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Brèves

Nouvelles dérégulations dans le commerce des produits dérivés

Le 26 juillet, la commission des Affaires bancaires de la Chambre a approuvé deux propositions de loi visant à une plus grande dérégulation des produits dérivés. L’objectif est de faire voter ces deux propositions lors de la prochaine session du Congrès, avant janvier 2001.

  • La proposition HR 1161 prévoit qu’en situation d’effondrement, l’endettement d’une banque envers une autre porte non sur le volume « fictif » des contrats sur produits dérivés, mais sur la valeur « nette » de ces contrats. Dans un monde de fantaisie présumé, il permettrait à une ou plusieurs grandes banques de se débarrasser « de manière ordonnée » de ses portefeuilles en produits dérivés.
  • La proposition HR 4541 destinée à « moderniser » le Commodities Exchange Act, exclut officiellement du dispositif de cette loi, les échanges « de gré à gré » (OTC) sur produits dérivés. Cette législation supprime donc entièrement la régulation des produits dérivés OTC (qui sont commercialisés hors marché), jusque-là supervisée par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), prétendant que ce type de produits ne répond pas au critère indiquant qu’ils « sont susceptibles de manipulation frauduleuse » et que la régulation visant à « promouvoir la transparence des prix » est inutile dans ce cas.

Les deux propositions vont à présent être discutées au Congrès, probablement dès septembre. La commission les a approuvées, malgré le fait que plusieurs députés se référaient au danger d’une crise systémique provoquée par la croissance accélérée du marché des produits dérivés OTC. Mais les mêmes députés se sont bercés de l’illusion selon laquelle le meilleur moyen d’empêcher une crise systémique due aux produits dérivés, serait une « auto-régulation » du marché des produits dérivés OTC par les experts spécialisés du secteur bancaire privé.

Le 19 juin, des auditions ont eu lieu sur ces deux propositions. Parmi les participants aux sessions, on comptait des représentants du Groupe de travail présidentiel sur les produits dérivés, du Trésor, de la Fed, de la SEC et de la CFTC. Tous ont loué le « consensus » qui se dessinait en faveur de cette législation. A noter cependant que ce « consensus » faisait suite à une grande purge au sein de la CFTC, qui a éliminé toute opposition à la dérégulation.

Le seul commentaire sérieux est venu de la députée de New York Carolyn Maloney, qui a demandé si la législation allait encourager un peu plus encore la spéculation du type de celle qui a provoqué la faillite du fonds spéculatif LTCM en septembre 1998 - manquant d’entraîner avec elle tout le système financier international.

Le jour où la commission approuvait les deux propositions, l’Institut de stratégie économique (ESI) tenait une conférence au Congrès où il y était dit que la dérégulation sur les produits dérivés allait trop loin, trop rapidement. L’ESI a créé un Centre d’études des produits dérivés pour examiner les questions « ayant trait à la sécurité et à la solidité du système financier international ». Son directeur, Randall Dodd, anciennement à la CFTC, a déclaré que les propositions passaient trop rapidement au Congrès, sans débat sur leurs implications importantes. Il a parlé de la taille énorme des marchés des produits dérivés et remis en question le raisonnement des membres de la commission qui prétendent que les marchés sont trop gros pour être régulés. « Qu’en est-il de George Soros qui a manipulé la livre anglaise ? » Les « crises mexicaine et asiatique » ont été non seulement des crises financières, mais « ont eu un impact direct sur le commerce, l’emploi et l’immigration américains ». Au forum, Dodd faisait circuler un document intitulé, « Atterrissage en catastrophe sans airbag », évoquant l’inquiétude répandue à propos d’un possible krach.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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