’il existe. Et qui, de plus, laisse des déchets nuisibles jusqu’à la fin des temps. Ce qui n’est pas rationnel, c’est de vouloir continuer. Il n’est pas vrai que ce soit impossible ! D’une façon générale, il n’est jamais vrai qu’une seule manière de faire soit possible. La sortie du nucléaire est réaliste. Etalée dans le temps nécessaire, elle est jouable. Il y faut des efforts de techniques, d’inventions et de productions. Tout le contraire de l’argument ridicule d’après lequel « c’est le nucléaire ou le retour à l’âge des cavernes ».

« Pour ma part, j’ai été convaincu par les techniciens et ingénieurs pour qui la ressource géothermique, sous ses différentes formes, peut prendre le relais de la production assurée par le nucléaire. Et la chaleur du sol et du sous-sol profond, elle, est renouvelable. En combinant cette ressource avec les économies d’énergie, on tient l’essentiel de la solution de remplacement. L’indépendance énergétique serait garantie pour toujours. Pas avec le nucléaire ! On nous rabâche tout le temps l’inverse. Mais on tait que le nucléaire dépend entièrement d’un combustible rare, l’uranium. La France n’en a plus un seul gramme dans son sol. Nous serions lourdement dépendants de cette ressource non renouvelable si nous relancions le nucléaire, comme le veut Sarkozy. D’autant que ce combustible va devenir de plus en plus convoité – il n’y a plus de réserves mondiales d’uranium que pour 80 ans. En 20 ou 30 ans de mise en place des énergies alternatives, nous serons tirés d’affaire. Resteront les déchets, bien sûr, si la recherche n’a pas trouvé la réponse au problème que pose leur durée de vie. Rien ne justifie donc la débauche d’argent public qui est investi dans le nucléaire à l’exclusion, ou presque, de toutes les autres sources d’énergie. La vraie solution d’indépendance nationale, c’est le remplacement du nucléaire. Car, si notre ressource en énergie dépend d’une matière première qui peut nous être disputée ou refusée, c’est une grave fragilité. Notre indépendance énergétique, c’est notre sécurité. Mais c’est aussi ce qui fera de la France le pays de la paix, et non des aventures impériales. »


Nécessité politique et morale du nucléaire

Par Jacques Cheminade

Je considère les prises de position par rapport au recours à l’énergie nucléaire comme un élément politique fondamental, révélateur des intentions réelles de ceux qui les prennent. En effet, cette source d’énergie la plus dense est indispensable à une stratégie industrielle d’avenir, au développement du tiers monde et à de futurs usages spatiaux. Sans elle, un coût d’énergie trop élevé condamnerait à un recul scientifique et social, conduisant fatalement à un malthusianisme destructeur dont le monde mettrait plusieurs générations à se relever.

Les économies d’énergie, les éoliennes, le solaire ou la géothermie ne sont pas des solutions à une échelle collective, car elles ne permettent pas de produire suffisamment d’énergie par unité de surface occupée, par matière utilisée et par être humain employé. Accroître la densité de population à l’échelle du monde en offrant à chacun une vie digne suppose un droit à l’énergie que, dans l’état actuel des connaissances, ne peut apporter que le nucléaire.

Non pas le nucléaire des nucléocrates, exploitant une technologie à un moment donné, comme celui fourni par les centrales EPR, mais le nucléaire en développement continu, comme exploration des capacités de l’esprit humain de découvrir des principes physiques nouveaux dans l’univers, de les maîtriser et de les appliquer pour le bien commun.

La caractéristique commune des Verts, d’Europe Ecologie, du NPA et maintenant de Jean-Luc Mélenchon est de « sortir du nucléaire ». Je ne mets pas en cause leur engagement contre le capitalisme financier et l’impérialisme. Je dis simplement qu’en se privant du nucléaire, ils enterrent tout projet se donnant les moyens de la justice sociale et du développement mutuel. Ils font donc ainsi, consciemment ou non, le jeu de ceux qu’ils prétendent combattre.

Le nucléaire est un marqueur de qui est réellement révolutionnaire ou qui ne l’est pas, car il n’y a pas d’issue qui ramène au passé. « L’énergie » n’est pas quelque chose qui se capture au sein de la terre, dans les rayons du soleil ou le vent, mais elle est le produit de l’esprit humain responsable de tout et de tous, qui découvre les lois de l’univers et fait don de ses découvertes à l’humanité.

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  • Guillaume • 23/12/2011 - 21:17

    Mélenchon est au contraire très lucide sur cette question, car il ne la dogmatise pas. Le Front de Gauche dont il est le candidat ne porte d’ailleurs pas la sortie du nucléaire dans son programme, pour la raison que le PC est majoritairement pro-nucléaire. Aussi la question du maintient de l’activité nucléaire française ou pas sera soumise à référendum.

    Par analogie au domaine médical, le rapport bénéfice/risque de l’activité nucléaire de fusion pour la production d’électricité ne m’apparait pas vraiment favorable dans l’état actuel des connaissances. Comprenez bien que dans la tête de ses détracteurs, le choix de "sortir du nucléaire" ne signifie pas arrêter de bidouiller l’atome. Je suis favorable à stopper au plus vite cette dangereuse filière de fusion nucléaire, tout en soulignant l’utilité des recherches sur la fusion sans avoir l’impression de faire un grand écart. On ne peut reprocher au anti-nucléaire d’avoir un raisonnement pragmatique constatant la dangerosité manifeste de la filière nucléaire (Tchernobyl, Fukushima), de ses déchets que l’on ne SAIT pas neutraliser même à l’échelle du laboratoire aujourd’hui.

