29 octobre 2007 (LPAC) - Une seule question se pose aux capitales du monde et à chaque diplomate international en poste à Washington : est-ce que Dick Cheney va réellement déclencher une attaque contre l’Iran ? -et quand le fera-t-il ? Cette idée hante les esprits des rédactions mondiales allant de David Ignatius du Washington Post à Rami Khoury du Daily Star au Liban. Le bocal washingtonien bouillonne de conjonctures sur le sujet. Le 27 octobre, le London Telegraph a publié un entretien ravageur avec le « parrain » de la secte néo-conservatrice Norman Podhoretz qui affirme qu’une attaque aérienne doublée d’attaques à partir de sous-marins pourrait régler l’affaire iranienne « en cinq minutes ». Podhoretz est un des conseillers de Rudy Giuliani, le chouchou de Cheney, et Podhoretz a pu s’entretenir avec l’idiot du village George Bush qui lui aussi donnait de la voix pour dénoncer l’Iran comme responsable de conduire le monde à la troisième guerre mondiale.
L’agence de presse cubaine La Prensa, en reprenant des passages de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel rapporte qu’un « officiel proche du vice-président américain Richard Cheney a révélé à la presse les plans d’une attaque contre l’Iran rendus publics par la revue prestigieuse allemande » et ajoute que « dans un scénario concocté par l’équipe de stratèges de Cheney, le premier pas de Washington consistera à convaincre Israël d’envoyer un missile sur le site d’enrichissement nucléaire de Natanz. Téhéran répliquerait par sa propre frappe, fournissant ainsi aux Etats-Unis le prétexte d’une attaque contre des installations militaires et nucléaires en Iran. »
De tels scénarios sont fabriqués de plus en plus vite, et fuités aussitôt, par le bureau de la vice-présidence. Des sources hauts placées du renseignement américain croient savoir que Cheney cherche vraiment à fomenter une guerre contre l’Iran et la Syrie, et exige qu’il n’y a aucune discussion ou dialogue avec ces pays. Néanmoins, selon un responsable du parti républicain à la retraite, le Secrétaire d’Etat américain à la Défense Robert Gates et d’autres hauts responsables de l’armée poussent fortement dans la direction inverse de Cheney.
Devant ce danger extrême, Lyndon LaRouche n’a pas hésité à traiter Cheney « d’Hitler d’Amérique » disant qu’en vérité, toute personne qui ne prend pas à bras le corps la destitution immédiate de Cheney « donne le feu vert à Hitler »