    Répondre à ce message

  • ? • 26/11/2010 - 14:44

    « La fusion nucléaire est accessible mais classée secret défense pour l’armée. Le résultat de la Z-machine pourrait marquer le début d’une ère nouvelle, qui irait bien au delà de la simple production d’énergie. Cette machine crache quatre fois plus d’énergie qu’on ne lui en injecte. Alors,... il y aurait peut-être autre chose, de plus vertigineux, qui permettrait d’envisager à terme des transmutations. C’est à dire non seulement de l’énergie à gogo, non-polluante, mais aussi n’importe quelle matière première, partir du sable, de l’azote de l’air, de n’importe quoi. Tout deviendrait possible. Les gens comprendront-ils ? Je ne parle pas, je crie du mieux que je peux pour essayer de percer la chape de silence qui nous étouffe. Je crie " les solutions existent. Tout dépend de nous. Au lieu de subir notre destin, notre avenir, nous avons soudain le pouvoir d’agir sur lui. La Nature vient de nous faire un fantastique cadeau, saisissons-le sans attendre nom d’une pipe ! " ».
    Pourquoi il faut stopper le projet ITER
    http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm

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  • ? • 23/11/2010 - 19:57

    Chacun son dada et sa vision de "l’émancipation"de l’Homme.

    Mélenchon, lui c’est la géothermie. Disponible, d’une technologie beaucoup moins centralisatrice et sécuritaire, cette option est négligée, et je comprend pourquoi.....

    Ne nous leurrons pas, le nucléaire "civile" est, comme "la finance", une branche du complexe militaro-industriel dont nous sommes sensés nous libérer.Avec votre solution "au plutonium" les ’terroristes potentiels ont de beaux jours devant eux, et les tout-sécuritaires et l’industrie s’y rattachant aussi.

    C’est un choix de société et d’alliances assez clair non ?.

    Vu le mal à imposer, malgré la catastrophe en cour un Glass-steagall "économique" je doute de la mise en place d’un Glass-steagall "nucléaire"séparant l’activité civil de l’activité spéculative militaire.....

    Ce "détail" mis à part merci à vous pour votre clairvoyance

    avérée.

    • mentor • 25/11/2010 - 08:22

      <bonjour

      D autres sources d energies sont possibles :

      http://www.jp-petit.org/

      Restons eveillé

    Répondre à ce message

  • petite souris • 24/11/2010 - 21:52

    La caractéristique commune des Verts, d’Europe Ecologie, du NPA et maintenant de Jean-Luc Mélenchon est de « sortir du nucléaire ». Je ne mets pas en cause leur engagement contre le capitalisme financier et l’impérialisme. Je dis simplement qu’en se privant du nucléaire, ils enterrent tout projet se donnant les moyens de la justice sociale et du développement mutuel. Ils font donc ainsi, consciemment ou non, le jeu de ceux qu’ils prétendent combattre.
    Voilà !
    Tout est dit !
    et c’est bien là la différence de ces partis et de Solidarité & Progrès.
    Jacques Cheminade est le seul à avoir cette vision globale de l’homme et du futur.

    Répondre à ce message

  • le Prolo du Biolo • 24/11/2010 - 17:45

    Avec toutes les casseroles que se trimbale le Nucléaire : énergie fossile et limitée, dépendance vis-à-vis des producteurs du minerai tous situés à l’étranger, dangerosité des installations augmenté par la privatisation d’EDF, problème insondable et à très long terme des déchets, coût de construction pharaonique, etc ... on voit mal comment on peut parler de progrès scientifique à propos de cette filière aujourd’hui complètement dépassée ! ...

    Un beau joujou pour docteur folamour, sans doute.
    Mais un progrès scientifique pour générer le progrès social et dans le cadre de l’intérêt général ? hum ... je doute un brin ...

    Répondre à ce message

  • sonearlia • 23/11/2010 - 23:35

    Ce que vous oubliez de dire c’est que le forage le plus profond atteint 12km, soit la moitié de la croûte terrestre, et arrêter en 1989, pour cause de mauvaise qualité de l’acier disponible dans la Russie de l’époque, 20 ans plus tard la l’acier de haute qualité a fait de nombreux progrès, ce qui permet d’avoir toute l’énergie géothermique dont on a besoin.

    Répondre à ce message

  • CAAC • 23/11/2010 - 23:20

    Bonsoir !

    Pourquoi dénigrer certaines parties du programme de celles et ceux qui comme vous veulent un autre avenir ?
    Etes-vous les seules à vous rapprocher de la VERITE ?

    Camarades humanistes, rassemblons nous !
    Et ne nous trompons pas d’adversaire !

    OUI !
    Mettons notre génie créateur au service de la seule cause qui en vaille la peine : celle du rassemblement des forces du Fils de L’Homme, alias LE PEUPLE !

    Joyeux NOëL !

    http://caac-puic.blogspot.com/

    Répondre à ce message

  • CHENU • 23/11/2010 - 21:05

    Melanchon se trompe :
    les mines d’uranium du sud de la France contiennent encore du minerai, elles ont été fermées et les installations détruites sous Giscard me semble t il (à vérifier) pour acheter moins cher le minerai à l’étranger ; aujourd’hui, vu le prix du minerai, elles seraient de nouveau tout à fait concurrentielles.

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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